Francophonie Par Roger Dufrane Si ce n’est pas assez pour une arche d’alliance, ce l’est pour un bel arc-en-ciel, dont les sept couleurs symbolisent sept com- munautés de langue francaise de Vancouver. Le décor nocturne et enneigé s‘illuminait .4 mesure que j’ap- prochais de \l’Eglise Saint- Sacrement et de l’école. Le quartier a fait peau-neuve ces derniéres années, ce coin ow je venais réver de Maria Chapde- laine. Une scéne de la Nativité surmonte le portail de l’église. Les gens secouent leurs bottes sur le parvis, atmosphére bon enfant pour le souper de Noél, et a la bonne franquette. Le Consul général de France prononce une allocution: le francais reste une langue de prestige. Deux langues valent mieux qu'une. Les jeunes Canadiennes an- glaises qui fréquentent les cours de francais de l’Alliance francaise et qui croient naivement au mythe qu’ils nomment “Parisian French” ne l’ignorent pas. Elles s’apprétent a décrocher les bon-- nes places de l’avenir, savent le francais aussi irréversible que le Systeme meétrique et se disent de bouche 4 oreille que de nom- breux avocats de Colombie- Britannique recherchent des as- _ sistantes légales bilingues. Agapes Francais d’origine, les membres de l’Amicale des Anciens Com- battants francais! Leur diner de Noél leurs agapes se sont tenuesau Centre culturel colombien: dé- .. cor sympathique; petites tables aux nappes a carreaux; drapeau tricolore avoisinant le drapeau a feuille d’érable. Au piano, un ancien, jeune d’allure, chante et joue des airs d’opérette: Yvonne Printemps, 1’Entre-deux-guerres! Temps merveileux de notre en- fancel Amicalel Ce que les “poilus” de 1914 - 1918 appe- laient la camaraderie des tran- chées. Avoir un bon copain, c’est ce qu'il y a de meilleur au mondel... On se confie des choses qu’on ne dirait pas a ses plus proches parents. France-Canada, quel- ques jours plus tard, dans ce méme centre accueillant mais a l’étage, offrait 4 ses membres un “vin et fromage”. Bel idéal que celui de cette association! Ga- geure difficile: | rassembler Francais et Canadiens-francais, alors que les uns sont Européens, et les autres, Nord-Américains. Différemment Le climat, le décor, les vicissi- tudes de l’histoire, ont faconné différemment les Canadiens- francais. Or vit encore au pro- fond de leur coeur une petite graine de France qui parfois refleurit comme la fleur de lys ou la rose des chansons populaires. Il faudrait plus de jeunes dans ce groupe. Les jeunes sont insou- cieux. Ils aiment se réunir en fréres, jouer de la guitare et chanter. L’avenir chante au fond d’eux-mémes. Et 1’Association des Francais de Colombie- Britannique? Ici, ni fleur de lys ni rose vermeille, mais le “dog- wood” Il'embléme de la Colombie-Britannique, et des danses, et de petits: “‘gueuletons” en famille. Ici encore, peu de Canadiens-francais, des Franco- Canadiens plutét. Le groupe renseigne ou conseille les nou- veaux venus et les anciens pour les papiers officiels et démarches auprés de la France. Parlerons-nous du Centre cul- turel colombien? Toujours prét a donner un coup d’épaule aux autres groupes d’expression fran- caise. Du temps que madame Jeanne Baillaut s'y dévouait, j'ai _ pu assister aux cours de francais: personnel compétent, de quoi satisfaire les jeunes Canadiens anglais qui, ici comme a ]’Allian- ce francaise, venaient boire a la fontaine du “Parisian French” ceci dit encore une fois en maniére de boutade. Si vous y ajoutez les “Cafés-croissant” du dimanche, les soirées de “Scrabble” les ateliers de ci et de ¢a, vous conviendrez qu'il y en a pour tous les goits. Quant a Radio-Canada, qui vibre sur les ondes d’un océan a l'autre, jeune, dynamique, j'aime Les sept couleurs la spontanéité et le bagou de ses annonceurs et commentatrices. On y entend parfois des politi- ciens et leur jargon, et des intellectuels aux néologismes époustouflants. N’avons-nous pas entendu récemment l'un d’e de Montréal, parler d’un discours “triomphaliste”’? Et une jeune femme, assez spirituelle, qui disait “feeling” parce qu'elle ne voyait pas d’€quivalent en fran- cais. Or, ce sont 1a vétilles et querelles de langage. Les pro- grammes sont bons, en général. Et “le Soleil”? Le Soleil, je n’en dirai rien, sinon qu'il brille pour tout le monde. Nous voici au terme de nos sept couleurs. Disons qu'il y a encore, a Vancouver de nombreuses cha- pelles, musicales, théatrales arti- sanales, gastronomiques, ov l’on parle francais. A nous de les découvrir! Elles brillent comme des étoiles dans la nuit d’hiver! Exposition La Maison de la Poste présente: “Regard sur la Nouvelle- Zélande” une exposition unique, a voir jusqu’au 7 février, du lundi au vendredi, 1010 rue Howe, 662-1349. En combien de temps Mars fait-elle le tour du Soleil. En une année [martienne, pas terrestre]. Defence Construction Canada hd Construction de Défense Canada Construction: de Défense Canada lance un appel d’of- fres pour la construction de chemins et clotures 4 General Vokes Range, bfc Chilliwack (C.