Page 6, Le Soleil de Vancouver, 18 mai 1973 } 0 bed: et ae CH Oy Ape oe Pa ee eee ne . Arts visuels en frangais Discussions débats en fran- ¢ais sur l’art traditionnel et contemporain. Emphase sur l’art Canadien Louis Jacques Rochon sculp- teur né A Ste Jovite, Qué. nous est arrivé en Colombie au printemps 1971. Il rejoint un nombre croissant d’arti- sans et d’artistes de l’Est yenus vivre prés des mon- tagnes et de la mer. Il a vécu sur une fle dans le détroit de Georgia. Il séjour- ee L eg ot eae ee a a ee poe A LA GALLERIE DES ARTS DE ez he Frangais et local a l’aide de films, diapositives et bandes vidéo-sonores. Visites commentées en frangais suivies de discus- sions, échanges d’opinions, etc. Ces sessions sont offertes tous les jours de la semaine ne actuéllement 4 Vancou- ver ; pour ceux qui aime- raient le rencontrer en chair et en os, on peut souvent le. retrouver assis en arriére durant les films 4 l’atelier ou encore en écrivant 4 la chronique ‘* Arts et Lettres”’ au soin du ‘‘Soleil’’. VANCOUVER, RUE GEORGIA durant les mois d’été ets’a- dressent aux organisations et institutions de tous genres - centres communautaires, camps de vacances, maisons de retraite pour vieillards, groupes ethniques, etc. Pour davantage d’informa- tions,téléphoner au 682 5621. ERRATA: le cours d’appréciation prévu pour le 23 mai est remit au 30 mai 4 19h00 ARTISANAT EN COLOMBIE Louis Jacques prépare pré- sentement une exposition pour l’automne. Cette expo- sition, en plus de comprendre des sculptures incluera en- tre autres des tableaux, car Louis Jacques Rochon tou- che 4 tous les domaines de la créativite. rin ; eo un vendredi faire la connaissance reusement fantaisiste, on vous invite plaisamment, dés l’entrée, A ‘‘ménager vos transports’’ et A teléphoner préalablement (4 tout hasard voici le numéro : tel - 874- 9510). Si vous arrivez tdt, vous aurez l’occasion de partager, a la fortune du chaudron, un petit repas communautaire, dans une at- mosphére détendue et cor- diale. Il y a deux semaines, une ‘sémillante Liliane, projeta pour nous plusieurs docu- mentaires et courts métra- ges. Tout d’abord, un film retracant la vie exaltante de ce héro canadien du non-con- formisme, l’énergique Dr. Norman Béthune,chirurgien, inventeur-bricoleur, artiste peintre et chroniqueur-phi- losophe. Son intense amour de la vie et son sens duser- vice d’autrui, le font évo- luer, dans le plus total mé- pris du danger, aux cdtés des troupes loyalistes lors de la guerre civile qui dé- chira l’Espagne, ensuite en Chine, A l’occasion du con- flit sino-japonais, aux cdtés de Mao cette fois, dont ila obtenu toute latitude pour a- gir. Inutile de vous dire qu’ il ne s’en prive pas ! L’in- térét des projections s’ac- croit par la lecture d’ex- traits de son journal, véhé- ment réquisitoire contre la destruction toujours inutile et donc abérrante, de cette vie humaine qu’il s’efforce inlassablement de préser- ver. Ensuite vint un film en cou- leur sur les Rocheuses et leur faune, avecunravissant ballet de chévres sauvages ~ cabriolant et se profilant sur une crété A la tombée de la nuit. sas Suivirent deux’ courts mé- trages trés vivants, trés co- casses, sainement érotiques du jeune réalisateur cana- dien Vincent Grenier, qui se trouvait parmi nous. Communaulatee eae Allez donc, soir, de 17ATELIER et de l’équi- pe qui l’anime, au 3743 Main Street |! Comme on yest heu- Vendredi soir dernier, Li- liane toujours aussi active et souriante, nous a offert plu- sieurs courts métrages : -Evolution, film destiné aux enfants, aux couleurs, 4 la joie, a la vie éclatantes, d’ un comique délicat mais ir- résistible pour peu qu’on se _passionne pour la biologie, et qui m’a fait rire aux larmes. Excellente imagination du cycle biologique (ot les plus grandes gueules engloutis- sent les plus petites) et 1’ apparition, dans un contexte trés prolifique, de formes mutantes absolument sau- grenues. Bis et méme tris ! -Falling down, ne m’a pas vraiment plu, succession d’ images et de contrastes 4 une allure vertigineuse. -Notre Univers, un docu- mentaire intéressant, ac- compagné d’un commentaire philosophique et poétique as- sez dense mais dont la suc- cession de l’image, hélas, nous distrait. -Quatre films de ]’atelier ci- nématographique de Simon Fraser University. J’ai re- marqué ‘‘Wheat cracker’’, exploration surréaliste gra- vitant autour du symbole du pain et de son élément de base, le froment.Dans ‘‘ Con- sumption’’, nous avons une satire de la gloutonnerie et du gaspillage phénoménal dont la vie moderne nous donne de si fréquents exem- ples, tandis qu’un commen- — taire nous fournit des sta- tistiques alarmantes. Enfin, ‘‘Dennis’’®, le petit indien, variation sur un théme pro- che de celui de ‘‘La petite vendeuse d’allumettes’’. Le film est en couleur, é@mou- vant, et nous donne des scé- nes des rues trés fréquen- tees de Vancouver. Franche- ment, j’aimerais le revoir. -Le visionnaire. se termineront le vendredi 25 mai. ‘* Ciné-Club-Colom- bie’’ prendra la reléve en juin avec une série de longs métrages qui se poursui- vront tout au cours de] ’été) (Note:les films du vendredi Quand GILLES CARLE a wu les dessins de Rochon, il lui a demandé illico de faire les sculp- tures pour son film. En tout, dix “totems de douze 4 dix-huit pieds Une autre sculpture de Rochon, créée spécialement pour les. besoins d’un autre film québécois. Dans “LES MALES”, deux _bi- cherons qui s’ennuient des femmes : : Pirconect fi t d 5 = LOUIS-JACQUES ROCHON, sculpteur, a réalisé tous les totems qui ee ee ee paraitront dans le dernier film de Gilles Carle, “Les Males”. Oe han An Mal etineal SS e : E : ‘ E ey yg tee tnde So a