de Vancouver sur la: bande, ET SUR LES CANAUX 8 A VANCOUVER ET 3 A VICTORIA. Programme de la télévision francaise de Radio-Canada VOL.2 NO.3 Vendredi 21 Octobre 1977 EN REPRISE: Les Gens Depuis le mercredi 12 octo- bre jusqu'au vendredi 28 a 17 heures, les téléspectateurs de la chaine francaise de Radio- BLES Adapté du roman d’Elisabeth Barbier, ce feuilleton, présenté en 13 é6pisodes d'une heure, nous. raconte I'histoire d'un Canada peuvent revoir une des plus belles réalisations de Ro- bert Mazoyer, les Gens de Mo- gador. : grand amour, doublé de celle du domaine de la famille Ver- net. L’'action se situe en Ca- margue et en Provence et s’é- chelonne de 1852 4 1925. Au moment ot débute le ro- man, Napoléon Ill régne sur la France depuis quatre ans au milieu des affrontements entre les monarchistes et les bona- partistes. Dans le camp des royalistes, la famille Angellier; dans le camp des impériaux, la famille Vernet. La belle Julia est une Angellier, dotée d'un pére monarchiste a tout crin; le beau Rodolphe est un Vernet et son pére était colonel sous Bonaparte: les deux jeunes gens s'aiment, recréant le conflit Montaigu-Capulet. Mais deux enfants qui s’aiment ne crai- gnent ni le scandale ni la dis- corde ni les brouilles familia- les. Contre vents et marées, Ju- lia et Rodolphe s’épouseront devant Dieu et devant les hom- mes et feront frant commun de- vant toutes les oppositions. Ils triompheront de toutes les é- preuves qui jalonnent leur exis- tence: difficultés financiéres, désaccords, maladies, . faibles- ses respectives; décés d’étres chers et finalement la guerre. Puis ce sera au tour de Jeurs enfants de prendre la reléve de Mogador... le domaine ancestral Le Ballet de Shangai Le 23 octobre a 20 h 30, aux Beaux Dimanches, les téléspec- tateurs sont invités a assister a un spectacle a la fois vigoureux et haut en couleur donné en mai 1977 par le Ballet de Shangai de la République populaire de Chi- ne, au Centre national des Arts a Ottawa, en collaboration avec le Conseil des Arts du Canada. C’était la premiére fois que le Ballet de Shangai se produisait en Amérique du Nord et effec- tuait une tournée au Canada. Ce spectacle épique, éblouis- sant et révolutionnaire, fait re- vivre de facon dramatique la lut- te victorieuse du peuple chinois pour son émancipation tout en nous initiant 4 la musique et au chant chinois. Un ensemble de danses, de chants et de musi- que instrumentale traditionnelle légérement influencé par la mu- sique occidentale. Pour cette émission spéciale des Beaux Dimanches, on a fait un choix de trois danses entre- coupées de solos de flite et de chants. Tout d’abord, /a Cueillette du thé, créée par |'Ensemble de chants et danses de la province du Tchékiang, traduit la joie é- ‘prouvée par les membres des communes populaires situées dans les régions montagneuses au sud du fleuve Yang Tsé. Ces ee gens travaillent avec diligence a la cueillette du thé en s’ins- pirant de l’esprit de la brigade de production agricole de Tat- chai. Ensuite, Miliciennes de la steppe nous montre des fem- mes de belle allure’ a l’air su- perbe qui patrouillent a cheval aux frontiéres de la patrie. Fina- lement, avec Danse de I'arc, nous sommes transportés au milieu du XIXe siécle et assis- tons a la lutte contre l’invasion étrangére et a la levée en tem- péte du féodalisme. Cette dan- se de l’arc simule l'entraine- ment des combattants d'une ar- mée insurrectionnelle paysanne. Rubens En |’honneur du quatriéme centenaire de la naissance de Rubens, les Beaux Dimanches vous présenteront, le 23 octo- bre a 21 h 30, un long métrage d'une heure sur la vie et |’oeu- vre de ce grand peintre fla- mand. Ce film réalisé par la Belgi- que nous permettra de revoir de nombreux tableaux