rae é A aL TLIO EE SS ke OE Me 12, Le Soleil de Colombie, le 2 mai 1975 Experience d HAWAIT par Evelyn Bellin Aprés l’acquisition de mon billet pour cette pro - messe de soleil et de dé- tente, me voila comptant les jours qui me séparent _ du départ. Mon imagination allait grand train et tout le monde qui arrivait avec son grain de sel, qui était pour, qui était contre. Enfin, le grand jour arrive! Aure- voir les amis, les copains, _ le travail; je prenais place sur le 747 CP Air, sigrand, si large, untrain me pa- raissait petit en comparai- son. Bien installée dans mon fauteuil, j’imaginais deja les palmiers, quandla voix du capitaine nous annonga que nous étionsdéja 410,000 métres d’altitude; jene me suis méme pas apergcue du départ. Je décide d’écouter la musique €nsteréo indi- viduelle. Quelle agréable surprise: No. 4 donne dela musique francaise variée. C.P.Air fait’ bien les choses: aprés un bon re- pas et un film, on nous si- gnale, A notre gauche, un groupe d’fles d’Hawai, en- suite, ‘‘Diamond Head’’, Waikiki et nous approchons de l’aéroport; le trajet au- ra duré 5h et 30 minutes. Tout le monde est excité. A la sortie, la chaleur nous frappe au visage; ma veste est déja de trop. Il y aces hauts palmiers quise ba- lancent dans le vent, mais un vent bien chaud et agrea- ble; nous prenons un taxi et nous voila en route pour Waikiki od sont situés presque tous les hdtels. A ma surprise, je ne vois la mer nulle part: hdtel sur la droite, hdtel sur la gau- che partout. Enfin, l’on nous dépose au ‘‘Outrig- ger’’; aprés tout, nous sommes sur une fle, les plages doivent étre pro- ches. Et bien, défaisons nos bagages, changeons-nous, et on verra bien! J’ouvre alors les rideaux du salon et du grand bal- con je vois la mer, la bel- le mer bleue du Pacifique, & perte de vue; je regarde en bas: voici les palmiers, les cocotiers. Ah! qu’il fait bon. Les quelques jours qui suivent, je les passe a bronzer et 4 me baigner. Ensuite, nous faisons quel- ques excursions 4 Oahu’s, et nous découvrons “un sanctuaire, 4 Honanma Bay nous pouvons nager parmi les poissons qui sont bien curieux. A Sunset Beach, 4 1’Ouest de I’Ile, les grandes vagues nous atten- dent; aprés en avoir expé- rimenté quelques-unes, j’ai un grand respect pour les Surfeurs. A quel coura- ge et endurance physique leur corps n’est-il pas sou- mis! Maintenant, tout autour de moi, les choses commen- cent 4 prendre une autre dimension. Ces quelques jours ont déja rétabli mon équilibre. Ici, tout le monde est si détendu; la joie de vivre est dans l’air; nous vivons si prés de la natu- re. Nous décidons de faire _ $9 ©) Dead quelques autres excursions en autobus et de voir ce que 1’fle aencore 4 nous offrir. Nous prenons donc Trade- Wind Tours qui a des au- tobus 4 air conditionné trés apprecié aprés un moment et nous voila libres d’admi- rer le paysage. Le conduc- teur est d’ailleurs trés a- venant, nous expliquant, ici et 14, certains détails. Un long arrét 4 Sea Life Park pour avoir une petite his- toire de la vie aquatique. Il y a plus de mille ans, les hommes du village de pécheurs de Makapuu, re- gardaient, au lever, et essayaient d’évaluer 1|’hu- meur de l’océan ainsi que le rythme de ses vagues. Ils se guidaient par le vent et poussaient ensuite leurs ‘‘outriggers’’ (ca- naux a balancier) 4 lamer. C’est un peuple qui vit au va et vient des marées; il tourne joyeusement son dos 4 la terre pour dédier ses pensées, son coeur et toute sa vie 4 la puissante mére des océans, le grand Pacifique. Les Polynésiensjouent et tirent la majeure partie de leur vie, de la mer, salu- ant et honorant un de leurs Dieux, chantant