4, TELF-SOLEIL. Vendredi 25 Mars 1977 Femme d’aujourd’hui La reprise hebdomadaire de Femme d’aujourd’hui, le samedi 26 mars 4 14 heures, consistera en la présentation du film inti- tulé: Apergu du Saguenay-Lac- Saint-Jean. Ce film tente de ré- pondre a la question: la réputa- tion du Saguenay-Lac-Saint-Jean d’étre une région dynamique est-elle fondée? Pour parler de cette région du point de vue économique, social et culturel, on a fait appel & des gens de. cette partie du Québec. Il y sera également question de la situation de Ja femme, du nom- bre d'associations féminines que l'on y trouve, du marché du travail, du taux de chdmage, des industries régionales, de l'implication des gréves de |'AL- CAN et d'autres points d’intérét se rapportant aux Saguenéens ét aux Jeannois. On entendra alors.les témoi- gnages des participants sui- vants: Alyne et René Tremblay, agriculteurs d'Alma; Rachel Ouellet, conseiller pédagogique a l'éducation des adultes a la Commission scolaire régionale du Lac-Saint-Jean; Christiane La- forge, journaliste au «Quoti- dien» de Chicoutimi; Giséle Si- mard, épouse d'un travailleur a l'ALCAN d’Arvida, et Louis-Marie Bouchard, géographe et délégué régional de |'OPDQ de Chicou- timi. Animatrice: Micheline Ar- chambault; recherche: Colombe Métivier; réalisateur: Jean-Pier- re Ratté, de Québec. Le lundi 28 mars & 13 h 35, Femme d’aujourd’hui présente une émission spéciale axée sur l'Erotisme. On en parle telle- ment aujourd'hui dans la presse, a la radio et a la télévision que, dans l'esprit de trop de gens, l'érotisme se confond avec la pornographie. L’équipe de Fem- me d’aujourd’hui s'est préoccu- pée justement de préciser la différence entre les deux no- tions. Avec les invités de |'é- Francoise Faucher mission: Jacques Bouchard, pu- blicitaire; Francine Chabot et Jean-Yves Desjardins, sexolo- gues; Denise Gagné, peintre, et Brigitte Purkhardt, comédienne, l'animatrice et recherchiste Hé- léne Roy prend bien soin de dé- finir I'érotisme, de noter les différences ‘entre |'érotisme et la pornographie, de préciser si l'érotisme est simplement re- lié a la sexualité, et enfin, d’a- nalyser le concept de la passi- vité de la femme dans |’amour. Propos et confidences Jean-Louis Gagnon M. Jean-Louis Gagnon, com- missaire au CRTC et ex-ambas- sadeur du Canada a |'UNESCO, évoquera des souvenirs de sa brillante carriére journalistique, au cours de quatre émissions de Propos et confidences, a la télévision de Radio-Canada, a compter du mardi 29 mars a 23 h 35. Ce soir-la, |’émission aura pour titre: Naissance d’un jour- naliste. Suivront, le 5 avril: Un journaliste a I'étranger; \e 12 avril: Un journaliste au Québec, et finalement, le 19 avril: Un journaliste et la langue. Réalisa- tion: Jean Faucher. Né a Montréal le 21 février 1913, Jean-Louis Gagnon a 6tu- dié aux colléges Sainte-Marie et Jean-de-Brébeuf et a |'Univer- sité d'Ottawa. En 1940, alors qu'il n’a que 27 ans, i] occupe le poste de rédacteur en chef de L'Evénement-Journal, & Qué- bec. L'année suivante, on le re- trouve a Accra, directeur d'un poste de radio qui dessert |'A- frique occidentale. Entre 1943 et 1945, il est chef de bureau de l’'agence France-Presse, & Montréal et & Washington, a- vant d’étre nommé par la suite directeur de l'information pour la société Brazilian Traction Light and Power, &.Rio de Ja- neiro. De retour & Montréal, il fonde deux périodiques: Les Ecrits du Canada frangais et La Réforme. On le retrouve ensuite au journal Le Canada, aujour- -d'hui disparu, avant de devenir rédacteur en chef de La Presse et du Nouveau Journal. En 1963, il devient membre de la Commission royale d’en- quéte sur le bilinguisme et sur le biculturalisme et, en 1968, a la suite de la mort d’André Lau- rendeau, il accede au poste de coprésident de cette Commis- sion, avec Davidson Dunton, a- lors recteur de I'Université Car- leton. En 1970; il est nommé directeur d'Information-Canada. La méme année, il recoit le prix du National Press Club, en re- connaissance de sa remarquable contribution au journalisme