—NFoRMATION Superman, — un heros canadien Supennan, le héros légendatre qui se cache derrlére Clark Kent, ce timide journaliste a Iunette, est né au Canada. Joe Shuster, son créateur, vient de Toronto. Cleveland, Ohio 1934. Derriére Clark Kent, ce reporter timide a lunettes, se cachent non seulement Superman, un héros légendaire vétu de collants et d’une cape rouge, mais aussi son créateur, qui lui, n’est pas originaire d’une planéte intergalactique, mais du Canada. Metropolis, la _ ville imaginaire que Superman s’est donné pour mission de protéger, est basée sur le Toronto des années 30. Superman connait un succés foudroyant. Le personnage bondit des bandes dessinées a la radio dans les années 40, puis sur Aprés avoir cogné a plusieurs portes, D.C. Comics engage le persistant duo pour mettre Superman a la une. Quatre plus tard, l’aventure est un franc succés... sauf que Shuster et Siegel ont déja vendu leurs droits a 1’éditeur pour la somme de 130 $ US. En 1947, ils intentent un procés afin de reprendre le contréle de leur personnage. Ils perdent et D.C. Comics les L’aventure de congédie. Superman commen- | Alors, aussisoudainement qu'ils'était produit, le rayon En 1975, Shuster est celejour ou unjeune | ®Vaitdisparu.. aveugle et vit dans un homme du nom de Joe Shuster fait part - ason ami Jerry Siegel d’une idée : celle “d’un étrange visi- teur venu d’une autre planéte et doté de pouvoirs et d’apti- tudes bien supérieurs a ceux du commun des mortels.” Les deux complices ont 17 ans au moment ot Superman voit le jour. Shuster vit 4 Cleveland a cette époque, mais toute son enfance s’est passée a Toronto. _ Superman est un héros qui ne fait jamais étalage de son courage, un personnage haut en couleur qui pourrait obtenir la meilleure table dans n’importe quel restaurant, mais qui préfére apporter son lunch au travail et agir comme tout le monde. Pour créer le Daily Planet, le journal ot Clark Kent travaille, Shuster s’est inspiré du “Toronto Star”. - les écrans de télévision au cours de la décennie suivante. Fin 70, il devient une star du cinéma a part entiére. Tout comme le personnage, le film “Superman” a, lui-aussi, des liens étroits avec le Canada. Plusieurs séquences du film sont tournées a High River, en Alberta. L’acteur Glenn Ford, qui vient du Québec, interpréte le réle du pére adoptif de Superman et Margot Kidder, qui, elle, est originaire del’ Alberta campe celui de 1’intrépide Lois Lane. Malheureusement, Joe Shuster a peu profité du succés de son personnage. appartement délabré a New York. Mis au courant de sa situation, la Warner Communications qui avait acheté les droits de Superman pour le film décide d’accorder 4 ses créateurs un traitement annuel de 20 000 $ chacun. Le personnage de Superman peut maintenant se vanter de figurer au panthéon de la culture aux cétés de Mickey Mouse, Charlie Chaplin et Elvis Presley. Pas trop mal pour un jeune de Toronto ! L’histoire de Joe Shuster et de Superman, c’ est une aventure d’imagination, de créativité et de vision, une inspiration pour beaucoup de canadiens. Depuis la mort de Joe Shuster, survenue le 30 juillet 1992 a Los Angeles, probablement plus de canadiens que jamais savent que c’est l'un de nos concitoyens qui créa Superman. Michael Walker, économiste et directeur exécutif du Fraser Institute, un institut de recherche en économie et en questions _ sociales idéologiquement proche des milieux d’ affaires, était ]’invité de l’association des journaux communautaires le 13 aoiit dernier. Auteur de |’ouvrage “The Immigration Dilemma”, Michael Walker a présenté ses théses en faveur d’une maitrise de l’immigration au Canada. Opérant une distinction entre les immigrants recus, qui sont | selonlui “le haut de lapyramide de leur pays d’origine par leur niveau de comme par leur tempérament’ et les réfugiés, qui pour lui sont plus difficiles a intégrer, il:a préconisé une Michael Fraser : le dilemme de Il’immigration limitation du nombre de réfugiés admis au Canada. Présentant une étude du Fraser Institute sur le traitement par la télévision des immigrants, il a observé que ceux-ci étaient présentés dans les reportages de maniére globa- lement négative, Ce: —gul-- ne correspond pas 4 leur réle dans la société canadienne. Cette étude porte sur les deux chaines anglaises ’ CBC et CTV. “Nous n’avons pas eu les moyens de conduire une Michael Walker. étude comparable sur la couverture par la télévision en | Jrangais, mais nous avons le projet de le faire”, a-t-il assuré. F.L. Daniel Loiselle “Le plus difficile, c’est de devoir passer sans arrét d’un métier a l’autre : la vente, l’installation et l’administration”. Daniel Loiselle, 35 ans, originaire de Montréal, a crée début 1993 une entreprise de systémes d’alarme, Adam Security. En mars 1992, lorsqu’il quitte Montréal pour venir s’installer 4 Vancouver, il est décidé a créer sa propre entreprise. “J ‘étais tanné du froid, et voulait Jaire partir mon propre business : j'ai tout vendu et je suis venu en auto”, raconte-t-il. Dans ses cartons, le projet d’ouvrir un restaurant avec un de ses amis. Un contretemps de taille - son ami meurt d’un cancer - le contraint a renoncer a l’idée. Il se rabat sur un emploi dans un des plus grosses sociétés de systéme de sécurité de Vancouver. Un secteur qu’il connait bien puisqu’il y a déja travaillé pendant cinq ans au Québec. Quelques mois plus tard, et grace 4 un travail acharné, il emploie un installateur et un vendeur a temps partiel. “Les affaires marchent bien : les factures sont payées”, explique Daniel Loiselle qui débute un programme de formation pour les petites entreprises organisé par la Banque Fédérale de Développement. A ses heures, Daniel Loiselle est également inventeur. Sa derniére trouvaille : le “meter reader’, un appareil qui permet aux particuliers et aux entreprises de mesurer leur consommation d’énergie et de connaitre le montant de la facture. Pour 1’ instant, le produit est au stade du développement. “J’ai beaucoup de projets et d’idées de ce type”, explique Daniel Loiselle. A suivre. fe Surveillant(e)s A Temps Partiel ou Sur Demande Le Conseil Scolaire de Vancouver est a la recherche de personnes pour aider a surveiller les éléves a ]'élémentaire pendant la récréation, 4 l'heure du diner et, selon les besoins, dans les salles de classe ainsi que lors d'excur- sions organisées. Qualifications : Expérience a travailler avecdes enfants et capable de maintenir les réglements de l'école. Bonne connaissance de Ja langue anglaise. Heures : Deux heures et demi par jour (de 10h30) pendant l'année scolaire. Disponible : Septembre 1993 Salaire ; 10,92$ I'heure (taux horaire 1992) Faire parvenir votre curriculum vitae a la Division du Personnel, Conseil Scolaire de Vancouver, 1595, 10e avenue ouest, Vancouevr, C.-B., V6J1Z8. Veuillez indi- quer la compétition_# 93-155. Les candidats qui ne sont pas présentement 4 l'emploi du Conseil Scolaire de’ »ncouver doivent signer une autori- sation, permettant la divulgation de leur casier judiciaire avant toute confirmation d'emploi. Vancouver School Bo L'employeur respecte lequite en matiére d Y |