? EGLISE “ily ay dans I igtise, un pouvoir de décision. Mais il faut aussi un pouveir de proposition. Tl faut que les chreéticns s‘expriment et for- ment ce pouvoir. Pour ies théolo- giens, c'est un devoir.” Crest pour repondre a ce devoir de thcologien que; Jean-Paul Audet a signé, «vee 32 ‘autres confreres dont plusieurs ont les plus grands noms parmi les;penseurs de l’E- glisc, le fameux manifeste “contes- tataire’, selon Je mot du cardinal Garrone. Celui-ci:n’a dailleurs pas éié tendre envers jes auteurs du iexte: “fl taut une bonne dose de préesomption, dit-il, pour se croire Jes témoins authentiques de PEvan- wile contre Jes responsables de la foi.” Ist pourtant. cest par fidélite a leur mission dans lEglise, dit M. Audet, que les theologiens doivent proposer des avenues nouvelles au poavoir qui prend les décisions. “Si Von veel former une verila- ble opinion dans Péelise. it faudra diverses Cpirions.. Th y aura alors un pouvoir opposition norma: qui engendrera Véchange. Cet échan- - ge-la Wexiste pas , actuellement puisque fait atte de haut en bas. Les ¢hefs th ey Ja communication ne se , m fean- Paul’ Audet de VEglise ont un pouvoir souve-- rain parce qu’ils rassemblent dans Jeurs mains gouvernements, &@ moins d’étre to- talitaires, refusent de tenir a la fois le pouvoir legislatif et le pou- voir judiciaire. Kt c’est pourtant la situation qui prevaut dans l’E- glise.”” Pour Geers Audet, Je pouvoir de proposition consiste 4 faire un contrepoids au pouvoir de décision. dans |’Eglise. Il ne refuse pas pour autant la structure hiérarchique de linstitution: “Elle est normale parce qu’il y a une échelle de res- ponsabilités diverses:~ Mais -. cev ordre de responsabilités ne doit pas abolir le pouvoir de proposition des chrétiens: ils ont toujours le droit de parole.” Lumiére et confusion Le manifeste insiste sur la neces- sité de conserver Tunité a Vinte- ricur des démarches individuelles. Le cardinai Garrone se demande, lui, si le document ne cherche pas “a “eréer un malaise qu’il prétend ensuite vouloir dénoncer ef, guerir”’. Jean-Paul Atidetestirhe que la confusion existe déja dans l’Eglise. tous les pouvoirs. Les: Il n’est pas du tout certain que la ‘diversité des opinions puisse l’ag- graver. Il croit surtout que cette diversité serait plus saine si elle était accueillie par la hiérarchie. Pour lui, la confusion n’est pas la. Ce qui Vinquiéte, c’est la dis- persion de la communauté chreé- tienne qui se produit actuellement. “L’Eglise doit rassembler, dit-il. C’est son role premier. Si elle dis- perse, c’est grave. I! y a danger que |’Eglise s’installe maintenant dans la dispersion des chrétiens comme elle l’a déja fait pour les orientaux et les protestants.” Quels sont les facteurs de cette dispersion? . “Tl my a pas, dit le theologien, dans l’Eglise actuelle, de politique pastorale mettant de Vavant l’'as- semblée, la communauté. Et c’est ce qui serait le plus urgent d’in- staller.”’ On a donne la piace aux rites: on a mis de l’avant !es sty- les de vie comme la séparation des cleres ct des laics cu le célibat. Mais rien de sérieux n'a éte fait sur la communauté.” C'est pour.-cette raison que le travail des théologiens est difficile: ils ne sont pas accueillis, compara- tivement a laccueil qu’ils ont connu au temps de Vatican II. Tl faudrait. dit M. Audet, que les ser- vices d’Eglise apparaissent comme des réponses 4 des besoins plutot | qu'a des services. Les jeunes théo- logiens seraient alors p!us intéres- sés a faire de la recherche. Mais iis ne s’embarq‘eront pas peur ces visées qui ne sont qua long terme. On accepte ma! de n’étre compris et accepté que 50 ans apres avoir travaillé . . “Le célibat est devenu un test: il faut se battre pour~ce qui n’est qu'un style de vie. Pendant ce ‘temps, l'assemblée se disperse.” Cette idee de l’assemblée déter- mine toute l’orientation de Ja_pen- see ecclésiale de Jean-Paul Audet. “Assemblée, dit-il, c’est le nom de I’Eglise. Jésus est venu rassem- bler Jes enfants disperses. Et au- jourd’hui, on se disperse encore . pour protéger des styles de vie. On risque d’oublier l'assemblée pour proteger des regles. “A long terme. je demeure opti- miste. Mais a court terme, je suis pessimiste.”’ METTEZ EN .GARDE LES JEUNES ENFANTS CONTRE LES. EMPOISONNEMENTS, MAIS DANS UN LANGAGE A LEUR PORTEE. VOS ENFANTS- Nombreux sont les pa- rents qui commettent l’er- reur. de mettre leurs jeu- nes enfants en garde con- tre les empoisonnements . dans un langage hors de leur compréhension. Ce fait constitue peut-étre un fac- teur important par rapport A la fréquence élevée des empoisonnements acciden- scletcis: et ades.