Capitaine George Vancouver Sa biographie et ses explorations Par Alexandre Spagnolo Président du Cercle Fran- ¢ais de Coquitlam Les aléas de la science géographique a l’époque Vancouver. Les voyages de Cook et Vancouver furent effectués a une époque ou la science géographique commengait d’entrer dans le domaine du connu. Des cartes existaient, oui, mais souvent elles rele- _ vaient de l’imagination d’un Baron Karl Minchhausen (Officier allemand, célébre par ses fanfaronnades). Les explorations géogra- phiques nécessitaient d’au- tres sciences marginales, dont la connaissance de la relation Terre - Soleil - Etoiles, des mathématiques, la physique et méme la géologie. Durant une longue pério- de, le monde avait accepté Ptolémée, comme l’autorité indiscutable en cette matié- re: les vieux géographes de Nuremberg reconnurent a- vec les pérégrinations de Marco Polo (1254-1324) a la Terre de Khan Koubilai, les- dites conceptions. Résultat des calculs erro- nés, Christophe Colomb se _trouva en Amérique du Nord au lieu de I'Inde ou de la Chine a cause d’un virage a 120 degrés ouest. Non, il fallait des données précises et indiscutables. Le Gouvernement anglais alla jusqu’a offrir des primes énormes aux savants astro- nomes et aux géographes; ainsi, Whiston et Ditton, proposérent d’établir des phares flottant 4 des inter- valles, bien balisés a des points fixes, lancant régulié- rement des fusées éclairan- tes...John Harrison, spécia- liste des chronométres, trou- va un systéme permettant d’éviter les erreurs dues aux variations climatiques sur les métaux. Des essais furent con- cluants, avec un écart trés faible. Il obtint une récom- pense de Lstg 20,000...som- me énorme a |’époque. Nevil Maskelyne du Bu- reau des Longitudes et as- tronome, ajouta son micro- métre prismatique et la mé- thode lunaire, les deux de- vinrent d’un usage courant par la suite. Ceci contribua a faire de Vancouver, un brillant navi- gateur scientifique. George Vancouver avec James Cook 1776 - 1779 Passage Nord-Quest Nootka Hawaii. Revenons 4a |l’année 1776, Vancouver est agé de 19 ans, il se trouve a bord du navire “Resolution” avec le Capitai- ne Cook, qui a regu la mission de découvrir le fa- meux passage nord-ouest (Pacifique-Atlantique par le Détroit de Behring), une chimére vieille de 200 an- nées. Récompense de Lstg 20,000. - en cas de succés. En chemin, Cook ralentit sa traversée du Pacifique Sud, annexant de nouvelles terres qu'il découvre, plan- -tant des arbres, mettant en terre des graines et semen- ces, débarquant des ani- maux d’espéces européen- nes, etc...établissant des re- lations d’échanges avec les indigénes, souvent difficiles; certains de la Terre Van Diemen (Tasmanie) regardeé- rent d’un oeil soupconneux les produits anglais, ceci étonna Cook qui attribua cette méfiance a leur “bar- barisme”, rendu évident par leur refus obstiné de ne pas toucher au poisson fraiche- ment cuit, craignant la lépre. Aprés des, mois et des mois de navigation, des visi- tes aux Iles de la Société, les Sandwich (Hawaii) ete. Cook se diregea vers |’ob- jectif principal de sa mis- sion: le Passage Nord-Ouest. Les deux navires_ subi-. rent de grosses tempétes et un manque d’approvisionne- ments alimentaires, mais parvinrent a dépasser le fleuve Columbia a son em- bouchure (Etat. de l’Orégon actuel) ignorant son existen- ce, erreur qui aura des suites ultérieures, comme un autre erreur, de ne pas avoir reconnu le Détroit de Juan de Fuca, découvert en 1592, par le Sieur de Fuca. Ses deux navires s’engagérent enfin dans l’actuel Détroit de Georgie, qui a l’époque por- tait le nom de El] Gran Canal de Nuestra Senora del Rosa- rio la Marinera par les Espa- gnols baptisé le ‘‘Golfe de Georgia”, en 1792, par Van- couver. (A SUIVRE) : Forum — national (Suite de la p.2) “géographique”. Nous dési- rons une politique globale, la méme pour tous, et défi- nissant les droits égaux de tous nos compatriotes. C. Pour ce qui est du gouvernement fédéral et de tous ses ministéres appli- quant des programmesdesti- nés 4 la communauté franco- phone a l’extérieur du Qué- bec, nous estimons que nous avons le devoir de partici- per a l’élaboration de ces politiques afin d’assurer une cohésion et une intégration des objectifs, des plans et des diverses mesures prati- ques. Chilliwack. Les 20, 21 et 22 Mai RADIO-CANADA SERA AUCONGRES DELAF.F.C.! ¢ Pour suivre de prés les débats et les décisions importantes. ¢ Pour entendre les commentaires des gens de votre région. Dés samedi 4 13h00 écoutez nos