» ceci: ~ urgence. Il iii csaitinandaiit Siesit Ta gauche] et odgusiens a ses hommes a l’entrée de la passerelle. Une visite aux pompons rouges Par Roger Dufrane C’est nous les gars de la marine, quand on est dans les cols bleus, on n’a jamais froid aux yeux... Certes, il n’a pas froid aux yeux, le commando-marin, _ notre guide. Je le surnomme ainsi parce que, vétu d’un uniforme kaki de toile écrue, sympathique, les cheveux en brosse, il nous devance sir de lui, franchissant passerelles et escaliers de dur métal, alors que je trébucheaux traverses barrant ici et 1a les étroits passages. Nous sommes trois, en ce bel aprés-midi un peu venteux du mercredi 10 septembre, 4 visiter le “Balny” aviso-escorteur bat- tant pavillon francais. Ce batiment blindé a certes un plancher plus solide que celui des bateaux-mouches. Notre guide est originaire du pays basque. Je lui emboite le pas, suivi par une charmante parisienne, et un marin retraité qui ne comprend pas le frangais. Par déférence, notre guide lui _débobine le peu d’anglais qu'il a appris dans ses périgrinations. Cela donne des phrases comme “The machine room, pshitt!...” Je ne connais la mer qu’a travers les romans de Jules Verne et quelques voyages de tout repos. Jécoute avec attention. Le Balny a pour ports d’attache les archipels de Polynésie. Notre guide évoque Tahiti, Papeete, Hawaii, les insulaires pacifiques et primitifs, heureux sous le soleil. Mais la vie pour personne n'est toujours rose ou dorée. Il arrive que le Balny mouille au large. Une solide embarcation sen détache. Le médecin du bord et l'infirmier, une vingtaine de garcons résolus, y prennent place et gagnent la rive ensablée. Il ya faut aider une humble femme a mettre au monde son enfant; ou soigner un pécheur dont la jambe a été emportée par un requin. On passe sur le pont, sous un canon effilé, d’une portée de 4 milles. A la pointe ot nous faisons demi-tour un marin trapu et souriant, un tiers “pompon rouge”, un tiers ‘col bleu”, un tiers “commando” armé d'une énorme mitraillette qu'il porte comme une guitare, nous sourit a pleines dents. Nous avons passé devant des réduits exigus et blindés. Le “salon” de coiffure, la cantine aux tables fixes, aux senteurs cuelque peu orientales, le bureau des secrétaires, le quartier des officiers, celui des matelots, et le cerveau de ce “joujou” le “poste de combat”. Sous le pavillon tricolore sont ancrés solidement quelques cylindres petits et trapus. S’y emmagasinent les embarcations de sauvetage. En cas de “Sauve-qui-peut’;on descend les cylindres 4 la mer. Au contact de l'eau, ils scouvrent comme par miracle, se gonflent et s’étirent instantanément, permettant a 120 hommes d’y prendre place. (L’équipage comprend 162 hommes) . } Elle restera dans mon souvenir A la sortie de cette fructueuse visite, mous retrouvons au débarcadére, un courtois officier qui nous avait accueillis. Nous le remercions, ainsi que le marin notre guide. Et nous retrouvons le “plancher des vaches” quittant avec un léger regret ce lointain messager de la France qui va lever l’ancre pour San Francisco. Cette visite restera dans mon souvenir. Au retour sur les quais poussiéreux aux remugles de goudron, je passe devant des entrepéts en briques. Tout cela offre un aspect vieillot. Soudain, un élévateur a grains, aux tours rondes de forteresse, nous écrase de sa masse. Mais je ne le vois plus et je réve. Je reléve dans mon souvenir la France des jardins et des chateaux, des artistes et des poétes, une humble petite paysanne peinte par Manet, un poéme d’Apollinaire. Mais aussi et surtout la France moderne, celle des techniques de pointe. Puis, par un bond en arriére, je repense au beau vers de la Chanson de Roland, épopée du XlIle siécle: France la Doulce, la terre majeure... > Le gendarme Jacques Lavoie est en vacances Jean Morin ont trés Actualité Philatélie Le Soleil de Colombie, vendredi 19 septembre 1986 - 13 Deux héros de |’Ouest canadien Le climat explosif qui régne dans les Prairies canadiennes vers les années 1870aurait dégénéré en guerre sans la présence de deux hommes d’une stature exception- nelle. Le 5 septembre, la Société canadienne des postes 4 émis deux timbres-poste destinés a rendre hommage a James F. Macleod et a Pied de Corbeau pour leur inestimable contribu- tion au maintien de la paix pendant I’une des plus turbulen- tes périodes de Vhistoire de l'Ouest canadien. James F. Macleod a été commissaire adjoint avant de devenir commissaire de la Police a cheval du Nord-Ouest. I croit que la loi doit étre la méme pour tous, Blancs ou Indiens. Le chef de la nation pied-noire, Pied de Corbeau, accepte de se soumettre a une telle loi. Convaincu que la survie de son peuple dépend d’une entente avec le gouvernement canadien, il améne ses