LDu singe (ou d’Adam) com- me toute le monde mais,. pour ce. qui est du passé ré- cent, plusieurs de mes an- cétres vinrent de Bordeaux s’établir en Nouvelle Fran- ce. Par la suite, ils se ren- dirent au Michigan. La bas, adaptation difficile, retour a la région d’Ottawa. Me voila moi le premier de ma famil- le Avenir jusqu’a l’autre bout du continent, en Colombie. 2.11 y a plus de gens d’ori- gine francaise au Canada et aux Etats Unis que dans la province de Québec. Il faut dire que l’assimilation a tou- ché bon nombre de ceux qui vivent hors du Québec. Le fait demeure que le Québec a toujours été une terre de passage pour plusieurs. 3.La prise de conscience des dix derniéres années parmi notre communauté dépasse le territoire québécois, c’est la population francaise de toute l?’Amérique quis’éveil- le. Ce phénoméne touche d’ ailleurs toutes les minorités d’Amérique (et d’ailleurs). 4.L’Ouest La poussée des canadiens- francais vers 1’Ouest fut in- finiment plus profonde que peuvent le croire les gens de l’Est. Par exemple, le premier journal A voir le jour en Colombie fut un jour- nal francais qui s’appelait **T_a Nouvelle Calédonie’’. Mais voila que la période de croissance de notre culture dans 1’OQuest avait perdu son impulsion pendant prés d’un siécle, cette poussée qu’on croyait arrétée pour tou- jours pourrait bien repren- dre avec l’arrivée de l’élec- tronique qui elle peut nous remettre tous en contact.Cet élément nouveau des vingt _ Ca? Pa a ~~ T’es venu de derniéres années qu est la television produit des boule- versements parminos com- munautés minoritaires. 5. La télévision Vancouver, troisiéme ville *canadienne n’a pas encore la télé, mais ga s’en vient. Il sera fondamental de s’inven- ter une télévision quirépon- de aux besoins de la place. Il faudra se donner plus qu’ un simple prolongement d’ un réseau venant de 1’Est. Nous sommes une commu- nauté qui essaie de rattra- per le temps perdu, de s’ organiser avant qu’il ne soit trop tard. Les besoins de base des télespectateurs franco-colombiens peuvent étre les mémes que ceux des francophones d’ailleurs au pays, mais ces besoins se traduisent par des réalités quotidiennes fort différen- tes. La télé ici peut étre le début de ce village global. Elle peut provoquer le dia- logue, le rapprochement en- tre des douzaines de mil- liers d‘entre nous qui au- trement n’ont aucune chan- ce de se rencontrer. 6. Etre soi-méme Une fois que l’on aura les outils pour survivre et vi- vre (telé, écoles, -centres communautaires, associa- tions, etc.) il faudra cesser d’essayer de s’expliquer ar- tificiellement, il n’y a qu’ une facon de nous expliquer, de nous définir face 4 la po- pulation anglophone, c’est d’ - étre nous-mémes, de vivre notre culture en action. La ville de Québec, d’une cer- taine fagon, en dit plus long sur nous-mémes que Mont- réal, J’anglophone qui s’y rend ne comprend peut-étre pas les mots sur la bouche des gens, mais il peut com- les ce nt associeés coopérative d ‘alimentation service d ‘'echange cinema Poche coopératif loin? | prendre A un autre niveau, car il voit cette culture VI- VRE. Vivons notre culture, c’est la seule fagon de se faire comprendre. Cette pe- tite remarque (qui frise la divagation) se traduit ici en Colombie par la resolution concréte suivante :ilestim- portant de créer des espaces physiques ot 1’on parle fran- gais, ol l’on est soi-méme cofte que cotte. La popula- tion anglophone dans undeu- xiéme temps l‘apprécie d’a- vantage. 