6 Le Soleil de Colombie-Britannique, vendredi 12 janvier 1996 Moki athi Diogxnie par PERNELLE SEVY Le Saleil deColambie eat Rewreux de ous presente env naman - feu fotew. tnedid.<- amu Diagine”, de Cl’ éeridain britanne- colambien Pernelle Dery. De Rite iv aemaine, naud Vaid, auinxe Diagine dans sea péripstion ob sil anae fied la pre = tty p ww td’ dtret — anentwr... De tous les jardins du quar- tier, le ndtre est loin d’étre le mieux entretenu. C’estun peu le fouillis, les mauvaises herbess’y portent bien, et la pelouse contient beaucoup, beau- coup de pissenlits. Mais il est certai- nement celui qui a le plus d’arbres. Des peupliers, un érable, des sapins, un pin tout échevelé, des ifs taillés tant bien que mal, et un magnifique cédre d’ Himalaya dont les branches rasent le sol et qui considére avec hauteur lesapin bleu plantéa ses cotés comme s’il était un avorton. Jusqu’a ces deniers temps, les oiseaux venaient en nombrenous ren- dre visite. Des visites intéressées, bien sir! Caroutre le confort offert par les Representante ou representant des services a la clientele © Développement des ressources humaines Canada infocentre téléphonique de I’assurance- chémage Vancouver (C.-B.) Poste a temps plein — 37,5 h/semaine Réf. : S-95-71-R-72347-REH Poste a temps partiel — 22,5 h/semaine Réf. : S-95-71-R-72346-REH En plus de répondre aux demandes de renseignements téléphoniques, vous donnerez des explications détaillées a l'aide d'un écran d’ordinateur et résoudrez les problémes soumis parla clientéle. Vous toucherez pour ce poste un salaire de 13,16 $ I’heure. Pour accéder a ce poste d'une durée déterminée (du 4 mars au 31 mai 1996), vous devez posséder un dipléme d'études secondaires ou une équivalence approuvée par la CFP. Il vous faut également avoir de \'expérience dans un travail avec le public, en particulier dans des fonctions consistant a obtenir et a fournir del'information, des explications et des éclaircissements. La maitrise de l'anglais et du francais est essentielle. Veuillez acheminer votre formulaire de demande d'emploi et(ou) curricu- lum vitee d'ici le 16 janvier 1996, en indiquant le numéro de référence approprié, a Arléne Lacroix, Commission de la fonction publique du Canada, 757, rue Hastings ouest, bureau 210, Vancouver (C.-B.) V6C 3M2. Télécopieur : (604) 666-6808 On peut aussi obtenir cette information par|'intermédiaire del'Infocentre téléphonique de l’assurance-chémage, au (604) 666-0350 (répertoire des postes de soutien administratif). Nous remercions tous ceux et celles qui soumettent leur candidature; nous ne communiquerons qu’avecles personnes choisies pour la prochaine étape. Nous souscrivons au principe de I’équité en matiére d‘emploi. This information is available in English. Ee§ Commission de la fonction publique du Canada Public Service Commission of Canada | Canada arbres, une jolie mangeoire, construi- te comme une vraie maison de Colombie Britannique, avec un toit de cédre rouge, était toujours garnie de graines variées. Vous imaginez? Restaurant gratuit tous les jours? C était l’abondance! Nous avions donc des étour- neaux, des pinsons 4 la gorge rose, quelques piverts, et de beaux geais bleus aux reflets métalliques. Les juncos etles grives d’ Alaska venaient aux premiers froids, lesmerles a épau- les rouges et les oiseaux-mouches arrivaient avecles beaux jours. Sans parlerdela foule derouges-gorges qui avaient élu domicile dans un petit pommier de fantaisie dont ils pico- raienta loisir les fruits acides presque toutel’année. Nous avons méme vu, parfois, volant d’un arbre 4 l'autre, une colombe 4 collier noir, rare dans les parages. Nous étions comblés. Nous avions dit: nous ne voulons pas de chat! I faut choisir, n’est-ce pas? Lechat oules oiseaux. Tout lemonde sait cela. Mais les oiseaux ne sont pas les seuls 4 apprécier les jardins touf- fus. Les chats du quartier se mirent eux aussi a aimer le nétre. Il est certain qu’il est bien plus amusant des’y promener que sur une pelouse toute béte et toute nue. On y voit des petits insectes voletant parmi les fleurs, que!’onessaie d’attraperd’un coup de patte. Et puisil y ales cachet- _ tessombres derriére les buissons, sous les branches d’ot1’on voit tout, - mine de