-B.). La date limite pres- crite de réception des soumis- sions est le 13 février 1986. Pour de plus amples rensei- gnements s’adresser a la sec- tion des plans 4 Ottawa (613) 998-9549. Référence CK50610. Canada CENTRE SINCLAIR Pour les détaillants qui regardent vers l'avenir de Vancouver et qui en apprécient le passé. Le spectaculaire complexe du patrimoine situé dans le centre de Vancouver au 757 Hastings Ouest comprend deux niveaux de magasins au détail et des bureaux gouvernementaux qui s'adressent au public. Nous ouvrirons en avril prochain avec des magasins comme Amy’s Cakes, A & W Food Services, Blackberry Books, Heavenly Muffins, Gambas, Ruffages, Trolls, Yamato’s, et Sinclair Photo. Nous considérons actuellement des demandes pour des magasins de prét 4 porter pour hommes et femmes, de vétement de tous les jours, chaussures, de fleurs, de chocolats, d’alimentation, fromages, voyage, assurance, coiffure, de papeterie et cartes, et autres magasins de services. Pour plus de. renseignements sur cette occasion unique, €crire et appeler: Ron Tainton SINCLAIR CENTRE MARKETING c/o 1166 Alberni Street Vancouver, B.C. V6E 3W5 (604) 666-0140 : Le Soleil de Colombie, vendredi 17 janvier 1986 —11 DU POT A LA COKE (SHS) Les drogues illégales perdent de la popula- rité auprés des jeunes Américains depuis 1980... sauf la cocaine. C’est ce que révéle l’enquéte an- nuelle menée auprés de 16 000 étudiants de High Schools par des psychologues de I’Université du Michigan. La drogue numéro I est toujours la marijuana : la moitié des étudiants l’ont essayée, et 5% en fument chaque jour, comparativement 4 11% en 1978. Elle est suivie par les amphé- tamines et par la cocaine, qui a été essayée en 1985 par 17% des personnes interrogées, une augmentation d’un pour cent par rapport a 1984. Dans l'ensemble de la population américaine, cette hausse serait de 11%, révéle une autre étude, pubtiée celle-la par la Federal Drug En- forcement Agency. SYNONYME DES AFFAIRES Le pavillon delaC.B. communique & LE PAVILLON DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE, Expo 86 améne le monde des affaires en Colombie-Britannique en 1986. Et le Pavillon H6te dela Colombie-Britannique y sera avec des expositions, des ~ programmes et un site de conférence de premiére classe concus pour mettre en avant les affaires et l'investissement en Colombie-Britannique. AVEC UN PROGRAMME POUR LES VISITEURS Pour profiter pleinement de la chance qu’offre Expo, le ministére du Commerce International et de I'Investissement a lancé une campagne mondiale de promotion l’automne dernier. I] s’agissait du “Business Visitors Program” - une série d’invitations a des personnes-clé des affaires mondiales pour qu’elles viennent visiter Expo. Depuis lors, plus de 30,000 hommes d'affaires de 60 pays ont été invités a la féte et des milliers de réponses ont déja été recues. De plus, 25,000 dossiers d’information er (ie le potentiel commercial d’une visite a Expo ont été distribués par l'intermédiaire de banques et de compagnies aériennes dans le monde entier. UN SITE DE CONFERENCE. Un site de conférence global a été créé dans le batiment Challenge B.C. Et au ler * niveau, un centre des affaires a été développé pour les visiteurs cherchant des informations sur les affaires en C.-B. et les possibilités d'investissement. Tous deux auront l'ensemble des données et ressources nécessaires pour présenter les petites et grandes affaires. Dela, les visiteurs :sillonneront la province car les firmes de toute la Colombie-Britannique travaillent avec le ministére du Commerce International et de l'investissement pour coordonner des visites d’usines, des sessions d’informations et des séminaires pour nos invités spéciaux. ET UN SPECTACLE TECHNOLOGIQUE Nos expositions elles-mémes sont la réflexion des talents et del’entreprise de la C.-B. Le Pavillon dela C.-B. a. travaillé avec tous les secteurs industriels pour assurer que les exemples-clé de l'industrie de la Colombie-Britannique soient présentés a notre audience internationale. Les secteurs traditionnels des ressources et de l’énergie comme les nouvelles industries a haute technologie sont présentés au Pavillon de la C.-B. Nous avons affiné nos programmes, nos expositions et nos sites pour transmettre un message - la C.-B. est une province sfire d’elle, riche en ressources et aux possibilités exceptionnelles de commerce, d’investissement et d'affaires. C’est un message dont nos invités se souviendront et profiteront dans les années a venir. L’Honorable Don Phillips, ministre responsable Canada Attention Des auditions pour le Spectacle des Semaines Régionales seront tenues dans toute la province de janvier 4 mars. Contactez votre Producteur Régional. Commandité€ par : Le Soleil de Colombie