Le Soleil de Colombie, vendredi 24 juin 1988 - 5 INFORMATION Al’Ecole Anne Hébert de Vancouver Une journée sportive ... et péda - gogique Vendredi 17 juin, |’Ecole Anne Hébert a remis cela! Eléves, parents et enseignants se sont mobilisés pour la «Journée Sportive». Cette mani- festation habituellement pro- grammée pour le vendredi précédant la féte de la Reine Victoria a été retardée, cette année, en raison des activités marquant le cinquiéme anniver- saire de |’Ecole. Journée sportive certes, mais hautement pédagogique.Jugez- en, les enfants ont trouvé les themes des activités, inventé les jeux, imaginé le nom des équipes. Chacune de _ ces équipes se devait de relever le défi en passant, a tour de réle, par les neufs stands qui proposaient des épreuves ol loriginalité ne manquait pas: transporter de l’eau avec un ballon entre les genoux, apprendre a rouler en tricycle, s’habiller en un temps record... Combat a la loyale, toujours ponctué par un cri de ralliement du style «Nous sommes les meilleurs» autant pour se persuader que pour se stimuler! Cette saine compétition con- gue par un comité d’ensei- gnants animé par Thomas Doiron, Professeur sénior de l’Ecole, qui s’acheva devant une creme glacée a enthousiasmé les enfants et recueilli |’adhé- sion des parents et des enseignants. Organisation parfaite, s'il en est, car la pluie n’a commencé a tomber qu’une fois la féte terminée et la cour remise en ordre par les enfants. On ne peut que se féliciter de l’esprit qui a présidé a cette matinée, esprit mis en évidence dans le chant de _ |’école composé par Annie Cassels, professeur, et auquel on empruntera le dernier couplet: «On parle anglais, on parle francais Pour s’amuser, pour travailler Mais quelle que soit la langue parlée Cest l'amitién. Qu’ajouter de plus? toujours celle de Saint Jean - Baptiste a été choisi patron des Canadiens-Francais... Oul, mais pourquoi ? «Nous constituons et nous proclamons saint Jean-Baptiste patron spécial auprés de Dieu des fidéles franco-canadiens, tant de ceux qui sont au Canada que de ceux qui vivent sur une terre étrangére». C’est la un extrait du Bref émis le 25 février 1908 par Sa Sainteté le Pape Pie X, accédant ainsi €2une demande de Son Eminence le Cardinal Bégin, suite au voeu de la Société Saint-Jean-Baptiste de Québec que lui avait transmis son président, _|’honorable Adélard Turgeon. Ce Bref pontifical reconnais- sait officiellement un choix populaire, vieux de prés de trois siécles. En effet, notre peuple a toujours célébré avec éclat la féte de la Saint-Jean. Les Relations des Jésuites, a partir de 1636, racontent la cérémonie du «feu de la Saint-Jean» que nos ancétres ont apportée de France, ou elle se pratiquait depuis le Xlille siécle. Et la France elle-méme a regu cette féte de plus haut encore: il semble, en effet, que nous avons la une de ces coutumes naives que |l’Eglise a conser- vees, baptisées, anoblies et tournées ala gloire de Dieu. Il est fort probable, selon Benja- min Sulte, que les Normands, déja fixés a Québec dés 1618, s’étaient donné, chaque 24 juin, le plaisir d’un feu de joie et autres réjouissances habituel- les, en ces occasions. Dés les premiéres célébra- tions de la Saint-Jean chez nous, la _ féte comportait toujours une partie religieuse. Parfois l’on chantait le «Bene- dictus», le «Domine, salvum fac regem» ou le «Te Deum». Ainsi, par exemple, chez les Iroquois du Sault-Saint-Louis (Caughna- waga), |a strophe latine chantée par les blancs alternait avec la strophe iroquoise. Apres la Conquéte, l'on continue d’une maniére ou d'une autre a féter la Saint-Jean dans les paroisses et sur les «c6tes» du Saint-Laurent. «Les Anciens Canadiens» et les «Mémoires» de Philippe-Aubert de Gaspé décrivent les fétes d’il ya150 ans, et le docteur La Rue les feux de joie de lile d'Orléans, vers 1810. Aprés avoir chanté un salut, lecuré, en étole, bénissait le bGcher puis y mettait le feu en frappant le briquet avec un caillou. Benja- min Sulte rapporte avoir vu, en 1850, bien des feux entre Suite page 7 PETIT OUBLI... Honte a nous! Disparais- sons sous la table! La semaine demiére, nous ra- contions la kermesse (réus- sie) de l’Ecole Anne Hébert. Or nous avons’ oublié de mentionner l’essentiel: |’or- ganisation (impeccable) était signée Daniéle Rivas. Mieux vaut tard que jamais. Pardon Daniéle. Hip hip hip, Rivas. M. Jean-Yves Vachon, Mme Jan MacLeod, coordonnatrice el interpréle chez Nexa, et M. Roger Morin, coordonnateur 4 un Centre d’Emploi du Canada, a Montréal. M. Roger Morin, coordonnateur a Emploi et Immigration Canada, a aidé M. Vachon a profiter du Programme Intégration professionnelle. Dans le cadre de ce programme, Emploi et Immigration Canada a payé les frais de formation, d’interprétation par gestes et d’équipements adaptés aux personnes atteintes de déficiences auditives. Ceci a permis a M. Vachon de devenir réparateur d’ordinateurs chez Ordinateurs MicroCare Inc. & Montréal. «Mon handicap nest plus un obstacle.» M. Jean-Yves Vachon est handicapé auditif. I] voulait depuis longtemps se spécialiser dans l’électronique. «J’étais fasciné par les ordinateurs, nous a-t-il dit. Un jour, une amie m’a parlé de Nexa Informatique Santé Inc., une entreprise spécialisée dans les logiciels médicaux et oe — : qui offrait un stage de formation pour les handicapés auditifs.» aux femmes, aux chémeurs, ete. un emploi régulier l’an dernier. 650 points de service au Canada. Canadiennes changent d’emploi. Aux CEC, nous ne faisons pas de miracles, mais nous avons 4 coeur d’aider toute personne qui, comme n’hésitez pas 8 communiquer avec nous. POUR L’ INTEGRATION, ON EST LA! @ Plus de 400 000 personnes font appel chaque année aux programmes de la Planification de l'emploi qui s’adressent aux personnes handicapées, aux jeunes, @ Plus de 3 millions de personnes ont été dirigées vers a Prés de 5 millions de personnes profitent chaque année des services de consultation, de sélection, de présentation et de placement offerts dans plus de w Chaque année, environ 4 millions de Canadiens et de M. Jean-Yves Vachon, en a besoin. Si c'est votre cas, Emploi et Employment and Immigration Canada Immigration Canada gi Centre d’Emploi du Canada ivi Canada