OR Sudbury (Ontario joue le ‘Les Acadiens dans le Canada La Société Nationale des Aca- diens se rendait 4 Ottawa en novembre dernier pour une de ses missions les plus importantes de son histoire. En effet, pour la premiere fois, le peuple acadien par le biais de la SNA rencontrait formellement le premier ministre du Canada, Brian Mulroney, et des représentants de son gouverne- ment afin d’échanger sur la place des Acadiens dans ce pays. “Il * importe que le gouvernement fédéral ait la volonté et le courage politique de prendre les disposi- tions pour que ce pays soit réellement bilingue. Nous accep- tons trés mal que le bilinguisme de ce pays soit principalement l’affaire presqu’exclusive des Francopho- nes dont les Acadiens”, précise le communiqué. Source: La Voix Acadienne de_ 1'le-du-Prince- Edouard. Le frére André au grand écran Un film de 2,4$ millions est présentement en cours de réalisa- tion au Québec sur la vie du “Frére André”, fondateur de |’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal, décé- dé il y a 50 ans a l’Age de 91 ans. Produit par Pierre Valcourt des Productions de la Montagne, ce film d’ailleurs appelé “Le Frére André” est réalisé par Jean-Claude Labrecque a partir d’un scénario de Guy Dufresne. Le comédien Mare Legault du Québec incarne le Frére dré alprs due, law scomégiennes Marie-Esther, la niéce du bienheu- reux. Plus de 2,000 figurants volontaires. ont participé notam- ment a la scéne principale tournée au. Mont Saint-Hilaire et qui reconstituait l'imposante proces- sion de pélerins vers la chapelle du frére André, sur le Mont-Royal, a l’automne 1910. La sortie en salle du “Frére André” est prévue au début de l’automne 1987. Bilinguisme au Canada Un livre-choc, révélateur, qui met a vif l’'abcés du bilinguisme officiel au Canada, a été publié récemment par les Editions Louis Riel de Régina en Saskatchewan. Ce livre est l’oeuvre d’André de Leyssac de Winnipeg (Manitoba), président de la Société canadienne du francais a Yuniversité. L’auteur de “Recul de la civilisation au Canada” assistait d’ailleurs récemment au Salon du livre de Montréal pour publiciser son oeuvre. Info: Editions Louis Riel, Case postale 3663, Régina (Saskatchewan), S4P 3N8. Nouvelle acquisition Les journaux hebdomadaires “Express d’Orléans” et “Bonjour Chez Nous” de Rockland en Ontario viennent de passer aux mains des Publications Dumont, une entre- prise de Ville LaSalle au Québec se spécialisant dans les journaux communautaires. Publications Dumont qui avaient acheté le “Star d’Orléans” il y a quelque temps, est proprietaire du “Journal de Vanier” en Ontario et d’autres publications dans le secteur de Hull, Gatineau, Aylmer et Bucking- hem en plus de la _ région montréalaise, soit un total de 24 avec sa plus récente acquisition. “Bonjour Chez Nous” et “L’Ex- press” étaient jusqu ici la propriété de la Compagnie d’éditions André Paquette de Hawkesbury, société éditrice des journaux “Le Carillon” et “The Monitor & The Echo Express”, tous deux de Hawkesbu- ry. Source: Le Carillon de Hawkesbury. Statu quo resteraient les mémes, au moins jusqu’a la prochaine élection. Cette déclaration vient aprés les propos formulés par le ministre de YEducation supérieure et des Sciences, Claude Ryan, devant la Commission parlementaire du Québec sur le financement des universités. M. Ryan a indiqué a la commission que les frais de scolarité n’augmenteraient pas en 1986-1987, mais il s'est refusé a toute autre observation. Les frais demandés au Québec sont les moins élevés du Canada et ils n’ont pas changé depuis la fin des années soixante. Source: Hebdo-Campus de Moncton. net i nt ale premier ministre du Québec, ; affirm’ que’ jes fraie'de scularite impéts & comptabilité @ canadiens & américains @ individus & sociétés RAY SAINTONGE consultant 5551 Steveston Highway, Richmond, CB 271-3999 © Compt: ohare ~ Vancouver, C.B. V6B 3E4 Tél: [604] 685-7022 Bénéteau & Co. Comptable Général Agréé Services professionnels : © Vérification de’ comptes abilité-tenue de livres Suite no. 6 - 1035 rue Richards Robert Bénéteau, B.A., CGA. Une collaboration spéciale de J.