rs pbslatesaty Une rencontre enrichissante (Suite de la p.1) de faire de commentaires a ce sujet, mais beaucoup eu- rent souhaité que cet évé- nement typiquement cultu- . rel n’ait pas été utilisé comme plate-forme politi- que. Enfin, pour clore cet évé- nement majeur de la culture francophone mondiale, une remise de décorations a été organisée pour récompenser ceux qui,toute leur vie, ou la majeure partie de leur vie, ont oeuvré pour la défense et le développement de la culture francophone en Amérique. Parmi ceux qui avaient été choisis, nous avons noté particuli¢rement M. Wilfrid Beaulieu, qui a été décoré a titre posthume; il a dévoué sa vie a la francophonie par Yintermédiaire de son men- suel “Le Travailleur” qu'il publiait 4 Manchester, au New Hampshire. Pour le Canada: Mme Jeannine Séguin, présidente de l’ACFO, asso- ciation canadienne-frangaise de l'Ontario. M. Tate, représentant de la Louisiane, si je ne fais pas erreur. M. Roméo Panne de la Caisse Populaire de Mail- lardville et Directeur Géné- ral du Conseil de la Coopé- ration de la Colombie bri- tannique qui a été récom- pensé pour les services qu'il a rendus depuis de nombreu- ses années a la francophonie de notre province et d’ail- leurs. En conclusion, nous pou- vons dire que cette rencon- tre qui figurera maintenant sur le calendrier annuel des événements francophones est une occasion unique pour les participants de prendre | conscience des dimensions, de la vocation, et des aspi- rations réelles des peuples francophones, non plus a - l’échelle paroissiale, régiona- le ou nationale, mais a une dimension mondiale qui va étre bénéfique a tous, a la fin du compte _ individuel- lement. M. Gilbert Elophe est Coordonnateur Culturel a la Fédération des Franco- Colombiens. Rencontre des peuples francophones (Suite de la p.1) évite aux peuples de devenir de facon humiliante le champ ‘d'action d’un musée”. Mme Marie-Magdeleine Carbet, écrivain martini- quais fit un trés intéressant exposé sur la parenté du eréole et du francais. Par contre, en écoutant M.Roger Gaillard, rédacteur en chef du journal “Le Nouveau Monde” de Port-au-Prince, Haiti, les participants étaient plutét perplexes, ne sachant trop s'il était pour ou contre l’usage du fran- cais dans son pays. Mme Jeannine Séguin, présidente de 1’Association Canadienne-frangaise de l'Ontario, dans une allocu- tion courte et précise, parla de l’importance pour les communautés francophones de développer leurs propres institutions et critiqua ver- tement les autorités onta- riennes pour leurs lenteurs 4 élargir les droits des franco- ontariens. M. Ambroise Kom, du ‘Cameroun, professeur au centre d’études de ce pays dans une conférence sur “La langue francaise en Afrique noire post-coloniale” fit res- sortir que si le frangais était la langue de communication entre les différentes tribus composant son pays, elle n’était connue que par une minorité de la population qui, dans ses occupations quotidiennes, se sert de ses dialectes particuliers. Le conférencier principal fut M. Edgar Faure, ex- président de l’Assemblée Nationale de France et main- tenant membre de |’Acadé- mie frangaise. Si, au début de sa confé- rence, il déclarait que: .“Depuis des siécles, les apo- logistes de la langue fran- caise se sont attachés a faire valoir ses qualités excep- tionnelles comme instru- ment d’expression et cer- tains se sont attachés a mettre en lumiére ses méri- tes singuliers en tant que support de culture. On en déduisait jadis, tout naturel- lement qu'elle pouvait pré- tendre a une sorte de pri- mauté. Cette conclusion’ s’accor- dait d’ailleurs a la réalité, puisqu’au dix-huitiéme sié- cle, elle était tenue comme langue universelle de cultu- re (dans une conception, il est vrai, européo-centrique de la culture) et qu’au dix- neuviéme siécle, elle fut reconnue comme langue internationale par les diplo- mates et les postiers. Depuis