Information La chute apres le faux depart Suite de la premiére page la province au sujet de Son impli- cation dans la vente, il répondait: «Jel ai dit avant et je le dirais de nouveau...». La logique est dés lors transparente. Estimant qu’il n’arien a se reprocher, Bill Van- der Zalm ne voit pas pourquoi il Bill Vander Zalm démissionnerait. . Cette volonté de ne pas quitter immédiatement le bateau a fait l’objet d’attaques de la part des leaders de l’opposition. Ainsi selon Gordon Wilson, chef du parti Libéral provincial, «le premier ministre aurait dii partir dés qu il -y avait une enquéte». Méme écho crate, Michael Harcourt qualifiant la maniére employée par Bill Vander Zalm pour quitter le pou- voir de «peu satisfaisante». Par ailleurs, toujours du cété NPD, on affichait une certaine sérénité quant au fait d’avoir a affronter pour les prochaines élections provinciales un autre leader créditiste, expli- quant que le parti s était préparé a pour la désignation du nouveau cette éventualité depuis prés de deux ans et demi. Seulement les critiques ne sont pas venues uniquement de l’opposition. Plusieurs membres importants de |’»establishment» créditiste, dont plusieurs minis- tres comme Claude Richmond et Rita Johnson, n’ont pas caché leurs in- quiétudes de voir Bill Vander Zalm rester a son poste. En effet, 4 1’inté- rieur du Crédit social, certains craignent qu’en s’accrochant a son siége, le premier ministre ruine tout effort du parti pour regagner les fa- veurs de l’opinion publique. Se décla- rant «surprise» par l’attitude de Bill Vander Zalm, Grace McCarthy, qui a démis- sionné du gouvernement en 1988, annongait: «Sans aucun doute, il nous donnera une- explication quand nous le rencontrerons mar- di.» Mardi, le jour ot se réunira le comité directeur du Crédit social afin de fixer la date du congrés der créditiste, mais égaleme! le jour ot Ted Hugues, le com- missaire chargé des conflits d’in- téréts, devrait rendre ses conclu- sions sur la vente de «Fantasy Garden». On peut prédire que les conclusions de ce dernier influen- ceront sirement les débats du comité directeur. Francois Limoge Grace McCarthy: un retour évoqué Vendredi 5 avril 1991 Commission Beaudoin-Edwards Consensus ou referendum Encore une commission fédé- rale pour régler un -probléme constitutionnel. Aprés le forum des citoyens sur la redistribution du partage des pouvoirs, le comi- té mixte spécial Beaudoin-Ed- wards se penche sur la formule a utiliser pour amender la Constitu- tion du Canada. L’unanimité doit- elle toujours étre nécessaire pour légiférer sur un changement constitutionnel? Un référendum ou une assemblée constituante pourrait-il s’avérer la solution idéale? «ll est encore trop t6t pour tirer des conclusions. Le comité débute a peine ses audiences publiques qui se termineront a la fin d’ avril,» affirme l'un des co- présidents, le sénateur Gérald Beaudoin. Le député québécois Jean-Pierre Blackbum a la déli- cate tache de revendiquer les droits du Québec et de l’autre cdté de les vendre & tout le Canada. «A travers notre processus de con- sultation, ma propre vision a changé. Je crois aussi que le comité chemine dans cette course a obs- tacle. Le but de cette course est d’offrir une option valable aux Québécois d'ici 18 mois. La formation de ce comité est une’ preuve de l’urgence de la situa- tion,» affirme le député conser- vateur. ; Invitée a présenter sa position, la Fédération des Franco-Colom- biens (FFC) privilégie l’assem- blée constituante comme étant la formule la plus respectueuse de la réalité canadienne. «L’ assemblée constituante permet non seulement aux divers paliers gouvernemen- taux d’ étre représentés mais elle offre la possibilité aux acteurs constitutionnels reconnus par la charte de se faire entendre,» déclare la présidente de la FFC, Mme Marie Bourgeois. Il faut en quelque sorte sortir le débat cons- titutionnel des mains des politi- ciens qui ont échoué 4 deux repri- ses, lors du rapatriement de la Constitution en 1981 et le lac Meech en 1990. Cependant cette formule va totalement 4 l’encontre du choix de la Colombie-Britannique: le référendum. La loi 81en voie d’étre adoptée par |’assemblée législative de la province, oblige la tenue d’un référendum pour toute modification ou amendement de nature constitutionnelle quel- qu’en soit son importance. «Le référendum n’ offre aucune flexi- bilité, ne favorise pas le consen- sus et est un outil out la loi des nombres I’ emporte sur les besoins légitimes des divers groupes Sso- ciaux qui composent la société canadienne,» explique Mme Bourgeois. Daniel Bélanger a Vas déja dix ans que nous offrons des bourses d'études pour encourager les francophones hors Québec aspirant 4 faire carriére en communication. Mais pour apprendre un métier, il n'y a riende « tel que de 'exercer. C'est pourquoi nous sommes contents quand nos lauréats complémentent leurs études en trouvant un emploi dans leur domaine. 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