-Louis Fontaine Bureau ontarien a Québec Le premier ministre de !’Ontario, David Peterson, a déclaré récem- ment au premier ministre du Québec, Robert Bourassa, que sa province avait l'intention d’ouvrir un Bureau de ]’Ontario dans la ville de Québec. Il a indiqué que ce bureau “sera une base d’opérations visible et accessible” pour le représentant principal de !’Ontario au Québec, Don Stevenson. Malgré le nombre restreint de son personnel, le bureau servira de premier contact ot adresser les demandes de renseignements sur le gouvernement de 1!Ontario. Source: Coup d’oeil de Toronto. Croix de Jérusalem Il y a quelques temps, Roger Arpin, commissaire et président sortant de charge des Scouts et Guides du district d’Edmonton en Alberta, apprenait qu'il venait de mériter la Croix de Jérusalem. Cette distinction honorifique est donnée par |’Association Nationale des Scouts et Guides du Canada aux personnes qui se_ sont distinguées dans l’animation et ladministration. du mouvement pour les jeunes de 7 a 14 ans. La cérémonie de remise de la décoration se déroulait en décem- bre dernier au Rideau Hall d’Ottawa et le Gouverneur du Canada, Mme Jeanne Sauvé, présentait la mention. Source: Le Franco de |’Alberta. A Yoecasion du récent congrés de la francophonie tenu 4 Edmonton en Alberta, Georges Arés a été élu le nouveau président de |’Associa- tion Canadienne-Francaise de rAlberta (ACF A). Il succéde ainsi a Myriam Laberge a la téte de Yorganisme porte-parole des Fran- -cophones de cette province. C'est sous le théme “Pionniers d'avenir” que s'est déroulé le congrés. Le groupe “Folle Avoine” basé au Manitoba sera dorénavant connu sous le nom de “ rouge”. Originalement une formation de sept personnes originaires sauf une de Willow Bunch en Saskatchewan, deux de ses membres quittent le groupe pour s'orienter dans une autre voix. “Hart-rouge” est le nom d'une tribu indienne du Sud de la Saskatchewan. L’écorcedu saule se nomme ainsi également et les Métis s’en servaient pour fumer. Source: Le Franco de |’Alberta. Paul Denis, le vaillant éditeur du journal Le Franco de I'Alberta depuis cing ans, annongait récem- ment qu'il quittait san poste en fin de décembre pour s’orienter vers le monde des affaires pour la firme Investors Syndicate. Agé de 42 ans et pére de cing enfants, Paul Laisse derriére lui une carriére consacrée a la francophonie albertaine qui aura duré prés de seize années. Il était natif de la Saskatchewan. Il avait été élu l’été dernier pour un deuxiéme mandat a la présidence de l’Association de la presse francophone hors Québec (APFhQ) dont le siége social est 4 Ottawa. Roland Pinsonneault, associé pen- dant moult années a L'Eau Vive de la Saskatchewan, assumera la présidence d'ici la prochaine assemblée annuelle de cet organis- me de presse prévue pour juin 1986 au Nouveau-Brunswick. Le Soleil de Colombie, vendredi 20 février 1987 - 7 Portrait Dela sexologie a l’immersion Carole Massé, professeur d’immersion a I’école W.E. Kinvig de Surrey. Suite de la premiére page re a l'Université de Montréal. Mais, au fond d’elle, se cache un désir secret, celui d’enseigner un jour la sexologie aux adolescents. Pourquoi la sexologie? “Je ne sais pas vraiment, je suis du type