Vol. I, No'12

URSS

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“NON- PROUFERATION
_ ARMES NUCLEAIRES

Plus de dix ans aprés le vote
par l'Assemblée Générale des
Nations Unies de la résolution
irlandaise recommandant aux
pays membres de se concerter,
pour mettre fin &@ la prolife-
ration des armes nuclsaires,
un projet de traité, agréé par
les deux plus grandes puissan-
ces nucléaires, a été soumis
a 1'ONU. Les deux co=prési-
dents américain et soviétiqe
de la Commission du désarme-
ment, dite commission des Dix-
Huit qii.siége & Gengve depuis
1962, ont, en effet, transmis
Le a5 mars dernier a l'orga-
nisation | internationale le
texte du projet auquel ont
ete joints les compte-rendus .
de séance, ainsi que le "pro-
jet de résolution du conseil:
*de sécurité concernant les
garantiés de sécurité.
Dix-sept pays ont parti-
cipé aux travaux de la com-
missions La France qui fait
partie des 18 pays désignés
par les Nations Unies pour
‘constituer la Commisdon du
desarmement, n'a jamais siége
et nta donc pas participé a -
la discussion de ce texte qu!
elle n'tapprouve ni ne désap-=
-prouve officiellement: et que,

‘voir Armes p.4

3
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7
’
1

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“LE SOLEIL —

de vancouver

* SANS PEUR NI FAVEUR *

FRANCE |

AVEC OU SANS
BOMBE ee

PARIS - Le Gouyernement fran-
gais a annonce qu'il a fait
explosé: un engin nucléaire
de puissance moyenne, diman-=
che dernier, sur son territoi-
re d'essai dans le sud du. Pa-
cifique.
L'explosion est la premie-

re d'une série d'essais en

juillet et aout a la station
de Mururoae Les tests vont se
poursuivre jusqi'a 1'explosion

de la premiere bombe hydrogéne-

frangaise. ;

Le communiqué du gouverne=
ment se lit comme suit : "Les
essais nucléaires de la France
ont repris aujourd'hui au cen-
tre experimental dans le Paci-=

figue. L'explosion d!un. engin
nucléairs de moyenne puissance |
a eu lieu au-dessus du lagon
de Mururoa 8 22.00 GMT (15.00 -
HNP).

La série d'essais nucléai-
res francais a souleve un
tolle de protestations de la
part des gouvernements du Ja-
pon, de 8 Nouvelle-Zélande
et du Pérou.

_ En Frence, les mouvements
anti-nucléaires ont qualifie
ces essais de "fardeau sur le
budget national".
ee

Banquise radioactive .

On se souvient de Ltavion

; américain qui avait survolé no-

f tre territoire A notre insu,

_portmt son bord une cargai-
son de Jbombes nucléaires at qui
s'est 6crasé sur le Groenland.

Ces bombes nucléaires n'ont
jamais été récupérées et gisse-
nt dans le fond de ltocéan arti-
Qube 0

Une banquise s'est détachée
du Groenland et descend le long
de la cote canadienne. Catte
banquise est assurément radio-
active et constitue une menace
pour les pécheries de la cdtes
de 1l'atlantique.

Selon les américains, il n!
y a pas de danger. les autori-
tés canadiennes ne peuvent se
contenter.d'attendre que l'ir=
reparable se produise avant d!
agir. On devrait rendre les
américains respons&les de cet
accident et les menacer d'éva-

voir banquise p.4

siécles

‘dans la concurrence que se livre-

_ tre Dame ou de la perspective des

LE SEUL HEBDOMADAIRE
DE LANGUE FRANCAISE
_ DE VANCOUVER

15¢

le 12 juillet 1968

USA

Vendredi

kk.

aasusdnetS encore, aux yeux
de bien des gens et notamment de
la -plupart des étrangers, Paris
est une ville désuéte, tournée
vers son passé, attirante par son
seul charme de vieille cite, on
y vient en touriste, en flaneur
en amateur d'art ; on ne s'attend
pas & y trouver les prémisses de
la civilisation urbaine du XXIeme

Et pourtant la force de cette
capitale, ses chances de succés

nt des aujourd'hui les grandes
| métropoles europeennes, wrésident
surtout dans ses facultés dtadap-
tation aux nécessités économiques
et sociologiques de demain. Les
hommes d'affaires ou les univer-=
sitaires de. tous pays qui choisis-
sent cette cite.comme lieu de tra-
vail, comme centre privilégié de
rencontre, en témoignent.

En effet, l'image de Paris n!
est plus seulement celle des ber-
ges de la Seine, des tours de No-

Champs Elysées. Elle est aussi
celle du coeur d'une des cina plus
grandes agglomérations mondiales,
d'un centre urbain aux fonctions

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