6, Le Soleil de Colombie, le 25 juillet 1975 Le filage Le filage au fuseau Bien que le rouet existat ' au XIIIé. Siécle, l’usage du fuseau s’est prolongé plus tardivement. Ce petit instrument pri- mitif, en bois tourné, ser- vait A tordre et A enrouler le fil. Avec un fuseau, 1’0- pération était trés lente et il était difficile d’obtenir un fil égal et fin. Il fallait d’abord poser la laine ou la filasse sur une quenouille, sorte .de canne en bois de conifére dont la téte est constituée de 3 ou 4 petites branches recour- bées et fixées 4une tige centrale. La. quenouille é- tait maintenue sous le brasi gauche de la fileuse. Ti - 'rées par la main gauche, les fibres passaient entre le pouce et l’index de la main droite qui imprimait au fuseau un mouvement vers la droite comme pour faire tourner une toupie. Le fil s’enroulait ainsi sur le fuseau. Le rouet accélérera le fi- lage et améliorera la qua- lité du fil. Le filage au rouet Il existe 2 types princi - paux de rouet 4 filer: le rouet A grande roue, ac- tionnée avec la main et le rouet 4 pédale, quipermet de filer en position assise. Parmi les rouets 4 pédale, mentionnons 2 modéles moins courants: le rouet a double-engrenage (2 roues) et le rouet vertical. On procéde de la méme facon pour filer le lin et la laine. Toutefois, certaines ouvriéres éprouvent plus de difficulté A filer le lin, celui-ci étant plus rude; au cours du travail, la fileuse s’humectera les doigts pour assouplir les brins. A cette fin, un godet de bois ou de fer-blanc sera fixé au rouet. 4 TINY Ths PE TN , LE FAISEUR DE ROUETS Bronze LE FILAGE AU FUSEAU F L’Almanach du Peuple, 1917 2136 W. 4th AVE, VANCOUVER B.C. SAM. 10h00 a18h00 EON oy’ DEMANDEZ MARC REATORS MACRAME, PERLES, ‘ CORNER MATERIEL D'ARTISTE, FOURNITURES A BOUGIES CABCASSES METALLIQUES LUN.-VEN. 10h00 a 21h00 A POUR UN SERVICE EN FRANCAIS, LAINE, BATIK, IN ~ POUR LAMPES, ETC. LW IN 732:3754 Alfred Laliberté (1878-1952) Musée du Québec Les ideogrammes par Ron HOLLAND Dans ce 3éme article, par lons de montagnes, de ri - viéres et de foréts. Tou- tes les trois, elles font la beauté de notre incompa- rable Colombie! Les figures 2 et 4 signi- fient évidemment la mon- tagne et la riviére. Re- marquez qu’en chinois, ainsi qu’en japonais, les caractéres n’ont pas. de pluriel comme |’ont les mots du frangais. Il faut donc d’autres idéogram - mes si l’on tient A préci- ser la quantité. Par con - CHRORIQUE D'ARTISARAT _ ROUETS En bois franc solide VAN. QURS PAR FRANCOIS BORDUAS ST-MARC, Co de VA CHERES Kivitre Richelieu ~ fous fous rapports, pour 20 ans ~ Charles, Co enet: (abriques en bois et garantis M francois Borduas, qui fabrique ces Rovet~ depuis 30 ans a & sint® ‘ de Saint-Ilyacinthe, a transporte son Ctabliasement A Saint- Mare. le ler décembre 1903. “ M. FRANCOIS BOROUAS Rae TES ET —— —_s CHAQUE ROUET est accompagné de DEUX FUSEAUX Seul agent & Ottawa : Kenneth McDonald, Market Square Soul agent @ Joliette: D, BALINET L’Almanach du Peuple, 1905 Pour actionner le rouet a grande roue, la fileuse se tient debout et appuie sur les raies avec les doigts. Le mouvement entrafine la rotation du fuseau, grace 4 la corde qui relie la roue A la ‘‘noix’’ (petite roue a sillon) du fuseau. Il n’y a pas de sillon creusé sur la grande roue: aussiutilise- t-on une corde simple, bien tendue, afin de maintenir l’engrenage. L’ouvriére se place derriére la roue qu’elle tourne de la main droite, et tirelesfibres de la main gauche, les tordant entre ses doigts. Le rouet 4 grande roue cé- da la place au rouet 4 péda- le. Toutefois, dans certai- nes régions, on l’utilisait de pair avec le petit rouet pour préparer le gros fil de laine. Le type courant de roueta pédale n’a qu’une roue de 20 (Slcm) a 30 pouces (76 cm) de diamétre, creusée de 2 sillons, comme la noix AS IR y aa iA ¢ WY Ss, % Ln Ad Ase NOR de son fuseau. Les plus ru- dimentaires n’ont qu’un sillon. ' La corde assure l’engre- nage. du rouet: sa fabrica- tion et sa tension influen - cent la ‘‘maniére’’ de fi- ler. Une seule corde pas- se dans les 2 sillons de la roue et de la noix, car on ne saurait donner la mé- me tension a4 2 cordes dis- * tinctes. Une bonne corde de rouet est composée de 2 fois plus de brins de lai- ne que de brins de lin. Une -poignée de. bois, 4 pas de vis, entrant dans la table du rouet derriére le fuseap, ajuste l’engrenage 4 la tension voulue. La fileuse imprime d’a- bord un mouvement 4 la roue, puis elle active — le rouet au moyen de la pé - dale et le filage commence, l’ouvriére étirant la laine ou le lin en le tordant leé- gérement entre ses doigts. Quand le fuseau ‘‘envale bien’’ il en résulte un beau fil égal. Le fil de chafhe doit étre tordu davantage que le fil de trame car c’est le fil de chafne qui sera ourdi puis monté sur le métier. Aussi, faut-il que les brins soient solides et glissants, moins souples qu’un fil de trame. - FRY WAR - hae . Chinois séquent la fig. 5 exprime l’idée de ‘‘l’arbre, un ar- bre, les arbres, des ar- bres’’ selon le contexte. En écrivant deux arbres - (fig.6) vous avez un bos- quet, un bois. Puis en for- mant le caractére de la fig. 7, vous avez toute une forét. Pour les arbres diffé- rents, l’on emploie le signe de la fig.5, comme radical, €n y ajoutant des traits dif- férents. pour désignerle cédre (fig.8), lepin (. 9)et ainsi de suite. aed oe pote” on eo