aT Pe ili Victoria: 3et 8 Chilliwack: 14 Kelowna: 21 SES 50 Prince George: 4 Terrace: 11 - Programme de la télévision francaise de Radio-Canada VOL. 5 No 15 VENDREDI 9 OCTOBRE 1981 P our | e° compagnons qui ont traversé 'Acadien Fernand Robichaud, pho- Ji locéan Pacifique sur trois radeaux _tographe officiel du groupe, et du dimanche- de balsa. Non pas pour battre un —- Manitobain Greg Holden, caméra- nouveau record mais afin de prouver man et membre de Iéquipage. Les 4 que les Indiens d‘Amérique ont pro- neuf autres membres de |l’équipe Les Beaux Dimanches bablement été les premiershabitants _sont de six nationalités différentes. des iles du Pacifique. Réalisation: © Ce premier volet des six émissions Les Intrépides Claude Caron. qui seront diffusées environ une fois le 11, 20h30 Pour réaliser leur exploit, leshom- _par mois nous présentera, au cours mes de Vital Alsar ont construit eux- mémes leurs radeaux selon des tech- niques datant de I’époque pré-co- : lombienne. Ils ont utilisé des troncs =~ de balsa fraichement coupés a partir d’arbres femelies et ont absolument ignoré le métal ou le fil de fer dans assemblage des matériaux. La traversée du Paciiique, un voyage de 14,500 km a bord d’‘em- barcations aussi primitives, a été un formidable défi. Au cours de six mois de navigation ininterrompue sur une mer infestée de requins féroces. secouée de tempétes violentes et en proie a la solitude, a la faim et a la soif. les intrépides marins ont prouvé au monde que le courage, la téna- cité, le respect de l'autre et la moti- vation, le but a atteindre, permettent & I‘homme de repousser les frontié- res de la connaissance. Arrivés en _ Australie, les hommes de Vital Alsar avaient établi hors de tout doute que les anciénnes migrations pré-colom- de la saison 81-82, /‘Aventure au mont Cervin ou \’équipée incroyable de cet alpiniste-skieur-homme-oi- seau qu’est Jean-Marc Boivin, cet intrépide qui a escaladé le fameux sommet de 4,478 métres sans cor- dée, |’a redescendu d’abord en ski puis enfin en aile Deita. De grandes aventures humaines inédites Les Beaux Dimanches proposent aux téléspectateurs de Radio-Cana- da, 4 compter du 11 octobre a 20h30, une nouvelle série de films. documentaires intitulée les Intrépi- des. Albert Millaire sera le narrateur de ces films d’une heure qui nous racontent de grandes aventures humaines. Les producteurs de cette série, TV-Mundo, nous donnent a réfléchir sur les énigmes et les mys- téres que I“homme cherche toujours a percer méme s'il a déja entrepris la conquéte de Il’espace. Depuis l’aube de la civilisation, d’innombrables chercheurs ont risqué leur fortune et leur vie pour fouiller |’inconnu au-dela de I'horizon. Avec des moyens souvent extrémement rudi- ~ un verra aussi, au cours de la sai- son, /‘Odyssée de I’océan Indien ou l’aventure de Jacques Dumas et de son équipe de plongeurs partis a la découverte d’un trésor englouti depuis le XVile siécle au fond de locéan Indien. Au programme également: Défi arctique, une merveilleuse aventure filmée dans I'ile Ellesmere, a proximi- té du pdle Nord, «ld ou le Canada . Commences; /e Grand Raid ou |e rap- pel de cette époque aussi folle que mitifs, tant6t sur un voilier de course. Certains films nous feront partir a la découverte d’un trésor englouti depuis plus de trois siécles au fond de l‘océan Indien; un autre nous invi- tera a escalader le mont Cervin avant de nous promener tout prés du pdéle La série les Intrépides se veut le témoin de cette recherche qui se poursuit 4 notre époque. Les cinéas- tes de TV-Mundo ont enregistré et raconté les aventures les plus auda- cieuses de ces Christophe Colomb iécle. A not : pect kip ih gwar aeasede es oe tomobile revécue par les intrépides romantique: celle des débuts de l’au- - mentaires, Ces aventuriers ont par- couru les déserts, traversé les océans, exploré d‘immenses territoi- res, escaladé des sommets