-accidents-au Canada, dit le Conseil Ca- nadien de la Sante Fami- liale. Il est indispensable d’ap- prendre aux jeunes enfants a @tre prudents mais encore faut-il savoir s’exprimer dans leur langage. L’enfant ne posséde pas ce que l’adulte nomme ‘‘le sens commun’’, mais il peut ap- prendre la signification du mot ‘‘sécurité’’ par rapport aux choses qui l’entourent : ses jouets, ses aliments, ses vétements, par exemple. On peut apprendre 4a un en- fant a ne pas toucher nigot- , ter certaines substances en é les comparant 4 de l’eau chaude ou au feu qui brd- lent, ou A des saveurs qu’il exécre dit le Conseil, un organisme non lucratif com- mandité par l’industrie des produits pharmaceutiques. ~ ~Les méres sont persua- dées, 4 tort, que la menace d’une punition suffit pour empécher l’enfant de tou- cher 4 tout. Mais combien d’enfants se souviennent des recommandations maternel- les? Et quel est l’enfant qui associe la punition avec l’ac- te dont il s’est rendu coupa- ble ? Prenons le cas du petit Marc, trois ans, a qui sa maman avait promis une fes- sée s’il touchait le dessus du poéle. Au lieu de regar- der le danger en face, Marc a mis sapetite main sur la plaque de la cuisiniére en regardant par-dessus son épaule pour voir si sama- man le guettait. Il aurait fallu lui dire ; ‘‘Si tu tou- ches le dessus du poéle, tu te brdleras’’.. Faute de savoir a quoi s *attendre, il n’a pensé qu’a la fessée promise. Souvenez-vous donc que pour mettre un enfant engar- de contre un danger, il faut lui expliquer faute de quoi, _les choses défendues ayant toujours plus d’attrait que les autres, l’enfant attendra que sa mére ait tourné le dos pour n’en faire qu’a sa téte. Les médecins habitués A traiter les empoisonnements et les accidents dont sont - victimes les enfants pensent que l’age le plus critique se situe entre un et trois ans - précisément au mo- ment ot l’enfant acquérant le sens de la perspective, et explorant son environne- ment a le plus besoin de la surveillance de ses parents. Dés que l’enfant commence a s’asseoir, les risques d’accidents commencent et s’amplifient lorsqu’il ap- prend a marcher. A cette étape, le Conseil suggére que toutes. les substances potentiellement dangereuses comme les médicaments, les produits d’entretien, lacire, le savon et autres produits chimiques, soient rangés sur. des étagéres inaccessibles autant qu’invisibles pour Venfant. Les médicaments, en particulier, doivent étre conservés hors de portée des enfants, et dans un pla- card fermé 4 clé. Lorsque le traitement est terminé, détruisez les médicaments non utilises en les jetant dans les toilettes. Les produits d’entretien doivent étre utilisés avec une extréme précaution lorsque des jeunes enfants se trouvent dans les para- ges. De nombreux enfants s’empoisonnent en absorbant le contenu d’une bouteille pendant que leur mére fait le ménage ou quitte la piéce pour répondre au téléphone Paroisses FRANCOPHONES Saint-Sacrement: 3196 Heather, Vancouver Paroisse Nationale Canadienne francaise. R.P. Henri Meek, SSS, curé. Messes dominicales ; 9, 10, 11:15 hrs, 5h P.M. Bingos. bilingues:jeudis. Tél. 874-3636 N.D. de Fatima 747 Alderson, Coquitlam Tél. 936-2525 R.P. E.Dénommée, omi, vicaire. R.P. E. Labonté, omi, vicaire. Messes en frang ais 7:30h, 10:30h. Messes en anglais : 9h, 5:15h. Bingos : jeudis, sous- sol de 1’église. St-Jean Baptiste 307 rue Richmond VICTORIA Messes du dimanche : : ie am. et 11 a.m. : Care’ : REV. Auger O.F.M. Tél. 385-6643, rés. 382-4456. N.D. de Lourdes) 820 Laval, Coquitlam - R-P. eB: Surette, cfm, curé. R.P. P. Stack, cfm, vi- caire. Messes en francais : 7:30 h et 11h. Messes -en anglais ~et 5:15 h. Tél. 936-1311 Bingos : vendredis, salle de l’école, 1300 Hammond. :9h N.D.de la Paix 216 Carnavon, New Westminster Paroisse Nationale Canadienne francaise. L’abbé Nestor. Ther- rien, curé. : Messes dominicales : Sh et lh. Bingos: : Keary- Tél. 522-5353) jeudis, 318 Pére Alexis © 1 enfants et d’essayer de se fa- ou 4 la sonnette de la porte d’entrée. Le Conseil suggére que les parents se fassent un devoir de ranger tous les produits dangereux hors de portée des miliariser davantage avec l’idee que se font les petits enfants du monde‘ qu’ils ha- bitent. : x IV, LE SOLEIL, 21 AVRIL. 1972 Bee hee ee