2, Le Soleil de Colombie, 8 Novembre 1974 ee 5002 20. 8_ 6 0-6-8 8-6" 6"6"S 064-6 0" 0"6"0"0"6"0"o wreteteteserecocecererereee ra’e"ave’e’s"s'ava'e'a-aee eee” =. Ge Colombie.. “LE SEUL HEBDOMADAIRE DE LANGUE FRANCAISE. "_DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE, Conseil d’administration: A.Piolat J.Baillaut N.Therrien PERE REE EEE EEE ER EERE E Directeur: André Piolat Secrétaire: Marguerite Batut Assistant: Raymond Marcil PUBLIE PAR LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE,: 3213 rue Cambie, Vancouver 9 Téléphone : 879-6924 Courrier de deuxiéme classe sous | le numéro d’enregistrement 0046 LE GOUVERNEMENT FEDERAL ET LE PEUPLE INDIEN Judd Buchanan Ministre des Affaires indiennes et du Nord Depuis ma récente nomination au poste de ministre des Affaires indiennes et du Nord, on m’a demandé fréquemment | quelle est la cause de l’agitation et de la frustration chez les Indiens et des altercations de Kenora, de Cache Creek et de la EDITORIAL 1914 1918 1939 1945 A QUOI ONT SERVI CES DEUX CARNAGES % te fa aan oot Sat: a gor sep a akin Fe see. RAR _ ena aI oy Seah LE ME aa ie he naam ead Ay Colline parlementaire. LES CAUSES DU MALAISE Si nous passons en revue les relations antérieures entre le gouvernement fédéral et le peuple indien, nombre d’éléments regrettables apparaissent évidents. Les problémes historiques, économiques et sociaux auxquels ont a faire face aujourd’hui les 270,474 Indiens canadiens enregistrés, découlent de plusieurs erreurs commises dans le passé. Parmi les principales il faut citer: les réclamations territoriales non réglées; un taux élevé de chOmage aussi bien dans les réserves qu’en dehors des réserves; un‘programme inadéquat d’habitation et de logement, de pair avec des conditions de vie dans plusieurs cas inférieures 4 la moyenne; un taux élevé et inacceptable de mortalité infantile allié & d’autres graves problémes dans le domaine de la santé; un alcoolisme grave ainsi qu’un nombre disproportionné d’Indiens incarcérés dans les institutions pénales. : LA SITUATION ACTUELLE Travaillant en étroite collaboration avec le Ministére, les Indiens se sont cependant attaqués vigoureusement 4 ces pro- blémes afin de tenter-de les solutionner. Aujourd’hui, en répon- se.au désir des dirigeants indiens, les Conseils de bandes sont reconnus comme gouvernement local et le transfert’du contréle des affaires locales aux conseils de bandes, qui a commencé a s’effectuer au cours de l’année 1972-1973, est en bonne voie de réalisation. Quelque 440 des 565 bandes indiennes du Canada ont manifesté le désir d’administrer elles-mémes, en tout ou en partie, les divers programmes gouvernementaux. Elles gérent des fonds d’appropriation du gouvernement fédéral, représentant plus de $40,000,000, en plus des fonds de bandes, qui totalisent quelque $11,000,000. LA CONTRIBUTION DU GOUVERNEMENT FEDERAL "Pour l’année financiére 1974-1975, le budget affecté au programme des Affaires indiennes se chiffre 4 environ $360 millions et comporte entre autres: — Des subsides de ordre de $25.5 millions, 4 habitation pour . les Indiens demeurant dans les réserves; — Des dépenses de $155 millions (incluant des investissements de capitaux) pour l’éducation et la formation; — Le programme sur les traités et les droits des Indiens, grace auquel une somme de $7.5 millions est mise a la disposition des bandes indiennes, sur une période de cing ans, pour leur permettre d’effectuer des recherches sur les droits qui leur sont conférés par les traités, en vue d’enregistrer des réclama- tions auprés du gouvernement fédéral; — Une. contribution de J’ordre de $225,000 faite 4 Association des Indiens de l’Alberta, afin de lui pertfiettre