TELE SOLEIL Programme de la KITIMAT Sur le cable KELOWNA 12 KAMLOOPS 13 TERRACE 13 PRINCE GEORGE 6 DAWSON CREEK 8 CHILLIWACK u télévision francaise de Radio-Canada VENDREDI 10 FEVRIER 1984 Les Ploutte reviennent Dans le cadre de Hors série, 2 compter du vendredi 17 février a 21 heures, Radio-Canada proposera er reprise a ses téléspectateurs |’oeu- vre prestigieuse de Roger Lemelin: les Plouffe. Cette version télévisuelle, qui é remporte auprés du public un aussi grand succés que le long métrage, sera intégralement diffusée. La majorité des téléspectateurs de Radio-Canada qui attendaient avec impatience la reprise de cette série en six épisodes ne manqueront pas d'étre ravis. On se souviendra que cette nou- velle version des Plouffe n’a rien 4 voir avec le téléroman qui a rem- porté tant de succes dans les an- *nées 60. Les six €missions que nous verrons a la télévision cette année sont inspirées du roman de Roger Lemelin publié en 1948. Aiguillonné par Gilles Carle et Denis Héroux, Lemelin a écrit et récrit le scénaric trois fois avant de livrer la version définitive qui a fait courir tous les cinéphiles du Québec. Les nostalgiques du téléroman des années 60 retrouveront avec plaisir les personnages, aimés ou détestés, membres de la famille Plouffe: Joséphine, Théophile, Cécile, Ovide, Guillaume, Napo- --léon; tes *proches ou amis-de la-fa> mille: Denis Boucher, Stan Labrie, Onésime Ménard, et plusieurs au- tres. Mais ils feront également connaissance avec beaucoup de personnages nouveaux, les uns fort sympathiques, les autres plus ou moins. Ki i : ? Denise Filiatrault et Paul Berval Pierre Curzi Emile Genest et Juliette Huot 4 wy *, = + : : ag bs + E WI at Anne Létourneau «Lavie _ de Berlioz» Lelundi 13 févriera....... 23h30:,la télévision de Radio-Canada pré- sente le premier episode de la Vie de Berlioz, «|e seul grand musicien romantique frangais». Une série réalisée par Jacques Trebouta d’aprés un scénario original et des dialogues de Frangois Boyer. Hector Berlioz est né a la Cote Saint-André en Isére, en 1803. Issu d'une famille a l’aise et cultivée — son pére était médecin — Berlioz est presque forcé de s'inscrire a la fa- culté de médecine dés son arrivée a Paris en 1821. C'est sur cette scéne que s‘ouvre le premier épisode de la série. Le jeune homme a vingt ans et il-est partagé entre son devoir qui, sous les traits de son pére et de sa mére, lui commande de devenir médecin, et son violent désir de devenir musi- cien.. Dieu merci pour la musique: son choix sera vite fait. Berlioz ne supporte pas la vue des cadavres et encore moins les plaisanteries gros- siéres des carabins. Méme les ar- guments de ses professeurs. qui soutiennent que la médecine aussi est un art ne réussissent pas 4 convaincre Berlioz. Aux amphithéa- tres de la Faculté, Hector Berlioz prefére les salles de concert.et l’Opéra. La série met en vedette, dans les principaux réles: Daniel Mesguich (Hector Berlioz), Robert Rimbaud (le docteur Berlioz), Nadine Alari (ma- dame Berlioz), Mathieu Kassovitz (Hector, jeune). Conversation Les grands esprits Les téléspectateurs qui ont pris plaisir 4 frequenter les Grands Es- prits, grace a Radio-Canada, ne voudront pas manquer la prochaine série de deux émissions dans le cadre des Beaux Dimanches, le 12 février a 20h50. Ils assisteront alors a l'une des rencontres les plus mou- vementées qui soient. En effet, s‘affronteront en une discussion aussi exaltante qu’humoristique: Maehiavel, Sun Yat-Sen, George Sand et Aristote. Cette émission, présentée dans le cadre exceptionnel du Salon du livre de Montréal l’automne dernier, ré- unit donc,. face a face, quatre écri- vains qui ont survécu a |'épreuve du temps et dont on parle encore au- jourd’hui, méme si on ne connait pas toujours leurs oeuvres. L'animateur Edgar Fruitier nous présente en premier lieu Nicolas Machiavel, l'un des personnages les plus prestigieux de la Renaissance italienne et dont un des livres, le ' Prince, est encore |’un des ouvrages les plus controversés du monde. De son temps comme aujourd'hui en- core, il est considéré comme «un monstre cynique et immoral, un fils de Satan». Vient ensuite Sun Yat-Sen, le premier président de la République de Chine. Ce médecin, converti au christianisme et philosophe devenu révolutionnaire, fut appelé par son peuple «le Pére de la République » et «le fondateur