fréres a effectuer, dans la paix, la transition de chasseurs a pupilles du gouverne- ment sous la protection de la Police a cheval. Les concepteurs-graphistes montréalais Wanda Lewicka et bien su exprimer la complexité de la relation entre les deux héros en présentant leurs vignettes se tenant dans des plans alternative- ment divergents et convergents sur un arriére-plan semblable. Pied de Corbeau Pied de Corbeau ou, de son vrai nom, “Isapo-muxika”, a mani- festé ses dons exceptionnels de guide et de meneur a une époque ow la tribu pied-noire dont il est le chef, et qui a jadis été puissante, est fortement décimée par les effets conjugués de la colonisa- tion européenne, de la maladie, du commerce du whisky et de la disparition du bison. Sa loyauté envers son peuple ne faiblit jamais. Toujours, il agit dans les meilleurs intéréts des Indiens. Ses exploits sont tels que le gouvernement du Canada et_la reine Victoria ont di, plus tard, lui rendre hommage. James F. Macleod arrive dans cette région au climat tendu qu’est alors ]’Ouest canadien en 1874. Attaquant le mal a sa racine, il sen prend aux trafiquants de whisky et s’appli- que a faire régner la loi avec une impartialité qui lui vaut le respect, la confiance et l’amitié de Pied de Corbeau. Le fort qui est représenté a Yarriére-plan de l'un des deux Peach, De Stefanis, Stewart&Kober | | 1501, PlaceMetrotown __ | 14330 Kingsway, Burnaby, C.B. V5H 4H9 Bureau— 434-5784 | Vincent Pigeon B. A. ’ L.L.B. | Avocat et notaire Hean, Wylie, Vy, OFFICE NATIONAL DE L’ENERGIE AVIS D’AUDIENCE PUBLIQUE REGLEMENTATION FEDERALE DES EXPORTATIONS D’ELECTRICITE Dans une lettre du 2 septembre 1986, I’honorable Marcel Masse, ministre de l|’Energie, des Mines et des Ressources, a demandé a |'Office national de |'énergie (I'« Office »), confor- mément a l'article 22, Partie !1 de la Loi sur |’Office national de l’énergie, d’étudier la reglementation fédérale des exporta- tions d’électricité en fonction de la politique du gouverne- ment afin de réduire et de simplifier le processus fédéral de réglementation et de lui faire rapport sur la question. timbres-poste est’ celui-la méme qui a été construit par James Macleod et ses hommes, en 1874, sur les rives de la riviére Oldman, aux pieds des Rocheuses. De 1876 a 1878, il a servi de quartier général a la Police 4 cheval du Nord-Ouest. L’amitié de Macleod et de Pied de Corbeau a non seulement rendu “tolérable” la présence de a “police montée” dans cette région, mais également ouvert la voie a la signature, en 1877, d’un traité entre les Pieds- Noirs et le Canada. Le centenaire de la signature du “traité numéro sept” a été marqué en 1977 par la tenue de cérémonies. Pour agrémenter le pli premier jour de |’émission Macleod-Pied de Corbeau, les concepteurs ont choisi une photo prise en Alberta lors de ces cérémonies et sur laquelle on apercoit le prince Charles et le sorcier “Joe Poor Eagle” fumant le calumet de paix. Quatorze millions d’exemplai- res sous forme de lithographie en quatre couleurs ont été tirés de cette émission imprimée par la Canadian Bank Note, d’Ottawa. Dans le cours de son enquéte, |’Office tiendra une audience publique afin d’obtenir les vues des parties, des groupes, des organismes et des sociétés intéressés sur un certain nombre de questions concernant la réglementation des exportations d'électricité et des lignes internationales de transport d'électricité par !’ Office. L’audience aura lieu a Ottawa, en Ontario, a Fredericton, au Nouveau-Brunswick et a Vancouver, en Colombie- aaa aux dates et aux endroits suivants: Le lundi 24 novembre 1986 a 13h30 Office national de l’energie 473, rue Albert ge étage Ottawa (Ontario) Le lundi 1e° décembre 1986 a 9h30 Fredericton Inn 1315, rue Regent Fredericton (Nouveau-Brunswick) Le mardi 9 décembre 1986 a 9h30 Hotel Hyatt Regency 655, rue Burrard Vancouver (Colombie-Britannique) Quiconque désire participer a |'audience doit informer par écrit le Secrétaire, de son intention, au plus tard te 26 septembre 1986. Le’Secrétaire fera alors paraitre la liste des parties intéressées. Quiconque ne désire faire que ces commentaires sur la question doit les envoyer par écrit au Secrétaire de |’Office. Le délai de présentation des mémoires écrits ou des lettres de commentaires prend fin le 27 octobre 1986. Pour se procurer des renseignements en francais ou en anglais relatifs a la procédure de cette audience (n° de réfé- rence: EHR-1-86) ou aux Regles de pratique et de procédure de |'ONE qui régissent toutes les audiences, il suffit de comuniquer avec le Secrétaire ou avec le Bureau de soutien de la réglementation de !’Office a (613) 998-7294 ou a l'adresse Suivante: J.S. Klenavic Secrétaire 473, rue Albert K1A 0E5 Office national de l’énergie Ottawa (Ontario)