ca- nadien. ‘3 een eR Sy ee Breer Parmi les questions posées aux invités, on peut noter: Quelle est votre définition de |’érotis- me? Quelles sont les images qui vous viennent a |l'esprit quand je dis le mot érotisme? On parle beaucoup de sexualité, pas assez d’érotisme? Les gens vivent-ils leur érotisme par pro- curation? Cette émission sur |’érotis- me est une réalisation de Louis- Philippe Beaudoin. Montage: Eli- ‘se Anctil. Femme d’aujourd’hui présen- te, le mercredi 30 mars, um multiplex: - Vancouver-Toronto- Québec-Jonquiére-Montréal sur les Nouvelles Alliances. Selon l'évolution normale de notre société mais surtout gra- ce aux efforts de sensibilisation a la situation de la femme dans le monde, les modéles tradition- nels d’union de |'homme et de la femme sont de plus en plus remis en question. On se de- mande notamment si cette pré- occupation est générale chez la femme et a quel degré elle est partagée par l'homme, si ces nouveaux types dalliance ont des conséquences prévisibles ou déja vécues dans les rela- tions sexuelles, émotives, affec- tives, inter-personnelles, etc. Ce multiplex a été rendu pos- sible grace aux réalisateurs et aux animatrices de Vancouver: Judy Regan et Daniéle Bou- chard; Toronto: Jean-Marc Thé- riault et Monika Mérinat; Qué- bec: Jean-Pierre Ratté et Miche- line Archambault; Jonquiére: André Bouchard et Danielle Du- bé, et Montréal: Claude Rou- thier et Francoise Faucher. Invités & Vancouver: Daniel Montroty, photographe; Nicole Leboeuf, assistante a la direc- tion; Pierre Caritev. assistant de Jaboratoire: Christiane Cété, co- ordonnatrice a Ja Fédération des Franco-Colomhiens. . Le vendredi ter avril, Femme d’aujourd’hui propose une inter- view de Louise Arcand avec la grande comédienne Monique Mercure, entourée de ses trois enfants: sa fille Michéle, chan- teuse, guitariste et composi- teur; ses fils jumeaux Christian et Daniel. Christian joue de la cithare et du tablas (sorte de tambour) et Daniel est pianis- te. Pour les téléspectateurs, il sera particuligrement agréable de connaitre ces deux facettes de la personnalité de Monique Mercure: la mére et la musi- cienne, car elle est aussi éprise de musique que ses enfants. C'est une réalisation de Clau- de Routhier. © Popol et le scoutisme, nou- vel épisode de la série Popol, convie les téléspectateurs, le lundi 28 mars a 19 h 30, & une demi-heure d’humour débridé. Incarnant le réle titre, Paul Buis- sonneau attrapera une mouffette en pleine chasse aux papillons et donnera un cachet bien per- sonnel & un grand jeu scout. Cette série est réalisée par Yves Hébert pour le compte du Service des émissions jeunesse de Radio-Canada. © La jeunesse hongroise pour- suit une démarche identique a celle du réalisateur Miklos Janc- so vers la revalorisation de tra- ditions orales et de coutumes folkloriques oubliées. Dans le cadre de la série D’hier a de- main, un reportage intitulé Un pays, une musique, la Hongrie permettra d’apprécier |’ampleur de ce mouvement. Réalisé par Robert Manthoulis, ce documen- taire prendra l’affiche le diman- che 27 mars &@ 13 heures. Le Dimanshowsoir du 27 mars a 19 h 30 présentera Jean-Guy Moreau, entouré de Sylvain Le- liévre et Jacqueline Barrette, dans des extraits de Tabaslak sous le theme Mon cher Jean- Guy, c’est 4 mon tour. Tous ceux qui ont eu la chan- ce de voir Jean-Guy Moreau dans Tabaslak ou dans son der- nier spectacle, Mon cher René, c'est a ton tour, seront ravis de l’applaudir a4 la télévision. Quant & ceux qui n’ont pu se rendre a la Place des Arts, ils , apprécieront & sa juste valeur cet imitateur hors-pair. Parmi Jean-Guy fera revivre pour les téléspectateurs, on verra Sonny Turcotte, le «bouncer» et Guy Godin, le comédien. Jean-Guy Moreau organise également une rencontre assez imprévue entre le Gilles Vigneault de Natash- quan et celui de Montréal, ren- contre a laquelle il a également invité l'incomparable. Sol. Les critiques de spectacles de tous les grands quotidiens francophones et anglophones: La Presse, Le Devoir, Le Soleil, The Gazette, The Montreal