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de Vancouver
sur la bande,

‘Victoria: 3jet ‘8 Chilliwack: 14 Kelown ,
Programme de la télévision francaise de
Radio-Canada

VOL.4 N029_ VENDREDI 25 AVRIL 1980

a: 21 Kamloops: 50 Pri

nce George:

4 Terrace: 11°

Le Son des Francais d'Amérique

Le Reel des ouvriers

Un autre tableau vivant de la célé-
bre série folklorique réalisée par Mi-
chel Brault et André Gladu, le Son
des Frangais d’Amérique, sera pre
senté a la télévision francaise de
Radio-Canada le mercredi 30 avril a
22 heures. Nous y verrons cette fois
le Reel des ouvriers, documentaire
de Michel Brault, avec la participa-
tion d'Arthur Tremblay et de Jean-
Claude Petit. Et nous pourrons
constater que. l’art de giguer, de
jouer de I’'harmonica ou du violon
n'est pas donné a tout le monde, pas
plus que n'est donnée |’adresse qu'il
faut pour scier en cing secondes un
«billot» de 12 pouces de diamétre.

Dans le comté de Portneuf, les Trem-

blay et les Petit sont passés maitres
en toutes ces disciplines; c'est mer-
veille de les voir a l'oeuvre et de les
entendre

Le succés de cette série auprés
d'un public de plus en plus nom-
breux, peut étre attribué au choix
des sujets, tous tres originaux, au
naturel des participants et au talent
des réalisateurs, qui ont su dénicher
les scénes les plus hautes en cou-
leur, puis les tourner et les monter
avec un art consomme.

Le champ visuel, pour ainsi dire,
du Son des Frangais d‘Amérique,
s’étend sur des millions de kilome-
tres carrés comprenant le Québec,
l'Acadie, le Manitoba, |'Ontario, la
Louisiane et méme d'autres Etats
americains oi subsistent des minori-
tés francophones qui ne veulent pas
mourir. D'autre part, comme I'expli-
quent les producteurs, si l'on a
choisi ce titre, c’était «pour souli-
gneér le fait que notre tradition musi-
cale, d'origine francaise, a eu en
Amérique une influence aussi mar-
quante sur les grands courants musi-
caux que les «Blues» des noirs ou le
«Country and Western». Il y a eu
aussi, parmi les motifs qui ont déter-
minél'entreprise, «le besoin de réha-

. biliter notre musique traditionnelle
et son histoire en particulier auprés
des jeunes qui sont constamment
sollicités par la musique made in
U.S.A., donc par la vie américaine».

L'accueil que les téléspectatuers
ont réservé jusqu’ici au Son des
Frangais d’Amérique a été plus que
chaleureux. Quant & la presse écrite,
elle n'a pas €pargné les comptes ren:
dus, et ses critiques positives sont

Les Sexes

La beauté des documentaires de
la série américaine intitulée le Corps
* humain, dont on a vu jusqu’a pré-
sent les deux premiers (la circulation
sanguine et le développement de
I'embryon), est une invitation a regar-
der le troisiéme, qui a pour sujet les
sexes. Ce film extraordinaire sera té-
lévisé le dimanche 27 avril, dans le
cadres des Beaux Dimanches:
20h30 a la télévision frangaise de
Radio-Canada. :

Sous un titre trés simple, les Se-
xes, cette production remarquable a
tous points de vue vous montrera
les diverses fonctions du corns relati-

