—NFoRMATION Le SoLeit DE CoLomBiE, VENDRED! 21 mai 1993 - 3 La gréve des enseignants a Vancouver 100 000 eleves en vacances forcees Depuis le 10 mai, les enseignants de Vancouver et de Surrey ont déclenché une série de gréves tournantes qui ne sont pas prés de se terminer. Les revendications sont nombreuses. Les différents médiateurs nommés pour régler ce conflit ne semblent pas trouver une solution au probléme. Suite a la findes pourparlers entre le syndicat des enseignants et -Ja commission scolaire de Vancouver(VSB), cela faita présent plus de 10 jours que les 3200 enseignants sont en gréve. Le médiateur Brian Foley, nommé par le ministére, déclare que les deux parties ont de nombreux différents et que les négociations seront difficiles. Les professeurs, membres de la British Columbia Teachers Association (BCTF) et de la Vancouver Elementary Schools Teachers Association (VESTA), qui sont les deux syndicats les plus importants, ont appelé a la fermeture de toutes les écoles de Vancouveretdesa banlieue, privant de classe plus de 100 000 enfants. “Il n’y a pas d’argent pour les augmentations de salaires que les enseignants demandent” explique le médiateur Brian Foley. “Au-dela des considérations financiéres, c’est du bien-étre des enfants et de la qualité de V’enseignement dont il est question”, dit Louise Lavoie, professeur en immersion frangaise, 4 l’école Sir Matthew Begbie. “Ce dont ont besoin les enseignants, c’est d'aide”, ajoute-t-elle. D’aprés les professeurs, le maximum tolérable pour conserver une bonne qualité d’enseignement serait de 23 éléves par classe, la moyenne est, actuellement de 28. De plus, l’embauche de personnel supplémentaire serait nécessaire pour prendre soin des enfants qui demandent une attention particu- ligre, comme certains handicapés * ou d’autres présentant des troubles de compréhension et qui sont trés souvent en grand nombre dans les classes. Toujours d’aprés les profes- seurs, il faudrait limiter 4 deux par classe, les enfants “a problémes”, ceux-ci s’intégre-raient plus facilement. Aprés les coupes budgetai- res des derniers mois, de nombreux postes ont été supprimés ou n’ont pas été renouvelés. C’est le cas des bibliothécaires, qui perdent leur emploi, chaque fois qu’une école passe sous la barre des 400 éleves. Le ministre du travail, Moe Sihota, se déclare €tre dans l’incapacité de changer le systeme pédagogique a l’échelle de la province.”Cela coiiterait entre 50 et 200 millions de dollars”, dit-il. Malgré I’inflexibilité du gouverne- ment, les syndicats persistent et restent sur leurs positions. Pourtant la ministre de l’éducation, Anita Hagen, reste optimiste quant a Vissue du conflit. “J/ est évident que quelque chose doit changer, on s ‘yemploie...ilesthorsde question que les étudiants perdent leur année scolaire” dit-elle. D’uncdété comme del’autre, syndicats et ministéres s’entendent pour parler d’un malaise au sein du systéme éducatif de la Colombie- Britannique. L’autre grande préoccupation, est la proportion importante de jeunes (environ 60% des étudiants de |’élémentaire et du secondaire) qui n’ont pas l’anglais comme langue maternelle. Ceci conjugué 4 une classe surpeuplée comportant des éléves nécessitant une attention particuliére, a pour conséquence un désastre scolaire trés souvent définitif, surtout pour les enfants provenant de milieux défavorisés. C’est le cas, par exemple, de l’école Britannia dans le Downtown Eastside. Le premier ministre Mike Harcourt reconnait lui-méme que des changements s’imposent, “il y a peut-étredu gaspillage au seindu CRIC Avis public } Canada Avis public CRTC 1993-57. Le Conseil annonce par lapresente qu'il a regu des demandes de renouvellement de licence de cable, certaines avec modifications. Ces licences expirent le 31 aolt 1993. 26. NORTH ET WEST VANCOUVER (C.-B.) Démande (92121 4300) présentée par SHAW CABLESYSTEMS (B.C.) LTD., #480 - 171, West Esplanade, North Vancouver (C.-B.) V7M 3J9. EXAMEN DE LA DEMANDE : 1471, ave. Pemberton, North Vancouver (C.-B.). 39. VANCOUVER (C.