et l’écou- tant aussi, ils ont plongé dans le sommeil, tout ceci faisait partie de la legende et, plus que tout, ils étai- ent émerveilles de la gran- deur et profondeur de la mer et enchantés par sa présence. La mer est restee cons- tante, mais des change- ments sont survenus 4 Ma- kapuu. Malgré tout le déve- loppement et la technique établis sur les _ lieux, l’homme est venu pour con- naftre mieux la mer et a été émerveillé. Sur cet ancien village de pécheurs, 118 acres ont été consacrés 4 l’etablisse - ment d’un port aquatique, (eau douce et salée) et ot 1l’on peut voir la faune aquatique au service de l’-homme. Il est situe A 15 miles d’Honolulu, tout au long d’une corniche qui borde la mer. Un _ point sur votre itinéraire 4 ne pas manquer. (& suivre) L’enrichissement du francais: | la science nucléaire On se préoccupe beauy coup, en ce moment, de l’énergie nucléaire et de l’uranium enrichi. Ilsem- ble intéressant de parler du vocabulaire de _ cette science moderne. Le fran- gais est-il capable de ren- dre toutes les nouvelles réalités de la technique nu- cléaire. Naturellement. Vous savez ce que je pen- se 4 ce sujet: le frangais est une langue aussi tech- nique que l’anglais. Il suffit de le connaftre, le frangais, pour s’en rendre compte. Tous les pessi- mistes’ (linguistes et traducteurs) qui gemis- sent dans les colloques internationaux et se _ la- mentent sur le retard du francais scientifique, - par rapport 4a l’anglais, ne savent pas ce qu’ils di- sent.. Les Cassandre pul- lulent dans les_ colloques de linguistes. Leur atti- tude négative donne du francais une image affai- blie qui lui nuit. La science nucleaire est bien avancée en France et, au Québec, nous allons pou- voir profiter des travaux francais, que ce soit la technique ou la termino- logie. Pas besoin de_ se lamenter. Le vocabulai- re nucléaire existe. Pour vous prouver ce que j’avance, je me suis plon- ge dans le dictionnaire des sciences et techniques du Commissariat .a l’énergie nucléaire de France. Bien fait, pas trop hermétique, il ne contient que quelques anglicismes: breeder et breeding, par exemple. Comme, pour breeding, on y donne, en guise d’ex- plication, le mot frangais - SURREGENERATION - pourquoi mentionner bree- ding. Enfin, Ppassons; l’ensem- ofp coin de la régie de,la langue francaise vous mien direz tant par Louis-Paul Béguin ble du dictionnaire nous donne assez de mots fran- gais et nous fait part d’as- sez ingénieuses trou- vailles terminologiques, pour que le plus_ puriste d’entre nous soit content. Savez-vous ce quest, dans ce domaine,la ‘BOITE 4 GANTS.C’est tout simple- ment l’enceinte dans la- quelle est manipule le ma- tériel radio- actif sans qu’il puisse y avoir contact dan- gereux pour le manipula- teur. On voit parfois, dans cer- taines émissions telévi - sées concernant lascience nucléaire, untechnicien en train de travailler 4 distan- ce, les mains dans ces gants spéciaux, fixes dans des ouvertures faites dans les parois d’une enceinte. Bien isolé, il peut, sans toucher aucunement le ma- tériel dangereux, le ver- ser, le changer de place, en toute sécurité. Voiladonc une bonne expression: bof- te a gants. Et les CHAUSSETTES. - Et bien, il s’agit de tubes fermés A une extrémiteé et renfermant les barres de COMMANDE. Ces ‘‘chaus- settes’’ francaises sont des ‘‘thimbles’”’ anglais. ke CHATEAU de TRANSFERT et le CHATEAU *=-DE TRANSPORT sont deux expressions bien définies qui se disent flask ou cask en anglais. Il s’agit de conteneur (mot francisé de l’ancien anglicisme contai- ner)-blindé, utilisé pour le transfert de matériels ra- dioactifs. Pour le mot anglais