inacces- sibles-et foulé les jungles les plus hostiles. exploits insolites n‘ont jamais été dif-° fusés par aucune chaine de télévi- sion nord-américaine. La saison 81-82 de la série les intrépides nous fera voyager sur les océans, tantot sur des radeaux pri- Nord ou de franchir 15,000 km a bord de deux voitures antiques. Pour ouvrir la saison, les Intrépi- des nous présentent, le 11 octobre, Défi Pacifique ou \'aventure extraor- dinaire de Vital Alsar et de ses 11 biennes furent a I’origine du peu- plement des iles du Pacifique. Trois Canadiens ont joué un réle de premier plan dans cette expédi- tion. Il s‘agit du Québécois Gaston Chauffeurs d'‘une Renault sport 1907 et d'une Delannay-Belleville 1910 qui ont accompli un périple de 15,000 km pour rappeler les rallyes et les belles expéditions du début du Collin. caméraman en chef: de siécle. Li Dimanches B Di : es Beaux = er oahee Gala de la Rose d'or de le 11, 21h30 Rioes: le 11, 19h30 vendredi 16, 20h30: Un pianiste incomparable : ee x Récital de Gilbert Bécaud La vie de chateau En troisiéme partie de I’émission les Beaux Dimanches, le 11 octo- bre a 21h30, la télévision de Radio- Canada présentera Anton Kuerti, un récital qui mettra en vedette le. grand pianiste austro-canadien. A cette occasion, Anton Kuerti interprétera les Sonates Clair de lune et Appas- sionata de Beethoven. Une réalisa- tion de Pierre Morin. C’est a la suite de huit récitals for- mant I'Intégrale des 32 Sonates pour piano de Beethoven, au Pollack Hall de !’Université McGill au prin- temps 1979, que le réalisateur Pierre Morin a proposé au pianiste Anton Kuerti d’enregistrer un: récital Nana est maintenant une célébrité dans ie grand monde. Elle ne suit plus la mode, elle la crée. Richement entretenue par le comte Muffat, Nana démontre rapidement de remarquables qualités de maitresse de maison mais elle ne tardera pas a s‘ennuyer, comme nous pourrons le constater dans le cinquiéme épisode du feuilleton Nana a Hors série, | vendredi 16 octobre 4 20h30 sur les ondes de Radio-Canada. En échange de ses gages, Nana avait, bien sir, promis fidélité 4 Muf- C’est un grand spectacle que les téléspectateurs pourront voir en pre- miére partie des Beaux Dimanches, le 11 octobre 4a 19h30. Au cours de ce Gala de cléture de la Rose d’or . de Montreux 1980, Gilbert Bécaud sera accompagné de ses musiciens et interprétera ses derniers succés et. plusieurs des chansons qui l’ont fait connaitre a travers le monde. Celui que l'on a surnommé Mon- sieur 100,000 volts et qui est I’un des grands artistes du music-hall francais conserve, malgré sa_ cin- quantaine, une vitalité qui peut sur- prendre. Depuis sa premiére visite au Québec en 1955, Gilbert Bécaud est dessus et les amants de tous ages se succédent @ la maison. Muffat, fat, mais sa nature a vite repris le pour la télévision de Radio-Canada. Invitation que le grand pianiste a acceptée avec courtoisie. Faut-il dire que Anton Kuerti est, avec trois ou quatre autres pianistes de grande renommeée, un interpréte de Beetho- _ven dont on peut comparer les enre- ~gistrements, et cela au dire du fameux American Record Guide. Et ~ Kuerti n’est pas qu’un éminent spé- Cialiste des oeuvres pianistiques de Beethoven: il est aussi un incompa- rable interpréte des oeuvres de Cho- pin, Liszt, Mendelssohn, Mozart, Schubert, Schumann et Scriabin, et ses enregistrements des oeuvres de ces maitres du clavier- sont aussi appréciés des connaisseurs que des techniciens des High Fidelity Maga- ‘zine et de The New Records. . Né a Vienne en Autriche, Anton Kuerti émigra, dés son jeune age, aux Etats-Unis ou il fut |’éléve d’aussi éminents musiciens que Arthur Loesser, Mieczyslaw Hors- zowski et Rudolf Serkin. it donna son premier grand concert a l’age de 11 ans, -en jouant le Concerto pour piano et orchestre d’'Edward Grieg, sous la direction du regretté Arthur Fiedler. Gagnant du fameux