-B.) Demande | (92137110) présentée par ROGERS CABLE T.V. LIMITED, 1, promenade Valleybrook, 58me étage, Don Mills (Ont.) M3B 2S7. EXAMEN DE LA DEMANDE : Tour Rogers Cantel, Eaton Centre Metrotown, 1600 - 4710, Kingsway, Burnaby (C.-B.). La demande et les renseignements sur le processus d'intervention sont disponibles en communiquant avec la salle d'examen du CRTC, Edifice central, Les Terrasses de la Chaudiere, 1, promenade du Portage, Piece 201, Hull (Qc) J8X 4B1,; et le bureau régional du CRTC : 800, rue Burrard, Piece 1380, C.P. 1300, Vancouver (C.-B.) V6Z 2G7. Les interventions écrites doivent parvenir au Secretaire général, CRTC, Ottawa (Ont.) K1A ON2 et preuve qu'une copie conforme a été envoyée a la requérante le ou avant le 8 juin 1993. Pour de plus amples renseignements, vous pouvez contacter les Affaires publiques du CRTC a Hull au (819) 997-0313, Fax (819) 994-0218, ou le bureau regional de Vancouver (604) 666-2111. ivi . Canadian Radio-television and Telecommunications Commission Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes VSB”, a-t-il dit, faisant allusion aux importantes dépenses du Vancouver School Board. Quoi qu’ilensoit, endépitde]’ ultimatum lancé au gouvernement par la coalition enseignante, la situation piétine et méme si c’est pour leur bien, ce sont les 45 000 étudiants de Surrey et les 55 000 de Vancouver qui continuent de trinquer. Pour | instant, le mouvement de gréve se limite 14. Mais déja en province, le ton monte. Burnaby, Delta, Abbotsford et Coquitlam commen- centa emboiter le pas. Siuncompro- mis n’est pas rapidement trouvé, ce sont les écoles de toute la Colombie- Britannique qui pourraient fermer. Pierre Longnus Les 10 ans de la Chambre de commerce JEUDI 13 MAL, VANCOUVER. C’est autour d’un vin et fromage que les membres et les amis de la Chambre de commerce franco- colombienne de Vancouver ont célébré dix ans d’ activités au bord du Pacifique. Prés d’une centaine de personnes s’ étaient rassemblées dans la Galerie Diane Farris pour féter I’événement. Vincent Pigeon, président par intérim, en a profité pour appeler les gens d’affaires francophones a se rassembler. Lieu de prestige pour le jeu et le divertissement en général, le Casino de Montréal, qui ouvrira ses portes & U'automne 1993, entend offrir a sa clientéle des services dignes d’un établissement de classe internationale. C'est pourquoi la Société des Casinos du Québec inc. (filiale de Loto-Québec) désire recruter des personnes expérimentées @ titre de SUPERVISEUR(E)S DE CROUPIERS Votre réle consistera 4 vous assurer du bon déroulement et de l’intégrité des jeux et d’étre a l’affit de toute irrégularité. Vous aurez a développer et 4 maintenir d’excellentes relations avec la clientéle. Vous vérifierez et approuverez les transactions. De plus, vous aurez la responsabilité de la formation et du perfectionnement des croupiers. Vous devez avoir un dipléme d’études collégiales en administration jumelé 4 un an d’expérience comme superviseur de croupicrs, ou un dipléme de secondaire V et six ans d’expérience pertinente (expérience de croupier ct de superviseur). La préférence sera accordée aux candidats(e)s bilingues (anglais, frangais). Une formation linguistique sera offerte aux personnes unilingues retenues, qui devront par ailleurs réussir un examen vérifiant leur apprentissage linguistique dans les douze mois suivant leur engagement. Par ailleurs, vous devez faire preuve d’un sens éprouvé du service a la clientéle, d’une intégrité irréprochable (qui sera vérifiée au moyen d’une enquéte de sécurité), d’un sens marqué de l’observation, ainsi que d’une trés grande facilité pour les communications. Enfin, vous devez étre disponible pour travailler le jour, _le soir et les fins de semaine. Conditions salariales ; de 38 283 $ a 47 854 $, 40 heures/semaine Veuillez acheminer un dossier de candidature complet, incluant une photocopie de l’original de vos attestations d’études, avant le 28 mai 1993 4 la : Société des Casinos du Québec ine., Service des ressources humaines, 500, rue Sherbrooke Ouest, bureau 1650, Montréal (Québec) H3A 366. S3O.CT ET fae Ss CAs! NOS. Dal OULBEC INC. Nous souscrivons au principe de |’équité en emploi.