cadre au bénéfice de la communauté francophone. En l’'absence d’un engagement de la Colombie—Britannique, la Fédération tentera de faire négocier une entente Canada— Communauté francophone de la Colombie—Britannique. ll a été aussi question des propositions adoptées a la Convention du parti créditiste concernant l’unilinguisme anglais et le retrait de l’appui de la Colombie—Britannique a Accord du Lac Meech. "La proposition faisant de l'anglais la seule langue officielle de la province a été basée sur des informations erronées et des réactions émotives. Le Gouvernement fédéral n’a pas fait le travail d’information et de promotion nécessaire sur la "Loi sur les langues officielles" en conclut la présidente. Enfin, les membres de la Fédération ont élu, en fin de semaine, Mesdames Anne Doris Malenfant de Victoria et Anne L. Colombe de Vancouver aux postes de vice—présidente et de trésoriére jusqu’a la prochaine Assemblée générale annuelle. lls ont également accepté l’adhésion, comme membre actif, de |’Association historique francophone de Victoria. CONVENTION ANNUELLE DES CREDITISTES: PROFONDE DECEPTION POUR LES FRANCOPHONES En réaction aux propositions adoptées par les Créditistes lors de leur convention annuelle des 26, 27 et 28 octobre dernier, concernant l'anglais comme langue officielle de la Colombie-Britannique et le retrait de l’'appui a l’'Accord du Lac Meech, la présidente de la Fédération des Franco—Colombiens, madame Marie Bourgeois, a fait parvenir au Premier ministre Vander Zalm, la lettre ci-dessous, exprimant la déception et la profonde préoccupation de la communauté francophone. Monsieur le Premier Ministre, On the occasion of the Social Credit Party Convention, held on the 26th, 27th, and 28th of October 1989, | attended, as an observer, the debates on the proposed resolutions. As President of La Fédération des Franco—Colombiens, | was most interested in the possible outcomes of the proposed resolutions on bilingualism and the Meech Lake Accord. Although disappointed by the proposed resolutions that the Government of British Columbia enact a statute making English the one and only language of the Province and that the government rescind its support for the Meech Lake Accord Constitutional Amendment, | was even more perturbed by the climate of antagonism which permeated these debates. The arguments to propose such resolutions had little content in terms of weighing tangible advantages against unforeseen disavantages; rather, they reflected a hardening anti-French position which | find very dangerous for the official linguistic minority in British Columbia. | was also deeply disappointed to witness that not a single minister of your government took a stand during these discriminating arguments in order to bring these arguments within a more sensible framework of discussion.