mais il révé- lera surtout l'influence détermi- nante que cet artiste a eue sur son époque et |'importance qu'il avait en tant qu’homme politi- que. On: dit que son influence était plus grande.que celle de Picasso sur notre époque. Le personnage qu’était Ru- bens est aussi fascinant que son oeuvre est unique. Il cor- oA ih as Yo as respondait en néerlandais, en latin, en italien, en francais avec les érudits flamands et étran- gers. On le considére comme le chef de file de /a vie artistique des Pays-Bas du Sud, au XVlle siécle. Il a créé un style person- nel et marqué de son génie non seulement la peinture mais aus- si la sculpture et les arts déco- ratifs de la Flandre et d’ailleurs. Rubens était aussi un grand collectionneur et il possédait l'une des plus grosses collec- tions privées de son temps. Ce film vous fera mieux con- naitre cet artiste a la grande ~ virtuosité technique et la per- sonnalité d'un homme qui a marqué son époque. ‘nes seront de Mogador presque abandonné au moment ot! débute le feuilleton. Pour respecter l'authenticité du récit, Robert Mazoyer a fil- mé beaucoup d’extérieurs et certaines scénes d'intérieur au chateau d'Estoublon et a ceux de Grand Fontanille, de la Jan- senne, de |'Armelliére, d’Esca- nin, de Breteuil et de Barbegal. Pour la distribution, Robert Mazoyer a fait appel a des ar- tistes de plusieurs pays d’Euro- pe et au Canadien André Law- rence qui joue aux cétés des Francais Marie-José Nat et Jean- Claude Drouot; des Allemands Eckart Aschauer, Elisabeth Flic- kenshildt et Maria Kubitschek, ainsi que des Suisses Francois Simon et Rachel Cathoud. ®@ Paris 1871, la semaine san- glante, documentaire historique de Jean-Pierre Gallo, sera a |’af- fiche de |’émission D’hier a de- main, le dimanche 23 octobre a 16 heures. Dimanshowsoir Si vous voulez passer une heure avec Diane Dufresne, re- gardez |'émission Dimanshow- soir présentée le 23 octobre a 19 h 30 aux Beaux Dimanches de la chaine francaise de la télévision de Radio-Canada. A vrai dire, c'est une heure et dix minutes que vous passe- rez avec cette amoureuse aux mille visages. Toutes ces Dia- réunies dans un spectacle fou, insolite, extrava- gant... comme elle. Cet oura- gan nommeé Diane interprétera sur la scéne de la salle Mai- sonneuve de la Place des Arts les chansons suivantes: Ving- tiéme étage, A part de d'ca, On tourne en rond, Sur la méme longueur d'ondes, Mon petit boogie woogie, la Vérité, Holly- wood Freak, Ma vie, J’me sens ben et Laissez passer les clowns. Lauréate de la Chanson nou- velle 1977, prix décerné par le premier ministre de France, monsieur Raymond Barre, Diane Dufresne a toujours refusé de se laisser emprisonner dans une formule, un décor et méme un style. Le spectacle qu'elle a enregistré pour la télévision de Radio-Canada nous la présente tour a tour sauvage, rebelle, es- piégle. Ce sont tous les visages d'une femme qu'elle emprunte- ra pour chanter son amour de la vie. Ce renouvellement, c'est aussi l'histoire de sa carriére. Elle était, au début, une chan- teuse bon genre; diction soi- gnée, cheveu lisse, robe sage. Puis vint «un vent de débau- che» qui balaya d'une note tout ce que Diane avait de retenue, libérant «la vraie nature de...» la chanteuse rock-blues-jazz qui grondait en elle. Diane... tra- vailleuse acharnée, perfection- niste, commenca a préparer de nouveaux spectacles avec une discipline et une ferveur quasi religieuses. L’émission qui sera présentée dans le cadre des Beaux Diman- ches a la télévision de Radio- Canada nous montrera les: der- niéres métamorphoses de cette . interpréte au talent prodigieux. Regardez. le Dimanshowsoir du 23 octobre. Vous assisterez a un spectacle de grande clas- se. Une réalisation de Jean-Jac- ques Sheitoyan.