Leven- tritt Award, Anton Kuerti a donné des concerts dans plus de 25 pays, et son vaste répertoire comprend plus de 35 concertos. Anton Kuerti habite Toronto depuis plus de vingt ans et il poursuit une bnilante car- rire Canadienne en plus de sa car- riére internationale. Fait intéressant et amusant a noter, Anton Kuerti ne donne de récitals qu‘avec ses pro- pres pianos de concert et il en pos- séde trois qu’il transporte, monte et accorde lui-méme. Reconnu comme expert par les techniciens du piano, il lui arrive assez souvent d’écrire des articles de revue pour les spécialistes du clavier. Dans ce récital enregistré pour la télévision de Radio-Canada, Anton Kuerti commente briévement les deux oeuvres au programme. Dans le cahier qui accompagne le coffret des enregistrements des 32 Sonates pour piano de Beethoven parus chez Aquitaine (Columbia Odyssey nos: M3S 90, 365 - 90,369; M4S 90,361. — 90,370), Kuerti écrit, “au Sujet de la Sonate dite Clair de fune, Sonate no 14 en do diése mineur opus 27, no 2: «Si nous jetons un coup d’oeil sur la partition, nous verrons que Beethoven a écrit en haut de la page «Tout I'Adagio doit étre joué avec la plus grande délicatesse»; nous verrons aussi qu'il est engrande partie marqué Pianissi- mo, ponctué de temps a autre d‘un Crescendo et d‘un Diminuendo, mais dont I‘intensité, selon les indi- cations du compositeur, ne doit ja- mais dépasser ie niveau Piano. Ainsi, le pianiste qui se conforme a ces in- dications se verra tout probablement accuser de ne plus I’interpréter avec assez de vigueur et d’intensité dra- matique.-Et pourtant, la Sonate pro- duit d’autant plus d‘effet qu'elle est jouée avec subtilité et retenue. «Le deuxigme mouvement est un menuet court, gracieux et délicat. Son effet est accentué parce qu'il est placé entre deux mouvements trés puissants. Liszt I’a appelé «une fleur entre deux abimes»... «Le finale est un des mouvements les plus intenses et les plus violents écrits par Beethoven; il est plein d’éclats impitoyables, de sonorités fortes et de mélodies piaintives. ..» Les trois mouvements de cette Sonate sont marqués Adagio soste- nuto, Allegretto et Presto. L’Appassionata ou plus précisé- ~ ment la Sonate no 23 en fa mineur opus 57 fut écrite en 1804 et 1805. Ses mouvements sont mar- qués Allegro assai, Andante con moto et Allegro ma non troppo. Bee- thoven composa -cette’ oeuvre a l'apogée de son inspiration dramati- que. Et Anton Kuerti définit cette Sonate comme suit: «Le premier mouvement culmine dans une tem- péte, oppressante et déchainée; dans le second, la tempéte fait place a une chaleur, une tendresse expres- sive tandis que le finale débouche sur le déchainement d‘une fureur dé- moniaque.» Ont participé a cette réalisation de Pierre Morin: Jean-Marc Rioux (prise de son), Michel Audet (éclairage), Marcel Pelchat (montage magnétos- copique), René Yelle (direction tech- nique}, Rachel Moride (assistante a la réalisation). venu plusieurs fois chez nous et le public. a toujours reconnu son immense talent. Dans le spectacle que nous ver- rons aux Beaux Dimanches, i! chan- tera des chansons comme So Far Away from Courbevoie, C’est en septembre, le Petit Oiseau de toutes les couleurs, Mai 68, La solitude, ca n‘existé pas, le Pommier 4 pommes, Manana c'est Carnaval, Je reviens te chercher, Et maintenant, et L “impor- tant c'est fa rose. aveugle de passion, supporte tout, les dépenses extravagantes de Nana et méme sa derniére toquade, une petite gueuse des _ bas-quartiers ~nommée Satin, qui a séduit Nana et lui impose ses moindres caprices. Par ailleurs, des motions d’un autre ordre attendent notre héroine, car a lhippodrome, une jument baptisée Nana en son honneur courra dans le Grand Prix. Cest 1@ le cinquiéme épisode de Nana d’aprés |‘oeuvre de Zola, avec Véronique Genest dans le réle-titre. Réalisation: Maurice Cazeneuve. A Hors série, le vendredi 16 octobre a 21h30.