fonceuse, originale. La sexologie, c/était un sujet tabou qui, pour moi, était pourtant un domaine a explorer. Je voulats démystifter, vulgariser; tout connaitre pour finalement étre en mesure de partager mes connatssances avec les jeunes. Pour les étudiants de 6éme année, c'est le temps de la puberté, lage des questions, des révoltes, lage culminant. Puts, javats aussi des raisons person- nelles. Je voulats fatre une recherche qui m atderatt dans ma crotssance _personnelle. quand méme réfléchi longtemps avant de faire de telles études.” En 1979, les livres sous les bras, Carole entreprend son année académique. Désillusion, désap- pointement!!! Le milieu est fermé et les cours ont une allure autodidactique. “Les posszbilités dinitiatives étaient nombreuses mais le milieu était rigide, clos et tl manquait un peu de rigueur académique.” Malgré tout, elle termine son bac et se fait engager par l’Association des sexologues ot elle y travaille pendant 2 ans. Elle prépare des projets et une série d’émissions télévisées qui fera succés et, elle créé un diaporama. C’est a cet endroit qu'elle découvre que les débou- chés sont rares en sexologie. “TI faut avoir une raison sociale, une formation de base. Dans les Centres locaux de _ services sociaux [ CLCS] owailleurs, zl n’y a pas de postes pour les sexologues. Il faut soit étre psychologue, sociologue. Si de surcroit ces personnes possédent un bac en sexo, c’est un plus, Mais vivre de la sexologie, c’est pas évident.” Pendant son séjour a |’Associa- _tion, elle entreprend un certificat "en langue seconde qui la conduit éventuellement a un _ nouvel .emploi dans le nouveau Québec a Poste la Baleine. La transition est grande. Au 55éme paralléle, les hivers sont rigoureux, -400 4 -500 F et, les glaces ne commencent a Jai dégeler qu’au mois de juin. L’été, la température monte jusqu’a 600 F et l’automne, la brume s'installe pour ne quitter que bien plus tard. Son poste: professeur d’immersion francaise chez les Inuits. “L’expérience dans ce miltéu a cependant été fantastt- que. A cet endrott, je me suts rendu compte qu'il y avait un. besoin criant d’éducation sexuel-_ le chez les autochtones. Il n’y a~ pas de CLSC dans le grand Nord, pas d’accés aux bibliothéques ou centres culturels. De plus; les parents sexologie a leurs enfants. Cela se tradutt par un manque d’hygiéne corporelle, des jeunes filles qui se _retrouvent enceintes, un manque de communication dans le couple et méme des maladies transmises sexuellement. J'ai obtenu un congé de trots jours afin d‘assister a un congrés a Québec sur la sexualité. Mon but était de former des agents multiplica- teurs. J'aurais offert une session d'informations sexologiques aux professeurs Inuits pour quitls sotent en mesure de transmettre l'information aux jeunes. Mais, le projet a avorté.” Aprés deux ans a Poste la Baleine, Carole Massé décide de © passer a autre chose, de vivre une autre expérience professionnelle. “Ce n'est quand méme pas a Poste la Baleine ox Uactivité relutt. Cvest tranquille, trés tranquille, on peut vite s’en- nuyer.” Vancouver l’attire et elle accepte un poste d’enseignante a Vécole W.E. Kinvig de Surrey. “Une premiére année dans Venseignement dv l’tmmersion francaise, c'est toujours un peu difficile parce quil y a énormément de travail, mats, ¢a en vaut la chandelle. J’az des étudiants fantastiques qui ap- prennent trés bien. Cvest rassurant.” - Carole Massé a une énergie débordante. Ses petits yeux pétillants regardent la vie avec enchantement. Elle est toujours préte au défi. Elle ne tourne pas le dos a la sexologie, mais pour Tinstant préférent “voir grandir les enfants de sa classe.” ne parlent pas de. et