reportages détaillés sur les ondes de CBUF-FM, relayé par Prince George, Terrace et A la télévision, le 22 mai a 18h30, CBUFT présentera une émission spéciale sur le congrés, réalisée par René Mirand. Ces mesures pratiques doivent chercher a éliminer tous les effets néfastes d’une minorisation physique et psychologique. Pour ce faire, tous les aspects de notre vie de francophones doivent é- tre munis de services égaux afin d’assurer aux partenai- res égaux des services adé- quats auxquels nous avons droit. : Enfin, l'état national doit aussi offrir des appuis finan- . ciers aux provinces afin qu’elles aussi, dans leurs domaines de compétence, nous permettent d’étre des partenaires égaux. Que le fédéral contrdéle aussi les destinées et les usages de ces secours financiers aux provinces. 2. Sur le plan provincial A. Nous croyons qu'il est dans notre intérét que le débat actuel sur l'avenir du pays méne a un nouveau pacte fédératif ot les pro- vinces et l’état fédéral se- rons d’accord pour garantir des services aux partenaires originaux du pays, services qui doivent étre adéquats. Dans leurs services, les provinces doivent s’assurer que leurs politiques tiennent compte des besoins spécifi- ques des francophones en éducation, en services so- ciaux, en développement ré- gional, en culture et déve- loppement communautaire. Nous proposons donc a cet égard que soit établi dans tout.ministére des processus de consultation et de concer- tation nous permettant d’al- lier pouvoir et influence afin d’aider a la prise de déci- sions plus éclairées et de programmes plus a point. En un mot, que les structures d'accueil soient miultipliées, a tous les paliers d’activités, pour créer, dans les faits, ce véritable “partage des déci- sions”. B. Que le francais devien- ne langue officielle recon- nue, et non plus seulement un dialecte de minoritaires qui doivent s’assimiler et vivre comme la majorité. 3. Sur le plan régional et municipal A. C’est ace niveau que nos aspirations légitimes ont le plus d’impact. D’abord, parce qu'un citoyen se ratta- che avant tout a sa commu- nauté locale. Ensuite, parce qu'il désire participer 4 1’a- mélioration de son milieu, en tant que citoyen a part entiére, payant ses impots, ses taxes locales et ses services municipaux. B. Nous avancons donc que les municipalités et gou- vernements régionaux - comme celui de la capitale-du pays ot un citoyen sur quatre est frangais - doivent assurer des garanties de représentation des franco- phones (soit en proportion de leur nombre, soit par des garanties inscrites par dé- cret municipal) a tous les échelons de décision. Cela implique des garanties de représentation politique, comme le veut la véritable démocratie, mais aussi de représentations bureaucrati- que et administrative afin de maintenir des services aux francophones selon des stan- dards égaux a ceux de la majorité et adéquats pour tout citoyen. C. C’est dans le secteur de Véducation que la population francaise doit le plus assu- mer le leadership nécessaire 4 sa survie. Nous réclamons des écoles francaises et des conseils scolaires frangais autonomes, c’est-a-dire diri- gés, élus et administrés par des francophones. Il en va de notre survie. En guise de conclusion Il ne suffit pas de réclamer et coucher sur papier des demandes, si Ilégitimes soient-elles. Nous devons dé- velopper une stratégie d’ac- tion qui nous permette, dans les plus brefs délais, d’at- teindre un “partnership” égal. Nous pouvons en ce sens utiliser au maximum. ces “temps intéressants que nous vivons” en perpétuelle recherche d’une société a batir. Mais encore davanta- ge parce que nous sommes en train d’établir un pays nouveau qui peut - si nous y parvenons avec relative- ment de succés - établir les bases d'une meilleure justice pour les minoritaires de langue francaise. Ce nou- ‘veau pacte fédératif peut et doit satisfaire nos droits égaux et démocratiques. En plus de revendiquer, nous devrons tenter simul- tanément d’accomplir un plan d’action en quatre points. Pour ce faire, nous ’ aurons besoin de toutes les énergies de nos associations- membres et de tous les individus qui souscrivent aux objectifs et. programmes que nous définirons ensem- (Suite p.12) Bless ). i Les hétels du CN: Hétel Nova Scotian, Halifax Hétel Vancouver’, Vancouver Votre temps est précieux! _ Téléphonez-nous pour réserver instantanément a l'un de ces excellents hétels: D’autres grands hotels: Hotel Newfoundland, St-Jean, T-N. 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