te tena aces a ae ae... aan Oe __ pn ae ee ye Ca a ee ae - ¥ & LE SOLEIL de vancouver SEUL HEBDOMADAIRE DE LANGUE FRANCAISE DE VANCOUVER Directeur-Rédacteur: André Piolat Publicité: Jacques Baillaut Rédaction: Jean Riou, Roger Dufrane Yvonne Abgrall,L.Maicoux Yves Trividic Caricaturistes:Jim Nagy,Eve Tonner LE SOLEIL DE VANCOUVER est publié par: Le Soleil de Colombie Ltd. 661 est 15éme avenue, Vancouver,10,C.B. Prix: 15¢ le numéro Abonnement: 1 an; $6.00 Pour tarif des annonces téléphonez a: 879-2814 par le Conseiller Municipal, Tous les membres du Conseil Muni- cipal ont regu une lettre de Mr. Wil- son, président de "Schenley Holdings Company", propriétaire d'une douzaine dtimneubles dans le "Jest End" de Van- couver, N'importe quel propriétaire sen- tira les larmes lui monter aux yeux a la lecture de cette lettre ,en réali- sant = tristesse de son sort, » Wilson, un "fils de notre vil- le" a a "toujours éte un bon ci- toyen(pour traduire ses propres mots) est profondément troublé par l'’@ablis- sement d'un committé chargé d'exami- ner les plaintes en matiére de loca- tion et l'adoption de régles applica- senses cataires — — . ePOSs.-2-.-7- As son avis, ce ne fut pas la dé- cision democratique de la majorité du Conseil. Tl affirme qutune "minorité du Conseil forga la majorité A prendre ces décisions a contre coeur",de plus, pt prétend que cette soa sank mino— rité a l'intention de "socialiser l'habitat" a Vancouver. M. Wilson est particuliérement en colére du fait que le Conseil Muni- cipal a fixé le dépot maxinum de loca- tion a 25 dollars. D'aprés lui, ce dépét devrait at- teindre 200 dollars,car c'est une "fo- lie couteuse" et une perte de temps d'amener les locataires 4 la cour en cas de dommages, L'explosion de colere de Mr, Wil- son me rappelle les protestations de ceux qui, dans le passé, prédisaient la ruine du pays quand il fut ques- tion d'abolir l'emploie des enfants dans l'industrie, d'adopter des lois régularisant les conditions de tra- vail, fixant le salaire minimum, et prévoyant une compensation aux vic- times d'accidents industriels. Ces némes gens s'opposent égale- ment & 1'établissement de Commissions d'utilité publique, destinées A proté- ger le grand public contre 1l'exploita- tion, Plus récemment, rance Hopital" et 1'Assurance Sociale qutils etecRnenn Dans tous ces cas, les adversai- res d'une législation progressive criérent au "socialisme" et 4 la "rui- ne", 1 semble cependant que notre sy stéme de l'entreprise libre a survé— cu & toutes ces "menaces", La vérité est que le Conseil Mu- nicipal di établir une Commission spé- Cciale en raison de l'attitude de cer- tains propriétaires qui exploitaient Harry Rankin. . en dépot étaient ctest "1'Assu- FEFDITORIAL Francophones et anglophones également a blamer La confrontatior entre anglorho- nes et francophones, sur le probléme de la langue d'enseignement a Saint- Lécnard, a” rink “env emeute,., Gest regréteble, mais il fallait sty ate tendre,. Qui doit-on bldmer? Les -deux partis sont également coupables,mais le vrai responsable est ce systeme scolaire qui divise les éléves sur le plan reiigieux, Ce systene, qui, sans doute, en sor CEMpS, @ eu sa raison dtbtzo, est € notre 6poque wo ae ec et de bi] inguisme,deve-— nu un anachromisme, IL est» grand temps cue la kapelon se fasse sur la langue et ron la gelseeens M, lemieux, avec «sa Ligue pour Ltintégration Seer a attiré l'at= tention de ses eoneivoners sur l'an— glicisation des éléves Néo-Canadiens et Canadien-francais par ce systeme et, sur le fait cue la langue anglai- se ne jouit dtaucun droit juridique dans les écoles de la Commission ca- thclique, Il ne s'agit en vérité cue d'une feveur que les Québécois accor= dérent dans le passé 4 leurs co=reli- gicnnaires Irlendais, Faveur que, par la suite, certains membres du clergé anglophone repayérent en per— sécutant des Gareanenerra te 1is hors du Quebec-tel ce Mgr Micheel Fallon,- évéque de diocése de London, Ontario, de 1909 a 1931. Ayant atteirt son but, M, Lemi- leurs locataires sans pitié a la fa- veur de la pénurie de _logeuents. Les sommes exagérées demandées souvent confisquées pour les motifs les plus futiles et devenaient une autre forme de revenu,. Les propriétaires qui furent in- tegrés envers leurs locataires, n'ont rien 4 craindre,les autres se verront fixés des limites comme il se doit, Jusqu'a présent, des propriétai- res étaient libres de traiter leurs locataires selon leur bon plaisir,et ceux-¢i n'avaient aucun recours. Maintenant il existe un tribunal auquel les deux partis ont accés, Mr, Wilson dit ne pouvoir approu- ver aucune décision du Conseil Munici- pal conduisant vers la "Socialisation et le controle" de "l'entreprise li- bre", Il se dit convaincu que les élections provinciales du 27 aott ont (suite page 11,AFFAIRES.....) eux aurait du temposisé, malheureuse~ ment,ij doit maintenant stapercevoir qu'un mouvement contestateire fai- sant appel au fanatisime , est conie une avalanche,facile 4 démarrer mais impessible 4 arréter, M, Beale, de Son cdté, aurait fait beaucoup plus pour la bonne en- terte et la preservetion de la lan— gue anglaise au Quebec, s'il avait concentre les efforts de son Associe~ tion des parents anglophones 4 faire changer le systéme scolaire et a Sta- blir la division des éccles - 26 sur la langue plutot que la Eaten Ia décision de M, Cardinal, mi- nistre de 1'Education,d'outre-pesser IMM, Lemieux et Beale et de négocier directemert avec les parents bien que justifiable, n'est qutun reméde temporaire, M, Lemieux est maintenant aux prises avec la justice, tant guta M, Beale, nous 1'invitons @ venir 4 Vane couver, ou s'il est sincere dans ses convictions du droit des parents 4 faire instruire leurs enfants. dans Ja langue de leur choix, i traveil- leraz avec eutant de zéle a soulever 1'élément anglcphone en faveur de 1! obtention,non pas pour des immigrants mais pour des Canadiens de langue francaise de ce droit, de faire ins— truire leurs enfants dans leur e maternelle, ee By André Piolat Trop de francais dans les écoles de Toronto Ltenseignement obligatoire du francais a tous les enfants de Toron- to de la 5éme 4 la.Seme année est remis en question. Certains membres de la Commission Scolaire de Toronto y voient un gaspillage de temps et d'argent. Les commissaires ont demandé un rapport détaille sur’les progrés du francais par rlé depuis que les cours obligatoires ont été mis sur pied il yashans. Ces cours consistent en une yeriode culate Son de 20 minu- tes. Plusieurs commissaires croient ue les cours de francais devraient etre dispenses qu'a ceux qui y sont intéréssés, ABONNEZ-VOUS AU: SOLEIL dan- ——