de la Chine mo- derne». On prétend que c'est peut-étre le seul Chinois a 6tre aussi bien révéré par la Chine nationaliste que par celle de Mao. Quant a George Sand, qui fait un grand coup d’éclat dés son appari- tion, on sent tout de suite qu’elle ne rendra pas la partie facile a |'anima- teur et aux trois autres invités. Bien connue pour son oeuvre littéraire et par ses amours avec Chopin et Al- fred de Musset, Aurore Dupin, dite George Sand, continuera d’avoir son franc-parler. Le dernier invité 4 se présenter n'est pas l'un des moindres puisqu’ il s‘agit d‘Aristote, dont on a tant parlé dans des émissions antérieures des Grands Esprits. SPORTS Les Héros du samedi Le 11 février 4 15 heures, les Héros du samedi nous offriront une émission sur le patinage artistique. La Soirée du hockey Le samedi 11 février a 17! heures, a |'émission la Soirée du hockey, l'animateur René Lecavalier nous présentera, en direct du Forum de Montréal, le match qui opposera les Canadiens aux Sabres de Buffalo. L’Univers des sports Le dimanche 12 février a 11 heu- res, a l’émission l’Univers des sports, l’'animateur René Lecavalier nous présentera des reportages sur les championnats d'Europe de pati- nage artistique tenus entre le 9 et le 13 janvier 1984 ; des entrevues avec les athlétes canadiens qui partici- pent aux Jeux de Sarajevo; un autre reportage sur la base de plein air de Riviére-Saint-Frangois, a Québec, et des séquences de film sur les épreuves de sauts a ski tenues a Thunder Bay les 28 et 29 janvier. Découverte Un chef-d'oeuvre de la musique Dans le cadre de |’émission les Beaux Dimanches, le 12 février a 21h50, la télévision de Radio- Canada présentera une des oeuvres les plus remarquables de la musique francaise, la Symphonie no 3 en ut mineur, opus 78, avec orgue de Camille Saint-Saéns. L'oeuvre est remarquablement exécutée par ‘Orchestre symphonique de Mon- tréal sous la direction de Charles Dutoit et avec la participation de Pierre Grandmaison aux.grandes or- gues de la basilique Notre-Dame de Montréal, dont il est le titulaire. C’est une réalisation d’'Evelyne Robidas. L’oeuvre L'oeuvre de Camille Saint-Saéns fut créée a Londres le 19 mai 1886 avec le concours de la Philharmonic Society sous la direction du compo- siteur et en présence de leurs Altes- ses Royales le prince et la princesse de Galles (Edouard VII et la reine Alexandra). Ce fut un triomphe. Le critique Guy Ferchault a écrit que «contemporaine des sympho- nies en ré mineur de César Franck, en sol mineur d'Edouard Lalo et dela Symphonie cévenole de Vincent d'Indy, cette oeuvre, par la nou- veauté qu'elle apporte, marque une étape nouvelle et significative dans l'évolution de la symphonie en ‘France et en Europe...Elle affirme la primauté de la forme sur le contenu expressif et réintronise la musique dans ses droits absolus». L'orgue de la basilique Notre-Dame de Montréal Le grand orgue de la basilique Notre-Dame de Montréal a été construit en 1890 par la maison Ca- savant. L'instrument, qui comporte 84 jeux disposés sur quatre claviers et pédale, compte 6,800 tuyaux. francaise Pierre Grandmaison Connu pour ses exceptionnelles qualités, l'orgue posséde plusieurs jeux fabriqués par Cavaillé-Coll, re- connu comme le plus célébre fac- teur d’orgue du XIXe siécle et qui fut notamment le maitre des fréres Ca- savant. Cet orgue, qui a connu en concert des moments mémorables et grandioses (Widor, Vierne, Dupré, Germani sont venus le toucher), est considéré comme un des instru- ments symphoniques les plus complets en Amérique. Pierre Grandmaison, titulaire du grand orgue de Notre-Dame de Montréal Pierre Grandmaison a fait ses étu- des musicales a Vincent d’Indy. Eléve de Francoise Aubut et bour- sier du Gouvernement du Québec, il a travaillé |‘orgue a Paris sous la di- rection de Maurice et Marie- Madeleine Duruflé. Organiste invite pour l’ouverture du Festival d’orgue de Salzbourg en juillet 1981, sa pré- sence a ce festival autrichien de re- nommée internationale fut le cou- ronnement de plusieurs tournées européennes au cours desquelles Pierre Grandmaison a eu l'occasion de jouer sur les instruments les plus célébres dont les grandes orgues Cavaillé-Coll de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Pierre Grandmaison est également compositeur et il a enregistré deux disques de musique d’orgue pour la maison Sélect.