a a ta A LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE ~ VOL.10 NO.33 Vendredi 9 Décembre 1977 . 20 CENTS De gauche a droit Czechowski, basse. Cen ‘ont pas a Elton John... mais ¢a. fait ay bien! par Christiane Cété Le passage de Robert Paquette 4 Vancouver ne. demeurera pas sans remous car son spectacle de diman- che soir au Queen Elizabeth Playhouse, devant une salle remplie, a suscité un enthou- siasme qui n’avait rien d’ar- tificiel. Invité par Radio-Ca- nada en l’honneur du dixié- me anniversaire de la station de radio CBUF-FM, Robert _ Paquette a présenté a cette ‘occasion un heureux mélan- _ge de chansons des albums “Dépéche-toi soleil” —_ et _ “Prends celui qui passe”. Celui qui passait: en l’occu- rence dimanche est done un _chansonnier de 28 ans ori- ginaire de'Sudbury, Ontario qui terminait 4 Vancouver une tournée de 5 semaines effectuée principalement aux Etats-Unis. Normale- ment accompagné de trois ‘musiciens seulement: Bruce Murchison au violon, Moni- que Paiement 4 la voix, au piano et 4 la flfite et John Czechowski a la basse, Ro- -bert avait agrémenté d’uune note locale son spectacle de dimanche par l’addition har- monieuse d’un musicien de Vancouver aux percussions, Don Comming. Du spectacle, je retiens - que manifestement Robert Paquette et son groupe ai- ment établir une communi- cation avec l’auditoire. A cet effet, le style général est décontracté, les sourires’ spontanés et Robert aime s'adresser aux gens soit directement, en leur posant des questions soit en racon- tant des anecdotes person- nelles reliées de prés... ou de loin (je n’ai toujours pas compris le lien entre son anecdote des phoques et sa chanson sur les dunes de sable de I’fle du Prince -: Edouard) a ses chansons. Tout ceci fait que l’on se sent a l’aise en face. du groupe sur scéne et lorsque Robert Paquette demande le restaurant — DEJEUNER _lundi au vendredi DINER tous les soirs Salles & manger privées ® Spécialités: fruits de mer et grillades Réservez votre table 687-0111 1000 rue Taylor False Creek Marina _ Sancpuves stain aia i Tah set . Bruce Murchison, violon; Denis Ronvier rentiegtenns Monique R : auteur-compositeur-interpréte; Don e Radio- Cannas Vancouver; John 3 Robert Paquette a Vancouver notre participation pour des chansons a répondre il ne nous est pas difficile de se joindre a lui pour ses chan- sons “Moi, j’viens du Nord” et “Baba Nam (Celle-la était un peu plus difficile) ou de taper des mains a défaut de chanter dans son “Rigodon” essoufflant. Ce naturel en scéne n’est pas l’effet du hasard. Cela fait en effet prés de trois ans que Robert Paquette par- court ainsi le Québec, le ‘Canada et les Etats-Unis, de tournée en tournée, rencon- trant des groupes de tous les ages et de tous les milieux. Un autre facteur au succés de son spectacle est |’inté- gration de piéces de folklore glanées ici et la 4 ses compo- sitions personnelles généra- lement plus lentes et ten- dres. Comme tout profes- sionnel du spectacle, Robert Paquette sait rythme et douceur, chansons joyeuses et chansons tristes. Pour l'avoir vérifié moi-mé- me, je sais que l’étiquette de versatilité s’applique avec justesse au nom de Robert Paquette. Dans les jours qui ont précédé son spectacle au Queen Elizabeth Playhouse, Robert et ses musiciens ont rencontré des gens de la communauté, plusieurs de Maillardville, réunis en soi- rée sociale au Foyer Mail- nee we toe. (Suite p.12) ». mélanger Résurgence libérale par André PIOLAT C’est dans une atmosphe- re carnavalesque que s'est déroulé, lundi soir, 5 décem- bre, au théatre Queen Eli- zabeth, le dernier acte de la course a la représentation du parti libéral dans la cir- conscription de Vancouver- Quadra aux prochaines élec- 3 tions fédérales. Dés l’ouverture des portes du théatre, 4 18h30, les deux candidats en lice, Frank Low-Beer et Paul Manning, accueillaient les arrivants,_ dans le foyer du théatre une fanfare de 13 exécutants portant des chandails avec Yinscription PAUL MANNING se promenait de long en large, jouant des airs entrafnants; Torchestre de Low-Beer, plus sobre, était sur lestrade, du théftre bs diverti es partisans q attendaient le début ae Vélection. Cette scéne, plus typique du “hoopla” électoral