7.Humanité et nations Il faudrait peut-étre mettre moins d’accent sur le con- cept de nation afin que les différentes cultures cohabi- tent et puissent s’épanouis Les millénaires précédents ‘abondent en massacres en- tre races et religions qui n’avaient jamais pris le temps de se parler, de voir si dans le fond elles n’avai- ent pas les m@émes aspira- tions et les m@émes réves. Il n’y a pas si longtemps des travailleurs de differentes nations s’entretuaient dans un conflit mondial. Comment peut-on tirer sur un homme qu’on ne connait méme pas . Nous osons croire que les peuples de la terre sont de- venus assez sages pour ne pas se laisser entrafner par des ‘‘gouvernements ambi- tieux’? dans un conflit nu- cléaire.L’humaniteé est peut- étre aux portes d’une civili- sation nouvelle, 4 chacun de se changer, de libérer ses- rapports avec autrui. L’hu- manité est venue de loin et elle peut encore aller trés loin en accédant 4 une vie harmonieuse sur la planéte. A voir ces milliers d’autos qui défilent sur la rue Cam- bie, on ose A peine y croire. _ciné-club club “Colombie — cinéastes canadiens fran- ais commencérent 4 trans- ormer par leur contribution originale Vindustrie cana- dienne du film. Une partim- portante de la production 4 l’Office national du film pro- vient des milieux cinémato- graphiques canadiens_fran- cais. 2.Alors que nous nous débat- tons de plus en plus pour a- voir accés A une vie cultu- relle normale en Colombie en utant que nous pourrons démentrer A toute la popu- vions organisé une parade Depuis quelques années le nombre de citoyens qui se regroupent en toutes sortes de coopératives a sensible- ment augmenté. Les coopé- ratives représentent un ou- til de changement que les franco-colombiens auront grand intérét A utiliser de plus en plus dans les années qui viennent, que ce soit ‘pour la construction d’habi- tations familiales ou d’édi- fices communautaires, que ce soit pour regrouper notre pouvoir d’achat ou se donner: du cinéma coopératif. Qu’est-ce que les Cent As- sociés ? au début une coopé- rative comprenant trois as- pects : alimentation, cinéma coopératif et service d’é- change (livres, disques, etc). premiere reunion (casas aT aI mercredi Je 23 mal RR rere Re eee) au 3213 de la rue cambie LA CooP c'est Nous { commencer A présenter sur une base permanente du ci- néma frangais en Colombie. Nous. serions d’ailleurs peut-étre surpris de voir combien la population anglo- phone s’intéresse de plus en lus A notre culture. + Qu’est-ce que le ‘*Ciné- Club-Colombien” . Ungrou- pe d’individus qui se font ve- nir des films sur une base coopérative. Par exemple, une centaine de personnes % pourraient, en donnant deux q ou trois dollars par mois, voir quatre bons films fran- gais. Ce n’est pas beaucoup x si l’on pense seulement que dans les cinémas commer- q ciaux on paye souvent deux dollars cinquante pour voir i un *‘citron’’. Vous voulez en savoir plus long et donner x vos idées . il y a une pre- miére réunion mercredisoir q le 23 mai, au 3213 de la rue Cambie. ee ee ee os cee Neamt et ciné-club Colombie i i i il serait fort important de ~ Le Soleil de Vancouver, 18 mai 1973, Page 7 la st jean LEO 005 seen oy vient ! SE L’existerice de “la commu- de la musique de Radio- nauté franco-colombienne Canada qui diffusait en di- sera reconnue et acceptée rect.Cette année le pro- gramme reste encore & étre déterming.Une premié- re. réunion aura lieu au‘‘SO LEIL” mercredi soir le 23 mai 4 7 heures.La St-Jean cette année tombe un diman- che(le 24 juin),on ne pour- rait demander mieux.Riche d’une premiére expérience il y a moyen de se faire une belle féte. Donc, réu- nion le 23 mai 4 7 heures au 3213 de la rue Cambie pour organiser les fétes de la St Jean ! ‘lation de Colombie Vorigi-: nalité et la joie de vivre de notre culture. Une bonne fagon de com- mencer,c’est de célébrer la St-Jean.L’an passé nous a- dans le centre ville quis’est terminée par une f€éte sur la plage ‘*Second Beach’’ dans le parc Stanley.Malgré la pluie des centaines de gens ont celébré aux airs - REUd, DE Tous LES COLLy, (mg __sEUDiS SOIRS a 7hres30 au S? iy BIENVENUE A 3213 Cambie TOUS § 1. Il y a quelques années, les snalvyos 879-6924 Jl Ln acetate oe . { | . | ' f ‘i : | | : et ee ene - ene Oe he oe aj tlle tt, ge