une autre preuve de la valeur esthéti-
que et historique de la série. Dans
TV-Hebdo du 18 juin 1977, Myrianne
Pavlovic écrivait: «Le Son des Fran-
gais d’'Amérique (...) était aussi une
occasion révée de faire une espéce
de bilan de la vie francaise en Améri-
que. Les réalisateurs, soucieux de
pénétrer au coeur de la réalité qu’ils
abordaient, ne se sont évidemment
pas contentés de dresser un réper-
toire musical... A travers ces repré-
sentants de notre tradition orale (...)
c'est tout un contexte socio-
historique qui nous est offert, la ca-
méra devenant Je moyen d’expres-
sion de toute une communauté et
un outil de communication mis a son
service.» De son cété, Denis Léves-
que affirmait dans le méme périodi-
que, a la fin de juillet 1977: «On se
doit de rendre hommage a André
Gladu et Michel Brault d’avoir, avec
micros et caméras, voulu retracer
nos origines et de nous en avoir fait
don dans ce document exceptionnel
qui a pour nom le Son des Frangais
d‘Amérique.» Vers la méme epo-
que, 4 propos de Y faut pas /e dire,
un des films de la série, Monique
Mathieu faisait observer, dans
Montréal-Matin: «La caméra capte
inexorablement des images patheti-
ques d’ou la jeunesse est exclue. Et
ceux qui tentent envers et contre
tous de livrer les merveilleux secrets
du folklore acadien ont largement
dépassé la quarantaine.»
Les autres tableaux que nous ver-
rons au cours de la saison, aprés /e
Reel des ouvriers, le mercredi 30
avril € 22 heures, ont pour titre /e
Quéteux Tremblay (7 mai a 22 heu-
res), Je suis fait de musique (14 mai
alaméme heure), le P’tit Canada (21
mai); le 27 ou 28 mai, selon qu'il y
aura hockey a l'une ou I'autre date,
on présentera un sujet sur le Mani-
toba; puis a partir du 3 juin, ce sera le
Mardi soir, toujours a 22 heures, que
seront télévisés les épisodes de la
série; il en restera huit alors: le Der-
nier bout (3 juin), Votre histoire, ¢a va
étre une chanson (10 juin), le Son
des vieux pays: on pense qu'il faut
continuer (17 juin), les Gens de plai-
sir (24 juin), un sujet sur |’Ontaric
(ler juillet), un sur la Bretagne (8 juil-
let), le Son des vieux pays: Terre
d’amitié (15 juillet), un sujet sur
I'Irlande (22 juillet).
Mais ce sera d’abord /e Reel des
ouvriers, le mercredi 30 avril, de 22
heures a 22h30

vement a la sexualité, phénoméne
d'une importance capitale tant pour:
l'individu: que pour la collectivité.
Tout en mettant I’'accent sur la
conception moderne des probleémes
reliés a la fertilité chez l'homme et
chez la femme, ainsi qu'au systéme
endocrinien et aux déterminismes
hormonaux, le film expose des cas
bien précis, qui seront étudiés sous
vos yeux. Par exemple, on exami-
nera la situation d'un homme qui a
subi une vasectomie. Or il change
d'avis et veut retrouver son pouvoir
de procréer. On a beaucoup parlé
ces derniéres années de cette opéra-
tion et de ses conséquences psycho-
logiques et sociologiques. Eh bien,
nous en saurons un peu plus sur la

Un documentaire prodigieux |

vasectomie aprés avoir vu ce docu-
mentaire, réalisé avec un soin méti-
culeux, et qui comporte les données
scientifiques les plus récentes.
Depuis Freud, Krafft-Ebing et au-
tres savants, l'étude de la sexualité
chez I’étre humain a fait des progrés
considérables. Nous serons donc a
méme de les apprécier en regardant
des images dont le but n'est pas de
divertir, mais d'informer un vaste
public sur des phénoménes et des
problemes qu'il faut connaitre au-
jourd’hui, sil’on ne veut pas raconter
n‘importe quoi quand on parle de
sexualité. Les réalisateurs Ont bien
compris que le sujet était trop impor-
tant pour tre traité ala légére; aussi
ont-ils mis tout en oeuvre, notam-

menti'expérience et les conclusions
des spécialistes, pour donner au pu-
blic les informations essentielles sur
cette question qui intéresse tout le
monde.

La série comprend deux autres
documentaires, qui seront présen-
tés le 18 maiet le 8 juin, toujours aux
Beaux Dimanches, 4 20h30. |! s‘agit
du Cerveau et de I’Oeil. Des cas se
rapportant au fonctionnement de
ces organes seront exposés et analy-
sés, suivant la méthode adoptée
dans les films précédents.

La présentation du Corps humain
a Suscité aux Etats-Unis et au Ca-
nada des critiques élogieuses, dans
la presse -écrite et aiieurs. Aux
Etats-Unis seulement, le New York

Times, Variety, le Los Angeles Ti-
mes, laUnited States Catholic Confe-
rence etla revue Time ont souligné a
l'occasion |'importance de cette sé-
rie scientifique, qui est de plus en
plus godtée des habitués des Beaux
Dimanches. Production de The To-

morrow Entertainment Medcom
Company de New York, le Corps
humain a meérité plusieurs récom-
penses parmi les plus enviées, telles
que les trophées Emmy et Christo-
pher pour la réalisation sur le cer-
veau. Regardez le prochain docu-
mentaire de cette magnifique série,
intitulé les Sexes, a la télévision fran-
gaise de Radio-Canada, le dimanche
27 avril, de 20h30 & 21h30.