une fin de semaine derniére page. ITT 1968 PAR ANDRE PIOLAT _ dresse ~- conversation. Tour d’horizon avec Marie Bourgeois «Un optimisme prudent s impose» Marie Bourgeois, vice-présiden- te de la Fédération des Franco-Colombiens a assisté a Assemblée générale annuelle de la Fédération des Franco- phones hors-Québec qui se tenait 4 Ottawa. Nigel Barbour s’est entretenu avec elle et le bilan de_ cette N.B.: «Mme Bourgeois, quel est l’avantage d’étre membre de la Fédération des Francopho- nes hors-Québec?» M.B.: «LaFFhQest un réseau d'information, donc un appui pour nous dans nos problémes ici en Colombie-Britannique. La FFhQ anotamment été solidaire dans la récente affaire de la Saskatchewan et dans le passé, elle a déja appuyé les Franco-Colombiens». N.B. «Est-ce que nous, Francophones, pouvons comp- ter sur Alliance Québec, mouvement des. Anglo-Québé- cois?» M.B. : «Oui et non. Il faut comprendre que lasituation des anglophones du Québec n’est absolument pas comparable ala ndtre et a celle d’aucune des autre minorités francophones hors-Québec. Les Anglo-Qué- bécois sont trés nombreux, plus d’un_ million, et ils sont concentrés géographiquement autour de Montréal. Ils ont de puissants moyens financiers et des communications bien orga- nisées. Ceci dit, Alliance-Qué- bec nous appuye a 100%.» N.B. «Vous avez. dit «aucune», pourtant, les Acadi- ens...» M.B. «Les Acadiens ont d’énormes_ problémes, c'est vrai. Maintenant, ils n’ont pas notre gouvernement provincial! Il yades ministres Acadiens au sein du gouvernement du Nouveau-Brunswick. Il y a un probleme canadien qui n’est pas seulement limité a la FFhQ. Notre pays est si grand que les différentes régions ont du mal a - comprendre les problémes des autres, surtout des régions éloignées. Nous, a la Fédéra- tion des Franco-Colombiens, nous les avons sensibilisées jusqu’a un certain point, mais il nous sera toujours difficile de faire partager les aspirations d'une communauté par une autre. Pour ce qui est du ralliement, cela est plus facile, nous sommes trés portées sur la solidarité, nous les Associa- tions membres.» N.B. : «Les autres francopho- nes minoritaires nous appuyent cependant.» M.B. : «Bien sdr, toujours. Mais je dirais que les provinces de |’Ouest, plus les Franco-Yu- konnais, sont plus unis.» N.B.: «Voulez partager avec nos lecteurs et lectrices ‘ambiance de la réunion, a partir du moment ou vous avez entendu les offres du gouver- nement fédéral lors du discours de M.Getty en Alberta?» M.B.: «L’ambiance? De I’opti- misme. Un optimisme prudent s'impose, voila notre consen- sus. C’est-a-dire que le gouver- nement fédéral, lui, assumer de facon responsable son mandat de protection des minorités linguistiques.» N.B.: «Mais si ga continue, madame, les gouvernements provinciaux n’auront plus a faire quoi que ce soit...» M.B.: «Jene suis pas sare que. ce danger nous menace. Saviez-vous que |’accord (entre les Fransaskois et le gouverne- ment du Canada) n’est que |I’un d’une série d’accords similaires a travers le pays? Le gouverne- ment canadien a déja signé avec les Acadiens de |'lle-du-Prince- Edouard, et il négocie avec la Société Franco-Manitobaine. Ce sont des accords globaux et nous serons. peut-étre les prochains. Qui sait? Le Secréta- riat d’Etat semble vouloir continuer la série.» N.B.: «Et te Lac Meech, projet de réforme constitutionnelle auquel la FFhQ est tout a fait opposée...» M.B.: «Mais nous vivons dans le vrai monde, il nous faut étre réalistes, nous autres. Si la FFhQ s'est ralliée en opposi- tion, elle se penche maintenant sur les conséquences pratiques et concrétes d’une telle réfor- me.» N.B.: «En tout cas, |’Alberta qui est signataire, ne semble pas bien disposée a notre Suite page 2 sembie. Vraiment! Un joumaliste interroge un milliardaire: -Quelle est la régle qui est a Vorigine de votre réussite? -Cest trés simple, répond Pautre. J’ai la conviction que argent n’a pas d’importance et que la seule chose qui compte, c’est le travail... -Ah! bon...Et c’est en ayant cette ction que vous 6tes devenu si riche? -Non! C’est a partir du Pai fait Paysages du«Nouveau Monde», ou la naissance d’une identité «Nord Américaine». Il s’agit de peinture, bien sir et de Vexposition «Expressionnist Landscape» que Louise Lassa- gne a_ visitée pour nous. Suivons-la page 8: Ci-dessus «Gerald’s tree |, 1937, de Georgia O’Keeffe. a et i i