Star, ne tarissent plus d'éloges 4 I'en- droit de Jean-Guy Moreau. Et pour une fois, le grand public est d’accord avec les critiques. Un spectacle de ce «magicien de |'imitation», c'est une. bouf- fée d’air frais, un rayon de soleil, une détente parfaite et du grand art, comme personne ‘d’autre ne peut en réussir. Louis-Guy Lemieux écrivait, dans Le Soleil de Québec, en mars 76: «Moreau donne ses lettres de créance a limitation... Nous savions’déja que Jean-Guy Moreau était dréle. Nous sa- vions qu'il pouvait, mieux que quinconque, imiter une quinzai- ne de personnages publics d'ici. Nous savons maintenant qu'il est un grand comédien, un hom- me de scéne total. Nous savons A Cinéma, le samedi 26 mars a 23 h 10, les cinéphiles pous ront voir /es Aventuriers, signé Robert Enrico, avec pour inter- prétes Alain Delon, Lino Ventu- ra, Joanna Shimkus. et. Serg Reggiani. ae : Les Aventuriers A Paris, une jeune étrangére, Laetitia, fait la connaissance de Manu, pilote d’avion acrobati- que, et de Roland, mécanicien qui réve de révolutionner |'in- dustrie automobile. Tous trois décident de partir a la recher- che d'un trésor englouti au lar- ge, des cotes du ‘Congo: Ils (Sia RIT - ROE 7 ima a BeOS les personnages que Cinéma moment contre Alexandre. . | maintenant aussi qu'il n'est pas au bout de ses ressources, que l'avenir lui appartient.» Pierre Beaulieu, du journal Le Devoir, a rencontré Jean-Guy Moreau au lendemain de la cen- tiéme de Tabaslak et il écrivit a ce moment-la: «Nous avons longuement parlé de ce specta- cle qui venait en quelque sorte de révolutionner le métier d'imi- tateur au Québec. Jusque-la, on s'était contenté de bien imiter techniquement des gens connus, des personnalités du milieu ar- tistique ou politique. Jusque-la, les spectacles d'imitateurs con- sistaient toujours en de petits sketches isolés, sans lien au- cun les uns avec les autres... Jean-Guy Moreau, lui, venait d'innover. Il s'était penché sur histoire du Québec et nous l'avait présentée & travers des voix et des visages qui nous étaient familiers.» Au cours de leur conversation, Jean-Guy Mo- reau avait dit 4 Pierre Beaulieu: «Faire de limitation, c'est beau- coup plus que caricaturer Lé- vesque, Trudeau ou Pierre La- londe. C'est ca, bien sir, mais c'est aussi autre chose. Ce que j'aimerais faire dorénavant, c’est “me consacrer davantage a la recherche de personnages sté- réotypés. Il y a moyen de cari- caturer |'étudiant de CEGEP, le policier, le «rocker», le ché- meur qui n’a rien & perdre mais qui a tout de méme |'impres- sion qu'on veut tout lui enle- ver.» Jean-Guy Moreau donnera son spectacle dans des décors de Claude Giraud, avec des costu- mes de Jeanne d’Arc Bergeron et des maquillages de Jacques Rivest. Direction musicale: Mar- cel Rousseau. Direction techni- que: Guy Desmarais. C'est une réalisation de Jean Bissonnette, assisté de Denise Roger. _ F.C trouvent le trésof mais sont at- taqués par des aventuriers qui convoitent le butin. Roland et Manu rentrent en France, pour- suivis par leurs adversaires qu'ils doivent affronter dans un.: réglement de comptes. ’ Ce film présente un charme particulier par sa construction décontractée qui épouse le ryth- me de vie des personnages. Le souffle de l’aventure se fait vraiment sentir tout au long du récit, et le metteur en scéne a su trouver de fort belles ima- ges pour illustrer son propos. C'est un hymne 4 la joie de vi- vre qu'il a composé la, méme si la mort est présente. «La Maman et la putain» Les téléspectateurs pourront voir 4 Ciné-club, le dimanche 27 mars a 23 h 00, Ja Maman et la putain, film de Jean Eustache tourné en France en 1973. Ce film exceptionnel, tant par sa durée, trois heures trente, que par sa facture, est joué par_ Bernadette Laffont, Francoise Lebrun et Jean-Pierre Léaud. Alexandre est un jeune hom- me cultivé qui parle beaucoup et ne fait rien. Il loge chez Ma- rie qui I'héberge et lui offre son lit. Il rencontre Véronika, devient son amant. Il. l’emméne chez Marie. Les deux femmes sympathisent et.se liguent un. HEN Dy BY