a LE SPOR Les Canadiens...des “"senteux de piastres’'! Un peu partout dans la Ligue Nationale de Hockey on frion, Gerry McNeil, Jean Béliveau, Henri Richard, Frank commence 4 s‘énerver. La raison? C’est qu’en ce temps-ci de Mahovlich, Kenny Dryden, etc...! l'année les Canadiens ont le don de repartir sur le sentier de la guerre. C'est dailleurs bel et bien ce qui se produit. Depuis quel- ques semaines les joueurs de Scotty Bowman ont remporté d’éclatants succés, Avec le jeune et miraculeux cerbére Ken Dryden en téte les Tricolore donne I’impression d’étre un “engin 4 vapeur’. devant lequel, rien ne résiste. Une défaite ou un match nul ici et la... mais surtout de nombreuses vic- toires! ! ! Méme quand les Canadiens affichent une tenue banale — ils réussissent 4 remporter “les marbres”! C’est pourquoi les magnats d’équipes comme les Bruins de Boston, les Rangers de New York et les Black Hawks de Chicago se “posent” de nombreuses questions par le temps “ qui court. Un représentant des Black Hawks de Chicago (qui a de- mandé 4 faire son nom) nous a révelé: “Yous savez, c’est une tradition chez les Canadiens d’étre a leur meilleur dans les matches d‘importance. D’une facon ou d'une autre ils comptent toujours sur des vedettes qui se surpassent tout particuliérement dans les matches des séries. “Maurice Richard fut sans contredit le plus grand de tous. Puis il y a eu des gars comme Dickie Moore, Bernard Geot- “Au fait tous les gérants des clubs adverses sont convain- cus que les joueurs du Canadien sont des “maniaques” des grands honneursf “C’est-d-dire qu’ils sont avant tout des “senteux de plas- tres” Dés qu’ils réalisent qu’un “dollar ou deux” sont 4 lenjeu... ils s‘avérent invincibles. “Evidemment il y a plus que la “piastre’! Car les Cana- diens ont également 4 maintenir leur réputation de “cham- pions parmi les champions”. Je sais que le hockey est aussi tres populaire dans la majorité des autres villes de la L.N.H. — mats, 4 Montréal, c’est beaucoup plus que cela. “La-bas le hockey ce n’est pas vraiment un sport — mais plut6t une sorte de religion. Et a vrai dire je ne les blame pas personnellement personne (dans ma vie) ne m’a procuré tant d’émotions que Maurice Richard. Je vous assure qu'il y en aura jamais d’autre comme lui. “Mais le Canadien compte tout de méme encore sur de nombreux et talentueux hockeyeurs... des gars qui suivent les traces du “Rocket”. Oui, ce n'est pas un cadeau que daft. fronter les Canadiens de Montréal dans les séries éliminatoi- res. : “Ceci ne veut pas dire que nous avons déja lancé la “ser- viette dans l’aréne” ou que nous avons capitulé 4 I’avance. AVANT veovrau r Jarry TOUT Loin de /a. “Mais il est bon de se méfier de ces “Canadiens”. Puis i! ne faut jamais mésestimer son adversaire. -“A noter que le Canadien nous a défait en finale de Ia cou- pe Stanley.. le match décisif étant disputé “chez nous”, au Stadium de Chicago. “Ce qui n’a pas été sans humilié nos joueurs. Et que pen- ser des Bruins de Boston qui ont aussi perdu (en semi-fina- le) le match décisif contre les Canadien au Garden de Bos- ton? “I est donc a prévoir que si l’occasion se présente et Chi- cago et Boston voudront se venger des Canadiens dans les séries 71-72. Et je suis convaincu que I’un ou lautre y arri- vera. C’est du moins mon opinion). Moi je n’ai que-ceci 4 dire: Chicago, Boston ou New York “checker vos claques/ ” WS POTINS ET RUMEURS de Jean-Paul Jarry... DES PRETRES “‘SUR PATINS” Un groupe de prétres (catholiques) viennent de terminer une tournée de hockey en Allemagne de I’Ouest avec un re- cord de deux victoires et une défaite. Ils ont remporté des victoires de 7-2 et 8-4 pour ensuite baisser pavillon 6-4 devant un groupe de soldats canadiens. Au court des huit derniéres années les “‘prétres”? ont récol- té plus de $1 million pour différentes oeuvres de charité dont |’Armée du Salut, les hopitaux pour enfants blessés ou arriérés, etc...! Une bonne action... quoi! ET DE QUATRE AUTRES Les North Stardde