rien, - justement sous le cédre, tiens! En voila une bonne place! Il y a toujours des oiseaux, pauvres naifs! qui Viennent tout prés picorer des graines tombées de la mangeoire. Hop! Un seul bond. Ni vu ni connu. Aprés, on prend|’airimpassibled’un — Sphinx, commesiriennes’était pas- sé, et on fait sa toilette pour se débar- rasser de ces diables de petites plu- mes qui collent partout et qui trahis- sent parfois le chasseur. C’est ainsi que nous voyions de temps 4 autre les chats de nos voisins se prélasser sur nos terres. Nous les connaissions. Du moins de vue. Il y avait Chat-Noir, Chat-Jaune, Gros-Chat, Chat-Minet, etméme un 4l’airmutin que nous avions baptisé Collier-a-Puces car il en portait un. En général, afin de protéger les oiseaux, nous les chassions. Oh! rien de brutal rassurez-vous! Pas de pier- res ni de fouet. Seulement une voix ferme, avec de grands chchch....pour les effaroucher. Ils partaient en hate...et revenaient. Il était difficile de les €liminerd’ une maniére défini- tive, les chats se moquant bien des clétures. Mais le jardin n’était pas vraiment leur domaine. Ce n’étaitle territoire d’aucun chat en particulier. C était plutétun terrainneutre, agréa- blema foi, ot ils aimaient se rencon- trerde temps entempstoutens’adon- nant 4 leur sport favori. Une sorte de terrain de golf, de Club pour chats si vous voulez. Ces menaces firent ré- fléchir les oiseaux, ils comprirent le danger. Méme les étourneaux qui pourtantn’ontpas la réputation d’ avoir beaucoup de cervelle. Leurs visites se firent plus rares. Puis des voisins déménagé- rent, leurs chats suivirent, et il ne resta plus que Chat-Jaune et Gros- Chat quine vinrentnous voir qu’inci- demment, les boute-en-train ayant disparu. Les risques, pourles oiseaux, étant atténués, le jardin retrouva ses pépiements et ses gazouillis. C’est alors qu’un jour nous” eGimesun choc! Unchat,-unnouveau venu, - était tout simplement, tout béatement installéa l’intérieurméme de la mangeoire, parmiles graines. Il nemanquait pas de toupet celui-la! Et il nous regardait avec! ’air satisfait et semi-ensommeillé que prendun chat quandilsetrouvea l’aise quelque part. | Vraiment confortable cette maison- nette au sommet d’un perchoir! Et quelle vue! J’y reviendrai! Les bras — nous en tombaient! I fut chassé dare- dare. I] revint le lendemain. Avecune compagne, cette fois. Tous deuxsem- blaientn’avoir aucune crainte des re- présailles. Ils obéissaient, mais sans hate, avec une grande dignité dans le regard et le port de téte. Vous ne voulez pas que nous allions 14-haut? D’accord! Ne vous fachez pas! Nous irons ailleurs. Cen’est pas la place qui manque chez vous, Dieu merci! Nous avons vu tout de suite qu’ils’agissait de chats ayant une bonne éducation. Pas de miaulements aigres et revanchards, pas de gestes agressifs, pas de course effrénée dans les mas- sifs. Ils avaient de la tenue. Pour leur’ satisfaction personnelle, ils grattaient laterresous les arbres, la ot. celanese voyait pas. Jamais une plante abimée, jamais une fleur cassée. Bref, du sa- voir-vivre. Nous avons donc agi en conséquence afin deleurmontrerque nous aussi nous avions de bonnes ma- niéres. Avez-vopus remarqué combien il est difficile de se facher avec quel- qu’un de bien élevé? Nous avons opté pour la cohabitation pacifique qui, aprés tout, n’est pas faite que pour les chiens._ asuivre. =.” . : SO) eee Pa lia B De Owk. Ge Re bebe On ne vous laissera pas partir si ca n’est pas a votre taille Avez-vous pensé a nous consulter récemment? Nous vous proposons une telle variété d’options de financement qu’on en trouvera bien une 4 votre ASCs PE aleaC . Omeleer mesure. Nos conseillers en financement sont la pour cs vous aider 4 choisir celle qui vous conviendra le mieux. En voici quelques exemples : * prét a long terme (sécurité de taux fixes jusqu’a 20 ans); * pret a taux fixe ou convertible d'un an (convertible 4 un pret 4 long terme en tout temps, sans pénalité); * prét agricole familial (pour le transfert d’entreprises agricoles). Si vous désirez qu’un conseiller en financement de votre région communique avec vous, composez : 1 800 387-3232 SCA FCC Société du crédit agricole Canadit CONSULTEZ ' DABORD [A SOCIETE Farm Credit Corporation