5 Information Et si la terre tremblait... | | Courrier Suite de la premiére page trois ans. Iln’atoutefoispasencore province. S’ils sont contraints de prévoit de mobiliser tous les autobus pour I’ évacuation, le transport et aussi I’ hébergement des victimes” explique Diane Gendron, la porte-parole de la société de la couronne. Manque d’information Tous les participants aux “Premiéres 24 heures” s’accordent pour constater qu’en matiére de sensibilisation aux tremblements de terre, “rien n’a été fait jusqu’ici”. David Grombeck-John, responsable du plan d’urgence provincial (qui dépend du ministére de la Justice) constate que la prise de conscience du risque a commencé tardivement, il y a environ 5 ans, notamment aprés les séismes de Californie. Les mesures de prévention et les plans d’urgence étaient, jusqu’a une période encore récente, de compétence quasi-exclusivement municipale. “La province devait s’impliquer davantage” explique-t-il. C’est pourquoi un plan d’urgence spécifique aux tremblements de terre est en préparation depuis été rendu public, dans |’attente de l’approbation des différents ministéres. Le rapport, de plus de cent pages, répartit les taches entre les différents paliers de gouvernement et se propose de prévoir toutes les éventualités: “7/ existe, par exemple, un accord avec les restaurateurs pour la distribution de nourriture” précise David Grombeck-John. Une certaine préoccupation Manque de préparation ou manque d’information par le passé, l’inquiétude ou tout au moins une certaine préoccupation se fait maintenant jour dans les esprits. Les mnormes de construction anti-sismiques (décidées au niveau fédéral, selon le degré de risque de chaque - région) ont été considérablement renforcées depuis 1985. La ville de Vancouver a adopté une .législation encore plus stricte que ces normes nationales. Sévéres, ces mesures ne sont pas, pour autant, garantes d’une sécurité absolue des immeubles de la respecter les plus récentes normes pour la construction de nouveaux édifices, les propriétaires d’immeublene sont, enrevanche, pas tenus de procéder aux travaux nécessaires pour mettre en conformité les édifices batis avant le renforcement de la législation. Etcontrairement a une idéerecue, les grands immeubles, congus pour résister au vent, sont loin d’étre les plus exposés. “C’est plutét la situation des batiments de taille moyenne qui est préoccupante” poursuit David Grombeck-John. AD manque de sensibilisation que l’on a pu constater jusqu’ici n’est pourtant pas a imputer seulement aux pouvoirs publics. Il en va aussi de la responsabilité et de la prise de conscience de chacun. Tel est d’ ailleurs l’objectifessentiel d’une opération comme les “Premiéres 24 heures”. Car les premiéres heures, voire les premiers jours, qui suivront un séisme, nul ne pourra les endurer en attendant une aide hypothétique. Il faudra les affronter seul. Renaud Hartzer Un Colisée littéraire Les rats de bibliothéque tourneront véritablement en rond dans la nouvelle bibliothéque municipale de Vancouver. La structure gagnante de la firme Moshe Safdie Associates Ltd. en collaboration avec Downs/Archambault & Partners de Vancouver s’inspire vraiment dela forme circulaire du Colisée de Rome, un modéle qui a su satisfaire les exigences de la ville méme si les architectes devront retourner a leurs planches a dessin pour affiner le concept et répondre 4 certaines conditions architecturales et financiéres de la ville de Vancouver. quelques articles qui annongaient |’intention de votre Ministére d’encourager par des mesures concrétes l’apprentissage au niveau secondaire (dans certains colléges et lycées donc) de jeunesse tout particuliérement. La prépondérance écrasante de réciprocité, étant donné, par exemple, que nos voisins de langue Le francais au Japon Monsieur le ministre de l’éducation, Il y a un an ou deux, j’ai relevé dans la presse nippone langues étrangéres autres que l’anglais. Puis encore tout récem- ment, le téléjournal de la NHK a consacré quelques secondes a la méme information, ce qui m’a poussé 4 vous écrire. Je vous encourage vivement a poursuivre cette politique, et dans les plus brefs