amé- ricain que du conservatisme canadien est due a Paul Manning qui, il y a trois mois, démissionna de son poste a Ottawa, dans le bureau de M. Ron Bas- ford, ministre de la justice, pour contester la candida- ture libérale dans Vancou- ver-Quadra, qui, aux dernié- res élections, en 1972, avait été représenté par Frank Low-Beer, avocat, 46 ans, qui avait battu trois rivaux a la nomination, obtenant 333 votes sur un total de 649, mais qui, malgré une campa- gne bien orchestrée, se fit battre par le candidat conservateur Bill Clarke. Sir de sa renomination, Frank Low-Beer dormait sur ses lauriers, jusqu’a l’arrivée sur la scéne du jeune et dy- namique Manning; devant ce défi, I’équipe Low-Beer fit avancer la date de nomina- tion de février au 5 décem- bre, réduisant ainsi le temps disponible 4 Manning pour M. PAUL MANNING sa campagne de: recrute- Sef ce handicap de temps, Manning loua une maison au coin de la rue ‘Laurel et de la 23éme ave- nue, la surnomma ‘Fort Manning”, fit appel 4 tous ses confréres et consoeurs de classe — il est un ancien éléve d’une école du quartier (Prince of Wales) — et avec leur aide, commenca une campagne frénétique de re- crutement. Devant cette attaque, l’équipe Low-Beer se mit aussi en campagne, résultat, plus de trois mille nouveaux adhérents, ayant chacun pa- yé un minimum de deux dollars pour leur carte de membre du parti. Du coup, le parti libéral, dans la cir- conscription de Vancouver-. Quadra, se trouve avoir plus de membres que dans tout le restant de la province. Devant cette affluence de nouveaux membres, la soi- rée de nomination qui devait avoir lieu dans |’auditorium de l’école Prince of Wales dut étre changée au théatre ‘Queen Elizabeth qui, avec ses 3,000 siéges pouvait ‘recevoir tous les nouveaux membres, s’ils_ venaient tous. : Malgré les pronostics mé- téorologiques qui annon- caient une tempéte de neige, qui dut faire peur a beau- coup qui se souvenaient du ichaos causé par la bordée de neige du 23 novembre, plus de 1,800 personnes se rendi- rent au Queen Elizabeth, dont 1,758 membres en régle du parti. Le volume des applau- dissements qui’ ponetuérent les discours des deux candi- dats était si égal qu'il n’était aucun indice de ce que serait le résultat. Dans son dis- cours, M ne fit aucune allusion ason adversaire, basant son appel sur son ex- périence comme journaliste au quotidien de Vancouver The Province et ses sept ans passés dans les bureaux ministériels 4a Ottawa. De M. LOW-BEER son coté, Low-Beer fit une allusion ironique 4l’égard du genre de membres que son ‘adversaire avait recrutés. (en majorité des moins de 40 ans) et aussi au soutien mi- nistériel qu’Ottawa avait ac- (Suite p.12) L’Unité dans l’unité Comprenant le bien-fondé de la vieille devise “L’union ‘fait la force’, des groupes qui s’étaient constitués au Québec pour travailler en faveur de l’unité nationale, ont décidé au cours de la ‘derniére fin de semaine, d’unir leurs forces afin de lutter plus efficacement contre le référendum sur Vindépendance projeté par le gouvernement du Parti Québecois. . 14 groupes étaient repré- sentés: sept partis fédéraux et provinciaux et sept mou-, . mis.la résolution proposant. . vements pour l’unité natio- nale. Il a été décidé, a l’una- nimité d’établir un comité dont le mandat sera de coor- donner la stratégie en vue du référendum. Le comité sera constitué de deux re- présentants de chacun des 14 groupes et il se réunira a Montréal, le samedi 10 dé- cembre en vue d’élire un président. C’est M. Jean- ‘Louis Gagnon, ancien co- _ président de la commission royale sur le bilinguisme et le biculturalisme qui a sou- la création du comité. Envi- ron 300 délégués se sont alors dressés pour chanter O Canada. La création de ce comité a suscité des réactions de la part de porte-parole des partis de l'Union Nationale et Libéral, qui sont les deux principaux partis de l’oppo- sition au Québec. Ils ont déclaré qu’ils avaient !’inten- tion d’apporter léur soutien au comité a condition que les partis fédéraux ne tentent pas de jouer le réle princi- (Suite p.12) wee ns badiatihideitiincnibetnscheabinaednaadllctbniet aditteadtianibhemien ie tan Pe st SPE pag AB RRR HEA ty x abi intone amen