strip- ping, On a choisi en France l’equivalent STRIPAGE.E- tiemble ne l’aime point. I] aurait préféré le mot (ti- ré de l’ancien francais), ETRIPAGE. Le professeur Etiemble est . difficile mais, 4 part quelques cri- tiguics, - il-se felictte, -de l’excellent vocabulaire des techniques nucleaires dans son ouvrage sur le jargon des sciences. Depuis la confection de ce dictionnaire, le francais s’est enrichi d’autres ex- pressions bien frangaises, remplagant avantageuse - ment les mots anglais qui, d’ailleurs, sont souvent fa- briqueés au hasard. Le Journal Officiel a publié derniérement deux listes de termes de lascience nu- cléaire: la premiére donne les termes 4 utiliser obli- gatoirement: RETRODIF- FUSION (back-scattering), TENEURMETRE (content - MELGY) = squie m= paraft mal construit, mais enfin! De nombreux néologismes ont été créés a l’aide d’é- lements grecs ou latins: ELECTRONOTHERAPIE- , NEUTRONOGRAPHIE , - LIMNIMETRE (level me- ter). Cela ne plaira pas 4 notre ami Etiemble, qui n’aime guére les mots sa- vants tires du grec alors que, dit-il, le francais commun a tellement’ de ressources. Autre trouvaille: le CHOU- QUAGE, ou expulsions ~- périodiques, qui est l’équi- valent de ]’anglais: CHUG- GING-: -Enfin;: lay GEAL= RANCE est le calque de l’anglais clearance qui, lui-m@éme, est issu. du francais. Comme quoi, dans les langues comme dans ia nature, rien ne se perd. - LA PHOTOGRAPHIE ~ par Lucien Bellin ECLAIR - Il est possible de se ser- vir d’un flash électronique (Strobe) si la lumiére est extr€émement basse ou si vous voulez beaucoup de clarté pour pouvoir fermer votre diaphragme et de ce fait, avoir un champ de pro- fondeur plus grand, autre- ment dit, plus net (focus). Mais, étant donne que le **Strobe’’ est de l’ordre de 1-2000 de seconde, il géle (saisit) le mouvement. - C’est un appareil trés le- ger, de longue durée, sou- vent muni de batteries re- chargeables et des petits formats existent 4 des prix raisonnables et ils peuvent servir pour la couleur oule noir et blanc. Les lampes ‘‘éclair’’ font un travail similaire, mais KAEGI TRAVEL SERVICE Lundi-vendredi 10h15 & 18h15 #102-423 BROADWAY O. VANCOUVER CLUB MEDITERRANNEE CHARTERS EUROPE ABC CHARTEKS ITA HITI-GUADE LOUPE-MA RTINIQUE-HA WA I-MEXIQUE TEL: 879-6858 deviennent plus cofteuses A la longue. Il est possible de faire retomber la lumiére sur le sujet en dirigeant vers le plafond ou un mur de cdté, ce qui donne un sujet moins ‘‘glacé’’. EXPOSITION (Indice de lu- miére) - Le systéme le plus facile et le plus sQr pour détermi- ner l’indice-lumiére, c’est de se servir d’un comp- teur-lumiére. D’une fagon générale, un compteur-lumiére mesure ‘da lumiére réfléchie’ d’un Shee P4 £0 SOE SRF PES SOS EOE OEE We VIFVEMIVT I CT ass. sujet par 1l’intermédiaire de cellules photo-électri- ques et la lumiére_ est convertie en électricité in- diquant un chiffre sur une fléche mobile, chiffre vous donnant la vitesse a utiliser et l’ouverture du diaphrag- me pour le sujet exposé. La majorité de ces comp- teurs-lumiére peut étre utilisee avec n’importe quel film employe. Il y a deux sortes de sys- témes: la premiére qui ré- flechit la lumiére du sujet, et la seconde quimesure la lumiére quitombe sur ledit sujet. De nos jours, bien des appareils sont munis de cellules-photo incorpo- rées et le seul fait que la fléche indicatrice soit pla- cée aucentre donne une ex- position correcte. Mais il yaencore beaucoup a dire sur un ‘‘séparé’’. Cela peut donner un meil- leur indice pour un _ por- trait bien illuminé, car les autres couleurs environ- nantes n’influencent pas les cellules photo-électri- ques. - Pg hs ye