délais, car il me semble que le statu quo fait, depuis déja de trop longues années, bien du tort aux prétendus efforts d’internationalisation du Japon, de ses citoyens, et de sa l’anglais comme premiére langue étrangére au secondaire, a l’exclusion presque totale du frangais, de 1’espagnol, du chinois, de l’arabe, de l’allemand, etc. n’est pas de nature 4 refléter les réalités géolinguistiques internationales. A mon avis, il n’est pas du tout souhaitable que 1’anglo- américain s’impose en tant que seule langue internationale de la planéte, parce que cela équivaudrait, 4 la longue, a l’appauvrissement du patrimoine culturel de l’humanité toute entiére. Si l’on se penche sur la question du point de vue strictement japonais, comment voulez-vous convaincre d’autres pays non-anglophones d’augmenter le nombre de classes de japonais au secondaire chez eux, si dans le méme temps vous persistez ici au Japon a favoriser uniquement la maitrise de la langue anglaise? A ce moment-Ia, iln’y a pas d’équilibre, pas de chinoise constituent prés du quart de la population dumonde, que (sauf au Brésil et en Guyane francaise) presque tous les pays d’ Amérique latine sonthispanophones, et que plus de 30 pays sur quatre continents sont francophones, dont la moitié de |’ Afrique. Vous et vos collégues au Ministére de 1’éducation a Tokyo, vous tes sans doute parfaitement au courant de Lous ces fits, Sata Jose croire que je parle au nom de la plupart des ¢ scons ad langues autres que!’anglo-américain quand ne le FOnnatt que vous n’hésiterez plus 4 faire augmenter le nombre de colléges et de lycées oi les éléves pourront étudier d’une fagon vraiment soutenue, les uns le frangais, les autres l’espagnol, encore d’autres I’allemand, lerusse, le coréen, le chinois et ainsi de suite. Etcela sans se faire pénaliser pour leur choix minoritaire au moment des grands examens d’entrée a 1’enseignement supérieur, Ce qui est actuellement, me semble-t-il, la triste réalité. J’espére que ces quelques réflexions sincéres vous incite- ront a améliorer bient6t ce domaine de l’enseignement secon- daire japonais. Veuillez croire, Madame, Monsieur, a l’expres- sion de mes sentiments distingués. Raoul F. Holland _ «Nous pensons que ce modéle avec vue sur l’extérieur va donner l’impression aux gens de faire partie intégrante de la communauté, un modéle extraverti plut6t qu’introverti», explique Richard Archambault en faisant allusion au modéle non conventionnel d’une bibliothéque circulaire et non rectangulaire et avec vue sur la ville. Le modéle gagnant évoque l’origine de notre civilisation et invite 4 la détente avec son jardin public au sommet du batiment. Le nouvel édifice accueillira la présente collection d’un million de livres de la bibliothéque de Vancouver, une quantité qui doublera au cours des 30 prochaines années selon les prévisions. Le Colisée littéraire sera réparti sur sept étages auquel sera adjoint un immeuble de bureaux du gouverne- ment fédéral de 21 étages. Le coiit de la construction est évalué 4 100 millions de dollars. Les _ travaux devraient débuter en 1993 et se terminer en 1995. La nouvelle bibliothéque sera construite en face de l’édifice de Radio-Canada sur le rue Hamilton. Vendredi 24 avril 1992 Le Soleil de Colombie — Soleil de Colombie Le Le seul journal en francai la Colombie-Britanni Président-directeur: Jacques Baillaut Rédacteur en chef: Daniel Bélanger Coordonnateur administratif: Jacques Tang Journaliste: Renaud Hartzer Réalisation, mise en page: Suzanne Bélanger Correspondant national: Yves Lusignan (Agence de presse francophone) Collaborateurs: Claudine Lavallée, Tima Sekkat, Jean-Claude Arluison, Jean-Claude Boyer Collaborateurs Arts et spectacles: Marie-Louise Bussiéres, Nigel Barbour, Marie Michaud, Lyne Vigneault, Marc Foumier, Ouverture du journal: 9h 4 17h, du lundi au vendredi Toute correspondance doit étre adressée au Soleil de Colombie, 980 rue Main, Vancouver, BC, V6A 2W3. Les lettres a la rédaction seront publiées 4 condition que leur contenu ne soit pas diffamatoire et qu'elles soient signées. Tél: (604) 683-7092 ou 683-6487. 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