errr as WT Pmt e _ Aprés la Conférence des Premiers Ministres... OTTAWA (APF): Le premier ministre de Terre-Neuve, Clyde Wells, aura tout son temps pour réfléchir sur les tenants et les aboutissements de l’accord du lac Meech. Le gouvernement canadien promet de ne pas se passer du soutien de Terre-Neuve, tant que la législature provinciale n’aura pas évalué |’opportunité de reconsidérer, ou non, son appui pourtant déja accordé a accord du lac Meech. En retour, Terre-Neuve s’engage a ne pas renier sa_ signature, comme il menacait de le faire a |’ouverture dela Conférence des premiers ministres sur |’écono- mie. «Le dialogue sur |’accord du lac Meech se poursuit», a dit M. Mulroney. D’autre part, le premier ministre Brian Mulroney convo- quera une conférence des premiers ministres sur |’accord du lac Meech si, et seulement si, des progrés satisfaisants ont lieu dans les mois a venir. Pour calmer les mouvements d’hu- meur des provinces de |’Ouest qui exigent au plus t6t une réforme du _ Sénat, Mulroney donne mission au sénateur et ministre d’Etat aux relations fédérales-provincia- les, Lowell Murray, de parcourir le pays et diintensifier les pourparlers avec toutes les provinces en vue de la tenue d'une conférence constitution- ‘nelle sur la réforme du Sénat, qui aurait lieu dans |’Ouest le jer novembre 1990. Le premier ministre Wells, qui peut se vanter d’en avoir irrité plus d’un par son _ attitude intransigeante a l’ouverture de la cinquiéme Conférence des premiers ministres sur |’écono- mie, aura finalement tirer les marrons du feu, en obtenant le droit pour sa législature de reconsidérer cette entente constitutionnelle qui vise a réintégrer le Québec au sein de la Constitution canadienne. Le premier ministre Mulroney a déclaré a l’issue de cette Brian: conférence ou il ne fut pas beaucoup question d’écono- mie, quiil avait toujours considéré que «toutes /es assemblées législatives provin- , ciales peuvent revenir sur des décisions antérieures» mais, a-t-il pris le soin d’ajouter a l’endroit de Terre-Neuve, cette attitude «ne serait pas utile en ce moment». M..Mulroney acru déceler une volonté de collaboration chez tous les premiers ministres, méme chez Clyde Wells qui aurait «participé activement avec un esprit constructif» aux ” délibérations a huis-clos au sujet de |’accord du lac Meech. De son propre aveu, il veut laisser au nouveau premier ministre de Terre-Neuve, «/e une opinion». Devant les journalistes, lepremier ministre canadien s'est fait compréhen- Suite en derniére page 530 ets Hebdomadaire: Second Class. Mail no. 0046 Courrier 26me classe’ VOL. 22, NO. 29 VENDREDI, 17 NOVEMBRE 1989 «ln Visible Colours», un festival premier du genre, se déroule du ' 15 au 19 novembre, a Vancouver. Organisé par des femmes pour des femmes, «in Visible Colours» présente des oeuvres vidéo et cinématographiques, réalisées par des femmes de couleur. Elles habitent l’Amérique du Nord, l'Europe ou certains pays du Tiers-Monde et sont, a un titre ou 4 un autre, «opprimées». Ces , d@ femmes ne bénéficient notamment pas du méme accés temps d’apprendre et de se faire aux moyens de production que, mettons, un jeune blanc riche... De nombreuses projections (a découvrir) parmi lesquelies I! faut noter le «Journal inachevé» de Marilu Mallet, qui propose sa lecture de la société québécoise contemporaine. «in Visible Colours», le festival, s’accompagne aussi d’un symposium. Du 17 au 19 novembre, a l’Annexe de I’Université Simon Fraser downtown, au 515 Ouest Hastings. Renseignements a propos du Festival et du Symposium a «in Visible Colours», 849 rue Beatty. Tél.: 685-1137. Les projections se déroulent au Vancouver East Cinema (2290, Commercial Dr. ; tél. : 253-5455) et au Robson Square Media Centre (800 rue Robson). Quinziéme Anniversaire de la Seiziéme Le Théétre La Seiziéme présente a partir du 29 novembre a la Maison de la Francophonie de Vancouver «Léola Louvain, écrivaine», un monologue pour une actrice en forme atelier et de discours sur Pécriture, oeuvre d’André Ducharme. «Léola Louvain» est un personnage fictif, bati a partir des tics de différents écrivains. Ce n'est pas un personnage reconnaissable, plut6t un per- sonnage de bandes dessinées, «out of the blue sky...» Léola Louvain, écrivaine, est née dans la téte d’André Ducharme, journaliste montréalais spécia- liste des arts de la scéne. «Je porte en moi |’amour des mots», explique l’auteur. «Jai écrit cette piéce pour une actrice, Patricia Nolin, en 1987». Cette comédienne a dailleurs été la premiére Suite en derniére page