lg le AN WZ OE SOLEIL re ‘DE COLOMBIE VOL. 20 No. 4 VENDREDI 22 MAI 1987 COA ne = on uneeneeenennconennumnmmae re—e—eE Courrier de 2éme classe Second class mail no. 0046 CRS saat ee Congrés ’87 Léo Piquette fait vibrer les Franco-colombiens 22 mai, le grand retour... Hutt éléves d immersion d'une école de Richmond ont choist d’accueillir Rick Hansen @ leur maniére: en poémes et en dessins. Lire page 12 | Le ton du Congrés 87 de la FFC, c’était un savant Mais un invité a su, grace 4 sa passion et sa Piquette, député franco-albertain, qui a gagné la Par Charles-Henri Buffet ® Leo Piquette fut la vedette incontestée de ce congrés. Le député franco-albertain devenu figure nationale depuis qu'il a tenté de poser une question en de JlAlberta, est sdrement Yorateur qui a eu le plus d'impact. Les participants du congrés étaient unanimes 4a admirer son authenticité, sa conviction et Yves Merzisen, président de la FFC, a rendu francais 4 l’assemblée provinciale’ “La prochaine _bataille, affir- mait Léo Piquette, ce sera celle de l'éducation, de l'article 23 et du post-secondaire. Car ma bataille a mot, je Vai déa gagnée: Vopinion publique a déja dit out a lutzlsation du francais a lassemblée provin- ciale.” M. Piquette, qui voit dans le bilinguisme “la beauté qui distingue le Canada des autres pays”, aconclu: “Azlleurs, on dit ‘Vive la différence’ ... Ict, nous disons, ‘Vivons la différence’.” hommage a “celuz qui a mis les Francophones de l'Ouest sur la _ carte”. ss ee Perle ae L’accord du Lac Meecha déja fait couler une quantité d’encre impresstonnante et donne lieu aux analyses les plus fines. Mats c'est sirement MacLean’s qui remportera sur le sujet le prix de la = _ “perle” la plus savoureuse: la légende d’une photo de Pierre-Marc Johnson, l’hebdomadaire annonce que le leader du PQ se trouve a lassemblée “nationale” du Québec. ¢ Face a M. Piquette, Vincent Della Noce, secrétaire parlemen- ati ‘ F Voila ce que c'est que de reconnattre le “caractére distinct” de . la société québécotse... : a ae | Oncle Archibald taire du secrétaire d’Etat, ne se montrait pas aussi convaincant lorsqu’il essayait de démontrer que multiculturalisme et bilin- guisme marchaient main dans la . main et quand il encourageait les Francophones a aller chercher leurs soutiens auprés des autres communautés ethniques. © Daniel Savas, étudiant 4 UBC, montrait quant a lui comment la FFC est devenue de plus en plus dépendante des subventions du gouvernement fédéral au cours des ans et comment, d’aprés lui, la fédération s'est ainsi éloignée des préoccupations de la communauté. (Nous publions en page 2 un article de Daniel Savas sur ce théme.) © Paul Picard, des Kootenays- Ouest, se chargeait de lui donner la réplique. M. Picard, qui se déméne depuis un an pour obtenir les services de Radio- Canada dans sa région, et vient enfin d’obtenir gain de cause, a tenu a remercier la FFC pour son soutien (il avait pu accompagner une délégation de la fédération pour un colloque a Regina et faire ainsi entendre sa voix). “Je Suite en dernié¢re page San Giminiano, au coeur du Moyen-age Jean-Claude Boyer vous emméne a San Giminiano, au coeur de UItalie et du Moyen-dge. il Lire page 11 : A La Seiziéme «Une brosse...» : nouveau ; spectacle communautaire 4 Par Patrice Audifax conception générale de cette . 4 Pour faire suite 4 la réponse _piéce et en fait la mise en scéne. a enthousiaste du public lors dela __Ecrite en 1973 et créée au présentation de Fin de Carnaval, Théatre du Trident de Québec La Seiziéme a décidé de en1975, Une brosse met en scéne a poursuivre sa programmation deux chémeurs en quéte de es communautaire et présente, dés travail. Dans I’attente de l'appel | la fin mai, Une brosse de Jean _téléphonique libérateur qui leur 4 Barbeau. annoncerait l’emploi tant atten- 4 Réjean Poirier, directeur artis- du, Gaston et Marcel, dans leur led tique de La Seiziéme, assume la Suite page 4 2