1947-1997 eZ Ii i in hy | allt Association canadienne Le statut de «gouvernement participant» a donc été octroyé au Québec et au Nouveau- Brunswick, ce qui permet une contribution active et distincte des trois gouvernements a \'Agence de la Francophonie (ACCT). L'Ontario et le Manitoba, de leur cdté, s’associent a la délégation canadienne. Il peut méme arriver, a l‘occasion, qu'un ministre provincial parlant au nom du Canada dirige la délégation canadienne, comme ce fut le cas aux conférences des ministres de I'Education ou a celles de la Jeunesse et des Sports. Cet esprit d’ouverture a également rendu possible la présence aux sommets du Québec et du Nouveau-Brunswick a titre de participants a part entiére au volet coopération. DES OBJECTIFS IMPORTANTS POUR LE CANADA : UNE FRANCOPHONIE PLUS «POLITIQUE» Parmi les objectifs du Canada figurent en priorité la promotion des pratiques démocratiques et l’affermissement de I’Etat de droit. Lors de sommets précédents, notamment ceux de Dakar en 1989 et de Chaillot en 1991, la Francophonie, sous l’impulsion du Canada, s‘est engagée résolument sur la voie de la promotion de la démocratie, du renforcement de I’Etat de droit et de la défense des droits de la personne. Le Canada juge tout a fait souhaitable que la Francophonie prenne un virage politique, a l'image d'autres forums tels |‘Organisation des Etats américains ou le Commonwealth. C'est ainsi que, dans le but de prévenir les conflits qui frappent des populations civiles innocentes, comme ce fut et est malheureusement le cas au Rwanda et au Burundi, le Canada fait valoir que la Francophonie doit continuer a s‘engager dans la recherche de moyens de prévention de conflits. Il ne s'agit pas toutefois de développer des mécanismes paralléles a ceux déja existants au sein d'autres organismes, mais plutdt d’inciter le mouvement francophone a s’engager davantage a combattre les facteurs d’instabilité. d'éducation de langue francaise Au dernier Sommet de Cotonou, sans chercher a créer de mécanisme particulier d’interven- tion, puisque cela existe ailleurs, notamment aux Nations Unies et a l’Organisation de |’unité africaine, la Francophonie, sous I‘impulsion du Canada, a convenu de la nécessité de renfor- cer sa capacité de réaction par une consultation rapide de ses instances politiques. LA FRANCOPHONIE ET LES TECHNIQUES MODERNES DE COMMUNICATION Au sein de la Francophonie, l’importance de disposer d’un outil de liaison servant a échanger de l'information et des connaissances en francais a souvent été soulignée. On a pris connaissance de l’urgence d’agir pour que le francais soit sur les réseaux électroniques une langue de la technologie, du travail, de la formation, de l'information professionnelle, scientifique et technique. Constatant I’expansion phénoménale des technologies informatisées des communications, le Canada cherche a encourager la Francophonie a développer son potentiel d’interaction non seulement entre les pays de la Francophonie mais aussi avec le reste de la planéte. Convaincu que la Francophonie doit se doter d’un moyen collectif pour faire un saut dans la modernité et ainsi éviter la marginalisation du francais, le Canada compte encourager une entreprise telle TV5, ainsi que les efforts visant 4 permettre aux pays du Sud de la Franco- phonie d’avoir accés aux autoroutes de |’information. C'est avec cette vision en téte que le Premier ministre du Canada, M. Jean Chrétien, a annoncé au Sommet de Cotonou, en décembre dernier, que le Canada avait I’intention d'offrir a dix pays du Sud de la Francophonie |’équipement et les services nécessaires pour leur permettre d’étre reliés au réseau Internet. Compte tenu des enjeux que constitue le développement des inforoutes pour la Francopho- nie et trés conscient qu’il ne peut agir seul, le Canada a fait connaitre, lors de la Conférence ministérielle de Bordeaux en février 1996, son intention d’accueillir prochainement une conférence ministérielle pour spécifiquement traiter de cette question des inforoutes en Francophonie. . Cette conférence des ministres responsables des inforoutes aura lieu a Montréal, au printemps 1997. Source : Ministére des Affaires étrangéres et du Commerce international Contribuer a réduire la pau- vreté dans le monde en aidant les pays et les populations les plus défavorisés a atteindre. un développement durable. Tel est le fondement du pro- gramme canadien d’aide au développement. En Asie, en Amérique et en Afrique, plu- sieurs pays membres de la Francophonie sont au nombre des principaux bénéficiaires. LE VIET-NAM puisque le pays possede une main-d’oeuvre Un objectif ambitieux, des signes d’espoir UNE VIE MEILLEURE ‘POUR DES MILLIONS collectivité; quelque 570 Le Viét-Nam sera I’héte du VIlt Sommet de la Francophonie qui se tiendra 4 Hanoi en novembre 1997. Depuis que la paix est revenue dans la péninsule indochinoise, la région jouit d'un climat de stabilité propice au développement. Le Canada a donc relancé la coopération avec le Viét-Nam (85 millions de dollars de 1990 a 1996) afin d’appuyer les réformes économiques, administratives et sociales du gouvernement, sans oublier l’aspect environnemental, et d’établir des liens durables dans des domaines d’intérét mutuel. Bien que le Viét-Nam ait fait des progrés remarquables ces derniéres années, beau- coup reste a faire. Le potentiel existe instruite et qualifiée ainsi que des ressources naturelles nombreuses, et qu’il est situé dans une région du monde ou la croissance est la plus rapide. Voici quelques exemples de projets mis en oeuvre au Viét-Nam. Le développement des coopératives est un domaine ot le Canada a des capacités reconnues. Au Viét-Nam, Développement international Desjardins exécute avec l‘appui de l’Agence canadienne de dévelop- pement international un projet qui aide le gouvernement vietnamien a développer un réseau de caisses de crédit dans le but de mobiliser l’épargne rurale.. Les petits fermiers et les petites entreprises ont ainsi accés a une source stable de financement. Ce projet est un réel succés car il favorise l‘entraide et répond bien aux besoins de la caisses comptant 190 000 membres ont été mises sur pied par la banque d’Etat depuis mars 1994 dans 35 provinces du Viét-Nam. Et il y a encore large place a l‘'expansion. : Grace a ce type d’institution, une femme comme Luu Thi Xuan qui vit a 50 km de Hanoi et travaille dans les riziéres — un travail pénible et mal reémunéré — a réussi avec un prét d’environ 30 dollars a acheter trois porcs. En les vendant avec profit plus tard, elle pourra accroitre son revenu et le bien-étre de sa famille de huit personnes. Plusieurs établissements d’enseignement (dont les universités de Montréal, de Sherbrooke, de Moncton, de Colombie- Britannique, |‘Ecole nationale d’administra- tion publique et |’Université du Québec) et des municipalités (Montréal et La Baie) participent a des projets au Viét-Nam dans des domaines tels que le développement urbain, l’énergie solaire, l'environnement et la santé (lutte contre la dengue hémorra- gique). D‘autres organismes comme |’Association des colleges communautaires du Canada, Oxfam- Québec et |’Organisation canadienne pour la solidarité et le développement collabo- rent a des projets visant a accroitre la parti- cipation des femmes pauvres du milieu rural dans des activités économiques. L’Entraide universitaire mondiale du Canada, pour-sa