quelques décen- nies, l’esprit quelque peu triomphaliste qui accompa- gnait ces éloges a fait place a une certaine préoccupation défensive, et ce en raison de l'avance prise par la langue anglaise”. Il rassura son auditoire en affirmant: “Si le soleil s’est couché sur certaines parties de ce que nous considé- rions comme notre démocra- tique empire, sa lumiére pour nous n’est pas éteinte et la chaleur de ses rayons n’est point attiédié. Mon expérience person- nelle me fait sentir que la francophonie a pris au cours des deux derniéres décen- nies un élan nouveau. Nous pouvons envisager son ave- nir avec confiance. Ce fait dépend de nous”. Il suggéra qu'un moyen serait la création d’une aca- Robert Stanfield chargé de régler lacrise canado-arabe (S.O.P.) M. Robert Stan- field, ancien chef du Parti Conservateur, a été nommé @a la téte d’une mission spéciale chargée - d’étudier tous les aspects ROBERT STANFIELD de la question arabe, de consulter tous les intéres- sés et de formuler d'ici la fin de l'année 1980 ses recommandations au gou- vernement. C’est a la_ suite d’une rencontre avec les démie de la Francophonie ot les académiciens seraient re- présentatifs de la francopho- nie internationale. Dans son allocution au banquet cloturant la rencon- tre, M. Camille Laurin décla- rait aux participants “Le cheminement que vous avez fait ensemble au cours de cette Rencontre, la réflexion a laquelle vous vous étes adonnés, les idées que vous avez échangées, la communi- cation qui s'est établie entre . vous tous, les connaissances dont vous vous étes enrichis, les nouvelles que vous nous avez apportées de vos com- munautés et pays respectifs, rien de tout cela ne saurait se perdre. Car la riche semence que vous laissez en notre terre, les messages de coopération et de fraternité que vous transmettrez 4 votre retour chez vous, seront des fer- ments, des germes qui, plus que des promesses, feront éclater leurs fleurs et donne- ront des fruits”. Il termina en déclarant que di au succés de la ren- contre, son gouvernement avait décidé de rendre insti- tutionnelles et annuelles ses Rencontres de Québec. Outre M. André Piolat, directeur du Soleil de Colom- bie, la Colombie britannique était représentée par: .le R.P. Robert Godard .M. & Mme Jean Riou .M. & Mme Roméo Paquette .M. Gilbert Elophe .M. Gérard Lavallée .M. Séverin Gaudet .M. Roger Gaudet .M. Gilles Pellerin .M. André de Gagné ad SEN? +, i z tu! & . t Le Solel de Colombe, vendred 13 jailt 1979 5 “LE MONDE DES PLANTES” ambassadeurs de la tigue des pays arabes, de |’Egyp- te et d’Ilsraél que M. Clark a légué & son successeur la responsabilité du dos- sier. Aux termes de ces rencontres, le premier mi- nistre émettait un commu- niqué précisant le mandat de M. Clark: ‘‘En tant que représentant spécial du gouvernement, il en- ‘trera en contact avec les gouvernements du Proche- Orient et d’autres pays isimamiques, avec les Nations-Unies, avec nos alliés, avec les gouverne- ments provinciaux du Ca- nada, les milieux d'affaires et tous les autres groupes concernés. ainsi qu’avec ceux qu’il jugera & propos de consulter’’. La mission de M. Stanfield débute a l’au- tomne et ce dernier doit faire rapport de ses travaux d’ici un an. Atelier d'information et de vulgarisation sur les plantes d'‘intérieur et d’extérieur avec André CHOLLAT les mercredis 18 et 25 juillet de 19h30 4 21h30 au 17 Broadway Est, Vancouver. (2 blocs de Main, vers I’ ouest) Réservations 872-0929 entre 19h00 et 24h00. iv Postes Canada A compter du 1° juillet 1979 Le metre est | ux Postes! — Le systeme_ est nouveau, les taux de base sont les mémes. Canada et Etats-Unis lettres jusqu’a 30 grammes 17 cents imprimes y compris les cartes de souhaits jusqu’a 50 grammes - 15 cents: Autres pays aérogrammes et lettres jusqu’a.20 grammes ' 35 cents Pour tout autre renseignement, adressez-vous a votre bureau de poste. Canada Post ~ Canadit anc