Le Moustique nous observe pendant quelques secondes qui nous semblent magiques. La téte remplie d'images toutes plus passionnantes les unes que les autres, nous partons ensuite découvrir a pieds les environs de Telegraph Cove ... Le massacre du site est en bonne voie mais, comme dirait quelqu’un, il y a des dollars, beaucoup de dollars a la clé. L’observation chanceuse du jour et des indications selon _ lesquelles __ les épaulards se tiennent plus au large de Port Hardy nous aménent a réserver un voyage sur un bateau rapide pour le lendemain. Une fois de plus, la chance est au rendez-vous. Les orques sont relativement nombreux et nous avons la chance d’assister a un " spy hopping ", un animal se dresse, le tiers antérieur hors de l’eau, pour observer. Une autre bonne nouvelle pour les protecteurs que nous sommes, ce bateau ultramoderne est testé au niveau des bruits émis sous l’eau par une équipe indépendante et notre bruit est inférieur a celui produit par un zodiaque avec un moteur de 50 CV. Merci la technique ! Un hydrophone nous permet d’entendre les sons divers émis par les orques. Le jour suivant est consacré a une visite dont le sujet est la gestion de la forét. Les compagnies exploitantes se sentent obligées de redorer leur blason en offrant de tels tours. Ce fut trés intéressant, méme si nous ne pouvions étre en accord total avec les destructions accomplies, méme si certains efforts de gestion louables et a encourager sont perceptibles. Ensuite, ce sera la traversée vers Alert Bay, ce petit village plutét laid dont le seul intérét est le trés beau centre culturel amérindien. Nous le visiterons longuement avant de battre en retraite sous la pluie et ... d’écrire nos cartes. Sur la rive opposée, un village de caravanes Volume2 - 10° édition Octobre 1999 Page /2 défigure une fois de plus un site splendide. Je crois vraiment qu’il est possible de faire du tourisme avec un plus grand respect de l’environnement. Le voyage de retour s’annonce avec une étape routiére vers le Strathcona Park. Une journée sera consacrée a des ballades dans le parc. Marie-Noéile et Bernard souhaitant un jour de " solitude a deux ", Delphine et moi faisons quelques excursions de notre cété. Cela sent de plus en plus mauvais car nous allons loger prés de Courtenay avant de traverser vers la Sunshine Coast et de nous diriger vers Vancouver. Avec une immense déception, nous découvrons que ce site vanté par Marie-Noélle et son guide touristique est aussi loti que la céte d’Azur ! Pour diner, nous trouvons avec peine un parc provincial entre route et mer qui fait environ ... 25 métres de large. Au pays des grands espaces, quelle tristesse, quelle évolution négative. Les destructions de foréts semblent également encore plus importantes sur le continent. Cette déception nous améne a Vancouver plutét que prévu et nous pouvons nous promener a l’aise dans cette ville qui ne m’emballe pas vraiment, méme si de splendides parcs existent. A l’aube du dernier jour (pour moi), je conduis Delphine a son avion pendant que nos deux comparses louent la voiture qui doit leur permettre de visiter les Rocheuses. En attendant I’heure de mon vol, je fais une petite visite au port de Steveston. C'est assez joli, il y a une belle promenade au bord de l’eau. Je découvre que le saumon sauvage se vend a 5$ le " petit kilo " (= les 2 livres). En fin de journée, c’est le retour vers l’aéroport et ...le départ avec la larme a l'eil ". Jean Noél. MMMM EEK M MEME MMMM EMME MEER EEE EME CME EEE EEE EEE EMEC EEE Une aventure bien personnelle ! L'histoire du voyage d'Eric vers l'Alaska, dans le prochain Moustique. Le retour d' Eric