sine sito IO EE a seit TVS L | TELEVISION ERNATIONALE Information, culture, spectacles, ~ sans frontiers A NT Courier 28me dasse/Second Class Mai m 0046 1645, S8me Ave. 0., Vancouver, (604) 730-9575. Fax : (604) 730-9576. od Vendredi 19 janvier 1996 vd 28 n °36 jesse Slectronique : 102627.217 2@compuserve.com 60 tints de Colombie-Britannique A gauchesurnotre photo, Son Excellence Christine Desloges, ambassadrice canadienne au Vietnam, . répondanta une question pertinente lors: contre organisée par le Forum Asie-Canada, en collaboration avec le David Lam Centre for International Communications, a S.F.U. - Harbour Centre, surla rue Hastings ouest, a Vancouver, le 11 janvier dernier. Madame Desloges était l’invitée de cette rencontre. LE VIETNAM: LA PORTE ~ S’OUVRE LENTEMENT... PAR GEORGES PAYRASTRE “Un marché de pionniers...” C’est ainsi que Christine Desloges, ambassadeur du Canada au Vietnam, décrit ce pays ou elle est en poste depuis prés de deux ans. Le Vietnam était encore pergu récemment com- me “1’enfant chéri des investisseurs” et devait attirer des fonds du monde entier. Toutefois si cette ancienne colonie frangaise attire toujours |’in- térét de nombreuses compagnies, il semble que le réalisme y soit de rigu- eur. Lors deson deuxiéme passage au Forum Asie-Canada de Vancouver, Christine Desloges a présenté un Vietnam qui s’ouvre lentement, un pays et une économie ot les investisseurs doivent faire preuve de beaucoup de patience mémesi le taux decroissance y estde8%. Si 1995 avu Ja normalisation des relations entre Hanoi et Washington, le pays souffre toujours d’un grand manque d ’infras- tructures, notamment de routes: il faut quatre jours pouraller, parla route 1, de Hanoi, lacapitale, jusqu’a Ho-Chi- ” Minh Ville (anciennement Saigon) au sud. Des préts de la Banque Mon- diale et:de la Banque asiatique de développement ainsi qu’une aide étrangére de l’ordre de 2,3 milliards de dollars pour 1996 devraient aiderle Vietnam a répondre en partie a ce probléme. Un permis pour se réunir... Toutefois, comme le rappelle madame Desloges, le Vietnam est tou- jours un pays communiste qui essaye comme la Chine de combiner une vi- sion idéologique avec une ouverture économique. Ellead’ailleurs donnéun exemple qui illustre bien la lente évo- lution des attitudes gouvernementa- les: en effet, pourorganiserune réunion deplus de 10 personnes, il faut encore... unpermis officiel ! ce qui provoque des grincements de dents de la part de la Chambre de commerce américaine 4 Hanoi qui doit se plier 4 ces exigen- ces... L’internet est aussi dans le collimateur d’un gouvenementenco- re trés méfiant de! ’influence étrangé- te: il semble que tout échange sur I’Intemet fasse l’objet d’un délai de transmission de 24 heures pour permet- tre une “inspection gouvernementa- le” des informations en transit... On peut assumer que]’Intemet y est enco- re trés peu développé sinon on peut imaginer le défi que cette démarche représente ou le personnel que cela implique. Le début de 1996 devrait voir aussi un ralentissement des prises de décision gouvernementales alors que se prépare le 8éme Congrés du Parti Communiste. Tout comme en Chine dans les années passées, on y assistera 4 une confrontation entre les réformistes et la vieille garde, un con- flit dont l’issue aménera un ralentissement ou une accélération du (suite en page 3 ) DERNIERE MINUTE VANCOUVER, le 15 jan- vier 1996 - Nous venons d’apprendre que les pre- miers directeurs de la nouvelle autorité de ges- tion scolaire francopho- ne seront assermentés au cours d’une cérémo- nie qui se déroulera le vendredi 19 janvier @ 19 heures, al’Hotel LANDIS, 1234 rue Hornby, a Vancouver. Pour plus d’information, veuillez communiquer avec M. MARC GIGNAC au numeé- ro 736-5056, ou M. VINCENT PIGEON au numéro 434-5784. LA FRANCOPHONIE N’EXISTE PAS POUR LES RESSOURCES HUMAINES CANADIENNES OTTAWA (FCFA) - Le Comité d’ adaptation des ressources humai- nes de la francophonie canadienne se dit fort préoccupé par l’absence de leadership de la part duministére du Développement des ressources hu- maines du Canada en matiére de promotion de la Loi sur les langues officielles. Le CARHFC s’inquiéte du fait que la réformede]’assurance- chémagenecontient aucunemesure garantissant que les programmes de formationsubventionnés parle gou- vernement canadien respectera les principes de la dualité linguistique. Selon le président du CARHEFC, M. Guy Matte, “le gou- vernement canadien envoie, parla voix de son ministre Axworthy, un message dangereux 4 la population canadienne. Ensubstance, illuidit que “la francophonie canadienne n’existe pas a l’extérieur du Québec.” Aumomentméme ot le pre- mier ministre canadien invite la fran- cophonie mondiale “a prendre ]’of- fensive” au niveau politique, au moment ow il constate que la survie de Ja communauté francophone en dépend, ou “cette langue que nous partageons doit fairesa place pourne pas étre marginalisée”, son propre gouvernement pratique une politi- que linguistique asymétrique ot le Canada estanglais etou le Québec est francophone. Entre ces deux réalités, point de Salut. Il est aberrant de constater, alors que le débat référendaire est a peine terminé, la désinvolture du gou- vernement canadien 4 ne pas respec- ter ses propres engagements en rap- portaux communautés francophones et acadiennes de ce pays”, a ajouté le président. I] s’agit d’un jour bien triste pour le Canada. Non seulement le gouvernement canadien n’est pas en mesure de respecter lui-méme la mise enoeuvre del’ article 41 delaLoisur les langues officielles, mais i) indi- que au Québec que la culture etle fait francais 4 ]’extérieur de cette provin- ce ne font pas partie d’une réforme majeure. Doit-on comprendre, se de- ‘mande le président du CARHFC, que le développement et la vitalité des communautés francophones et acadiennes ne sont plus requis au Canada? Est-ce ddire quelathése du Bloc québécois, voulant que la sur- vie de la francophonie d’Amérique ne puisse se réaliser que dans un Québec souverain, se trouve renfor- cée? (suite en page 3 -} |