Minnesota viennent de signer quatre autres joueurs pour la prochaine saison (72-73). Ils sont: Le défenseur Barry Gibbs, le centre Bennis Hextall et deux joueurs des Barons de Cleveland, Buster Harvey et Fred Barrett. C’EST LA PREMIERE FOIS Pour la premiére fois dans lhistoire du hockey majeur (Ligue Nationale) trois joueurs d’un méme trio ont franchi le cap des 40 buts. Il s’agit de la ligne d’attaque formée de Rod Gilbert, Jean Ratelle et Vic Hadfield. Ratelle, inactif pour la balance de la saison a la suite d’une blessure a une cheville a 46 buts, Vic Hadfield 43 buts et Rod Gilbert 41 buts! IL A REPRIS ESPOIR Aprés avoir connu un début de saison plutot “ordinaire” Pete Mahovlich a repris espoir. : I] y a quelques semaines a peine Peter ne pensait pas qu’il lui serait possible d’égaler son record de la saisnn derniere a- lors quwil y allait de 35 buts. Muis grace 4 une poussée vertigineuse voila que Pete en est aujourd’hui (au moment d’écrire ces lignes) 4 un total de 30 buts. Comine il restait encore neuf matches a disputer cette saison pour le Tricolore... Pete pourrait surpasser son re- cord de lan dernier! LE SALON DU CAMPING, Le printemps est presqu’avec nous, avouons-le. Et c’est le Si vous jetez un “p’tit” coup d’oeil sur les statisti- ques de la Ligue Nationale de Hockey vous constaterez que les cerbéres des Black Hawks de Chicago dominent le classement en ce qui a trait aux grands honneurs dans la course au trophée Vézina. C’est que les gardiens Tony Esposito, Gerry Desjardins et Al Smith avaient (au mo- ment d’écrire ces lignes) une moyenne de 2.13 buts al- loués par joute. Les North Stars de Minne- sota et les Rangers de New York venaient au deuxiéme rang avec une moyenne dé- fensive de 2.35 alors que la moyenne des Bruins de Bos- ton était de 2.43. Le duo des Rangers est formé de Ed Giacomin et de Gilles Villemure alors que Minnesota compte sur le trio de Worsley-Maniago-Gilbert. Les Bruins de Boston sui- vent avec une moyenne de 2.43 avec comme “‘officiels” devant leur filet Gerry Chee- vers et Eddie Johnston. Gerry Cheevers avait céci de particulier: c’est qutil a- vait officié devant son filet avec la distinction d’avoir joué 28 parties sans con- naitre la défaite. Vingt-une victoires et 7 matches nuls! Sa derniére défaite (tou- jours au moment d’écrire ces lignes) était survenue le 10 novembre 1971 contre les Hawks. de Chicago. Mais c’est nul autre que Ken Dryden, des Canadiens qui détient les grands hon- néeurs... méme si moyenne défensive est un peu infé- rieure aux autres. C’est que Dryden est celui qui a ‘,remporté” le plus de victoires jusqu ici. Le Canadien avait rempor- té 42 victoires...et Dryden é- tait devant le filet local 4 37 reprises plus le fait qwil était la pour les 13 matches nuls. Et la majorité du temps la moitié de ces matches nuls auraient été des défaites temps de penser au camping. Les mordus du camping ne voudront done pas manquer le prochain Salon du Camping, a la Place Bonaventure, qui aura lieu du 24 mars au 2 avril. Sil faut en croire le Pére de la Sablonniére le Salon du Montréal ... ou ailleurs! ‘Camping 1972 sera le plus intéressant jamais présenté a UN COMBAT A NE PAS MANQUER La prochaine soirée de boxe professionnelle aura lieu au Centre Paul Sauvé le 6 avril prochain. Le sympathique promoteur Regis Levesque nous a assure qu’il s’'agira d'une soirée inoubliable. On sait que le match principal opposera Reynald Cantin au réputé Juan Ramos, de New York. Ken Dryden a recolte le plus de victoires neut-été de la brillante te- nue du cerbére-recrue des Canadiens. Le colosse gardien (6°4”’) du Tricolore en fut directe- ment impliqué que dans six des 14 revers de l’équipe! Le plus sérieux rival de Dryden dans ce domaine est Tony Esposito, du Chicago quia participé a“*27 des 41” victoires des Hawks. Tony a perdu dix matches et pris 4 six parties nulles! Lorne Worsley: le “p tit vieux™ des North Stars de Minne- ota qui sait encore tirer son épingle du jeu! LE SOLEIL, 31 MARS 1972, XV