Exwegistrement de 2eme classe No.0046 RiVol, 2° N34 LE SOLEIL de vancouver LE SEUL HEBDOMADAIRE DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE BRI TANNIQUE SANS PEUR — NI FAVEUR PRIX: 15¢ Vendredi 21 novembre 1969 - Bertrand opte pour le nationalisme canadien— TOHONTO- Pour 1'actuel - gouvernement du Québec et pour le parti de 1'Union _fhationale, ¢'en est bel et bien fini du fameux slogan "égalite ou indépen- dance! i.e Daniel Johnson. Son successeur, M. Jean-Jacques © Bertrand, a mis de fagon on ne peut plus claire un terme a cette sorte de "chantage" auquel se livrait M.John- son méme lorsqu'il prenait la parole devant des auditoires non Québécois. Dans son premier discours 4 - Lextérieur du Québec depuis qu'il est premier ministre, u.Bertrand a affirmé, devant quelque 900 membres des Empire | Club et Canadian Club de Toronto, que ‘si la nouvelle génération québécoise a le choix entre vivre dans 1'indépen- 3 dance a n'importe quel prix ou demeu- tee rer a l'intérieur du régime €tabli,. quant a lui, il a fait son choix. a se le choix gus Jjtai fait, a-t— Brest ae le Ouebec "dort demeurer te sein du Canada et, avec les autrespro- vinces et le gouvernement central, tou- ver les moyens d'adapter le régime é- _tabli selon les besoins, les problémes et les aspirations de notre €@poque." Dementi de la rumeur vA s ow 2 - d’abdication de la reine _ LONDRES - Ii n'a jamais ete question pour la reine d'abdiquer, a déclaré un porte-parole de Buckingham Palace, Ce démenti survient quelques heures a- ‘prés une nouvelle interview du prince Philip,diffusée par une chaine de té- lévision américaine.s "Ltabdication? Pour autant que je sache, ce n'est qui une rumeur,mais une telle possibilité n'est évidem= s ment pas sans attraits" ,avait déclare “Je duc d'Edimbourg dans cette inter+ 4 view qui a fait d'énormes manchettes dans la presse londonienne, "Je ne pense pas qu'il ait ete question sérieusement d'une abdica- tion et en fait je ne suis pas sir que cela aurait plus d'avantages que dtinconvénients," avait poursuivi le duc d'Edimbourg, avec un sourire. Par ailleurs, devant 1'émotion suscitée en Grande-Bretagne, et notam ment. dans les milieux parlementaires, par les déclarations télévisées du duc d'Edimbourg sur la situation fi- nanciére de la famille royale, le pre- mier ministre,M,Harold Wilson,a di an- noncer qu'il a l'intention d'évoquer cette question aux Communes,a l'heure des questions. © Cette décision est. sans doute motivée par le désir du gouvernement, dtapaiser les esprits, tant chez les conservateurs que chez les travaillis- tes. de l'ancien premier ministre | newer te premier ministre Pierre Trudeau sera un des,. participants: de la confé- rence de Harrison CONFERENCE LIBERAL La Colombie britannique recevra pour la premiere fois dans son histoi- re les participants a une conférence nationale organisée yar un parti poli- tique.En effet,la conférence nationa- le du Parti libéral du Canada se tien- dra a Harrison Hot Spring du 21 au 23 novembre prochain. Ce genre de conférence réunit des représentants du monde des affai- res, du travail et du milieu universi- taire pour permettre des échanges de vues sur les politiques du gouverne- ment et en orienter les décisions vers une plus grande efficacité pour le pays. ' Il n'y a aucune ressemblance en- tre ce genre de conférence et un con- grés.La derniére conférence nationale qu'a tenu le Parti libéral du Canada reuonte &2 1960 et avait eu lieu a Kingston. Plus de 300 personnes sont at- tendues 4 cette réunion. Presque tous les ministres du présent gouvernement assisteront. 4 la conférence. Anti hippie VICTORIA-M. Willeston, ministre des Res- sources naturelles, a declaré qu'a la prochaine session de la législature, la loi des terres de la Couronne sera amendée par un article qui permettra d'interdir de camper sur les terres vacantes. Cette décision aurait été prise & la suite de plaintes du district ré- gional d'Alberni-Clayquot, au sujet de l'invasion de Long Beach sur la C6te Ouest de i'tle de Vancouver par les hippies. Les districts bilingues M. Pelletier annon cela creation d’un conseil OTTAWA- Le secrétaire d'Etat, M. Gérard ‘Pelletier, a annoncé gue le Gouverne- ment fédéral est a former un conseil sur les districts bilingues. M. Pelletier a donné ce rensei- gnement a4 l'occasion de l'inaugura- tion d'un Centre de 1'enseignement des langues officielles, a Ottawa. Ce Centre a été aménagé aucofit de $3 mil- lions. Le Conseil sur les districts bi- _ lingues formulera au gouvernement des » recommandations quant aux régions du pays ou les services du Gouvernement fédéral devraient @tre dispensés en frangais et en. anglais. ae! Fe Centre dtinsei gnement: des langues officieiles 4 Ottawa est admi- __mistré par la Commission de la fone- We oprings meme ey, on publique fédérale. Tl est formé d'un ‘complexe de neuf batiments. Le Centre est appelé 4 desservir 4 la fois 1,400 étudiants qui requerront 300 profes- seurs, M.Pelletier a declaré qu'il est possible que la Commission de la fonc- tion publique mette sur pied des cours de frangais destinés 4 des fonctionnai- res francophones désireux d'améliorer leurs pombe oooces: de leur langue ma- ternelle. M. C. A. Bélokburn, aincctee géné- ral du Bureau des langues de la fonc- tion publique,a souligné gu'il y a ac- tuellement quelque 12,000 fonctionnai- res qui attendent d'étre admis 4 des cours de frangais et que 5,300 autres sont inscrits aux cours de l'année courante. Pourquoi,séparatistes ? Pour les Canadiens francais de la Céte-Nord de la province de Québec, ‘il est impossible de trouver du tra- vail dans certaines, compagnies, s'ils ne parlent pas l'anglais. Les compagnies Canadian British Aluminium et Québec Northshore Paper de Baie-Comeau et la Compagnie Iron Ore de Sept-Iles exigent que les can- didats qui postulent un emploi s'expri- ment en anglais. Cette exigence s'applique non seulement pour les postes de la haute administration, mais l'engagement d'un wag ee ou d'une ‘secrétaire. Ces compagnies sont les seules industries privées dans ces deux re- ‘gions &semblent exercer des pressions assez fortes sur toutes les affaires qui concernent leur milieu respectif. Eton se demande: "What does Qué- bec want?", également pour . “4 » : : ; . : a . ck to it Es pt a TT i ts el ll i am gy EPC A ~~ « ye tg RS i py i at