de poursuivre, au’ nom de la Fraternité nationale des Indiens, une étude de la Loi sur les Indiens et de soumettre des recommandations en vue de l’amendement de cette loi; : — Un fonds de promotion économique des Indiens, d’une va- leur de $70 millions, afin d’améliorer la situation économi- que des Indiens et d’accroitre leur participation a la planifi- cation et a la réalisation de projets spécifiques. La lecon la plus importante que nous pouvons tirer actuel- lement de ces programmes est que le peuple indien et le gouver- nement fédéral travaillent de concert a la réalisation de leur objectif commun: permettre aux Indiens du Canada de se suffire * Au cours de manceuvres navales de YOTAN un amiral britannique avait donné I’ordre 4 un de ses tor- pilleurs d’aller se ravitailler en com- bustible. Quand il le vit accoster un bateau-citerne hollandais au lieu d’un britannique, il lui envoya -un télé- gramme pour lui enjoindre de s’expli- quer. Le torpilleur répondit aussit6t : _« Les Hollandais donnent des tim- bres-primes. >» 2 eux-mémes et d’étre fiers de leur identité. Commentaire Les présents tiraille- ments concernant le gel des hausses de loyers semblent plutdt stériles. D’une part, les proprié- taires privés qui récla- ment, avec raison, leur juste part du gateau a se mettre sous la dent. Ils ont raison d’affrimer que la conciergerie, la cons-. truction, le gaz et l’élec-. tricité codtent plus cher. D’autre part, les locatai- res qui argumentent, aussi avec raison, que les loyers sont déja assez élevés et qu’une hausse supérieure a 8% serait, dans la plupart. des cas, intolérable. Au milieu, le gouverne - ment et le commissaire aux loyers qui affirment, eh oui! eux aussi avec rai- son, qu’il faut 4 la fois pro- téger les locataires et ai- der les propriétaires. Donc, un sapré beau débat! Deux groupes opposés qui ont tous deux raison et un médiateur qui a raison de donner raison 4 ceux qui, forcément, ont raison. me. Avec raison, évidemment! Pourtant, il y a un groupe que je trouve dangereuse- ment absent de ce débat. Ils ne sont pas trés nom- breux, dans ¢e groupe, mais ils représentent jus- tement les intéréts princi- palement visés par. le gel des hausses annuelles de loyer. Il s’agit évidemment des gros entrepreneurs ou, si vous voulez, des ‘‘gros’’ tout court. Ceuxi-ci savent parfai- tement bien qu’ils n’ont pas BESOIN d’augmenter démesurément leurs loy- ers pour couvrir la hausse de leurs coftts. Leurs pro- fits sont déja tellement exagérés qu’ils n’osent méme pas réclamer, ou- vertement sur la _ place publique, ce que les petits et moyens propriétaires sont en droit, eux, de de- mander. Il est significatif que ce soit ces petits et moyens propriétaires qui doivent». la . subir tout l’odieux de ‘ peuple locataire. que les gros, les pieds sur par Jean DUSSAULT diffusé sur CBUF-FM, le 16 octobre 1974. situation, qui passent pour les voraces capitalistes qui veulent exploiter le petit Pendant leur bureau, attendent la date ot ils pourront envoy- er des avis d’augmentation de loyer 4 leurs deux-trois mille locataires. ; C’est le portrait de notre belle société, quoi! Les enfants entretiennent la maison pour permettre 4 leur mére d’aller tra- vailler, pour permettre au pére de payer un loyer plus élevé, pour permettre au propriétaire de couvrir ses colts. Le gros propriétaire, lui, déguisé en président de compagnie immobiliére, prend trois mois de vacan- ces avec sa femme et ses enfants. J’admets 14 que c’est caricaturer dangereuse- ment la situation, mais une situation ridicule n’est ja- *mais»mieux rendue que par Ca pnbaa WaT ened organ es tks << AL ee Minti BSNS 3 i ‘ Bho nk ts: teed veo a a ae he ee | wo hie Tie) A CR