he ee ow 20 Le Soleil de Colombie, véndredi 29 février 1980 Les Sports Répartition des médailles olympiques par pays Le nouvel entraineur des Blues de St-Louis Dans lespoir de donner a J’équipe un Les Jeux Olympiques d’hiver sont terminés. Voici la répartition des médailles: Union soviétiaue 1 RDA . Etats-Unis Autriche Suéde SBR Liechtenstein Finlande Norv Pays- Suisse Grande-! ee . féd. allem. toe a WN gaSqonann a. m@ oslovaquie France COCSCCCCOH4444NHUROS COOH+-=NNO“=NOUNONEANE ++ OO+OCWOW+H9WO=NN NE La vedette de ces Jeux Olympiques. était incontes- tablement l’américain Eric Heiden qui a gagné 5 médailles d’or en patinage de vitesse. Il a eu droit aux féli- citations du président Carter, qui qualifie ces athlétes de “Héros américains des jours modernes”. Heiden: est contre le boycottage des Jeux de Moscou et a cet effet, a fait circuler une pétition parmi les athlétes de ces Jeux dhiver. _ ment de Barclay Plager nouveau souffle de vie et une certaine respectabi- lité, la direction des Blues de St. Louis a nommé Red Berenson comme nouvel instructeur, en remplace- qui a remis sa démission. “Je ne me _ sens pas vraiment inexpérimenté”’ a dit Berenson qui est devenu le 12iéme entraineur des Blues en 13 ans dans la _ ligue nationale. Son expérience en fait n’est que de cing parties. RED BERENSON Le Croque-Bouquin 795, 16iéme AVENUE OUEST VANCOUVER, C.B. V5Z 188 874-9105 Sues Heures d’ouverture: Lundi - Vendredi: 9h a 17h Samedi: 10h 4 17h Dimanche: 10h30 a 12h30 -~C Pp Co one La séve monte... Le printemps s’en vient! La librairie bourgeonne a nouveau de livres de poche: folio, bibliothéque vert et rose.. La discothéque fleurit sur les airs de L’Engoulevent, Harmonium, Louise Forestier, Edith Piaf, Fiori-Séguin. 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Au printemps suivant, Mackenzie quitta Fort Chipewyan pour se rendre a Grand Portage; il ne devait plus revoir Athabasca, ni aucune autre région de Vouest-canadien. A l’assemblée générale de l’été des associés de la North West Company, on lui rendit hommage pour ses travaux et on lui offrit une autre part dans la compagnie, ce qui se traduisait par avoir un haut poste au siége de Montréal. Au cours de |’automfe, Mackenzie se rendit 4 Niaga- ra ot il eut l’oceasion de rencontrer le premier Lieut- nant-Gouverneur du Haut- Canada, John Graves Simcoe, qui fut impression- né par la personnalité et les vues de son interlocuteur. Plus tard, Mackenzie lui remit un mémoire, que Simcoe fit suivre a son gouvernement. Ce mémoire contenait de pressantes recommanda- tions soulignant le fait que les rivalités dans le commer- ce des fourrures étaient nuisibles 4 la longue au commerce méme; qu'il fallait faire fusionner toutes les compagnies, notamment la. Hudson Bay Company et la North West Compagny, les deux monstres... (ceci se fit en 1821, un an avant la mort de Mackenzie): il fallait s’assurer la présence britan- nique au nord-région Arcti- que, a l’ouest, au-dela des Montagnes Rocheuses, soit le Pacifique. Un autre mmmémoire fut remis a Lord Dorchester, Gouver- neur-Général. Aprés un court séjour en Angleterre, Mackenzie revint 4 Montréal afin d’as- sumer ses nouvelles fonc- tions au sein de la North West Company. Bien qu’il fut une figure éminente dans cette compagnie, il rencon- tra des contradictions crois- santes de la part de Simon McTavish, le vétéran, l’au- toritaire, qui n’avait pas Mackenzie en son coeur, parce qu'il s’obstinait a ce que les opérations s’éten- dent au-delé des Montagnes | Rocheuses. Qui était ce Simon McTavish (1750-1804)? Un Ecossais. A treize ans, on le trouve en Amérique du Nord, apprenti chez un important commercant de fourrures a Albany (N.Y.) _ puis a Détroit. Il devint ’homme a grands succés, considéré comme le plus riche de Montréal. Il aimait la vie, les bonnes huitres et les jolies filles..., ‘ ainsi que les cancans et les histoires scandaleuses. Son testament comporta des clauses trés généreuses envers sa veuve, ses enfants parents et amis. La North West Company eut 4 soutenir la concurrence des Américains. Mackenzie, outé de l’attitude passive de McTavish, ne renouvela pas son contrat de travail: comme il ne pouvait y avoir deux Césars a Rome, il quitta. <> 0 0 <> 0 E> 0 <> 0 <> 0 GD 0 <0 <> illustrées de _ plusieurs ‘cartes. Ce fut un “best seller” qui jeta une lumiére sur une grande partie du Canada, et fut traduit en allemand, | russe et francais. Il faut reconnaitre que son ouvrage est monumental, dédié au Roi Georges III, comme titre: Voyages from Montreal on the River St- Lawrence through the Continent of North America to the Frozen and Pacific Oceans. In the years 1789 and 1793. With a prelimina- ry account of the rise, progress and present state of the fur trade of that country.” . A noter qu’il ne connais- sait pas encore le nom de “Océan Arctique ou Océan Glacial” d’ot le nom donné~ de “Frozen Ocean.” Cette premiére publica- tion fut assumée par T. f En Angleterre, il s’occupa de faire publier ses récits des voyages, mais revint vite 4 Montréal, en 1800, pour fonder une société sous la raison sociale “The New North West Company”, plus connue sous le nom de “X.Y. Company” parce que les ballots, les paquets de marchandises portaient des marques apparentes X.Y. comme la North West Company, N.W. Il avait peu d’associés, mais de gros capitaux. Son objectif: pousser le com- merce vers le Pacifique et faire reconnaitre l’autorité britannique sur cette vaste région. Visionnaire, il le fut, et voila notre province de Colombie britannique a la barbe de Simon McTavish. A la mort de ce dernier, en 1804, la X.Y. Company fut absorbée par la North West Company. PUBLICATION DU RECIT DES VOYAGES DE MACKENZIE En décembre 1801, ce récit fut publié simultané- ment 4 Londres et Edim- bourg (Ecosse), 550 pages, Cadell et W. ERS de Londres (1801). Sous les yeux, nous avons une, autre publication de M.G. Hurtig Limited, d’Edmonton (1971), imprimée au Japon..., avec une préface de Roy Daniells, de |’Université de Colombie britannique, 412 pages. qui respectent la maniére d’écrire l'anglais 4 la fin du XVIile siécle. En 1802, lors d’un court séjour en Alexander Mankenzie obtint le titre de “Sir”, et commen- ca de jouir de la renommée d'un grand explorateur. Depuis longtemps, Mackenzie était membre du Beaver Club, fondé en 1785, grace au mécéne James McGill (Université McGill). Condition d’admission: avoir passé un hiver dans le “Pays d’en Haut”. Parmi les 19 premiers membres figurent Charles 7 Maurice , 4 Chaboillez, Blondeau, Hippolyte des Riviéres, Etienne Campeau; plus tard, Simon Fraser, Peter Pond, Roderick Mackenzie. Curieusement, O <> ( Sa (> D0) <> <> ta 0D 0 G0) GE Angleterre, pas le nom du puissant Simon McTavish... [A suivre] —