f{a'Fédeération des
Frarico-Colombiens

POUR DIFFUSION IMMEDIATE
Vendredi, le 7 décembre 1990.

Source:Eric Gagnon
Coupures 4 Radio-Canada Agent de communication
Téléphone:732-1420
: Télécopieur:732-3236
UNE LOURDE PERTE POUR LA COMMUNAUTE
FRANCOPHONE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE

‘VANCOUVER - Alors que la communauté francophone de Colombie-Britannique
s’estimait déja desservie de fagon inadéquate par la société d’Etat, voila que celle-ci
applique la hache dans la production des émissions de télévision régionales.

« Cest un sentiment de désolation, un retour en arritre sur des acquis durement gagné
par notre communauté» souléve la présidente de la Fédération, madame Marie
Bourgeois. Dorénavant, la diffusion télé des événements économiques, politiques,
communautaires et culturels des francophones reposera sur une seule émission
quotidienne d’information d’une durée de trente minutes, sans journaliste francophone
dans la capitale provinciale et sans couverture a Vextérieur du Vancouver métropolitain.

De plus, les années a venir laissent planer un climat d’incertitude puisque le président
de Radio-Canada, monsieur Gérard Veilleux, a laissé savoir que des coupures
additionnelles de 50 millions $ sont déja prévues pour l’exercice 1992-1993. Cela laisse
donc présager d’autres réductions de services. On peut se demander si ce n’est pas le
début de la fin pour Radio-Canada.

La Fédération des Franco-Colombiens est a mesurer impact de ces coupures sur la
communauté francophone. Nous prévoyons envoyer des lettres au Premier Ministre
Mulroney et au ministre des Communications, monsieur Marcel Masse. Nous ferons
également parvenir & la F.F.H.Q. la liste des émissions qui disparaissent, dans le but de
batir une stratégie au niveau national.

8i, vous n'@€tes pas d'accord avec les décisions qui ont été
prises, les coupures qui ont été faites, vous pouvez écrire
au Premier Ministre Mulroney et au ministre des
Communications, monsieur Marcel Masse: Chambre des
Communes, Ottawa, Ontario

K1A OA6. ( Il n'est pas nécessaire de timbrer la lettre.)