2 Le Soleil de Colombie, vendredi 24 octobre 1980 —— RE REIL DE COLOMBIE "LE MINIQUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE BRITANNIQUE - $213, rue Cambie, vancouver, C.B. V5Z 2W3 _ {Wéléphone: 879-6924 |Abonnement: 1 an: Canada $10- Etranger $15: | . . ;: Commrler de diusitme classe. |, (20us le numéro d'euregistrement 0046" _ PUBLIE PARLE SOLEIL‘DE COLOMBIE LTER i: ‘ (Association de la Presse. , F ¥¥ancophone Hors Québec’ ‘Réduisez vos impéts avec. un don.4 la Fondation’ La Fondati ée par un il composé de huit membres:° M. André Piolat. . Président: Vice-Président: Me Bruce Howard, Juge en Chef, Cour de la Citoyenneté, Scerétaire: Mime Margaret Andrew, ex-présidente de la Commission Scolaire dey Trésorier: M. Jean Aussant, Directeur-Gérant de la Caisse Populaire de |! Secrétaire-adjoint: M. W.A. Herring, directeur du département des langues, |' en ee On en OS ET ee ee ET Tee ; '] David Radler, Président I] de la F.F.C. 1 | dont $1,000 ont été offerts en Aviseur Kégal: Me Douglas MacAdams, avocat. Conseillers: Dr. Charies Paris, Secrétaire du Conseil des Chrétiens et Juifs, M. Sterling Newspapers, M. Jean Riou, directeur général’ Be Liannée fiscale est terminée, au cours de laquelle $3,439.70 ont été recuelllis Le Conseil d’Administration la Fondation lance une nouvelle campagne de’ |; souscription et déja les montants suivants ont été regus: s teta a | Herring, Welter - Vancouver = $_ 50.00 Howard Bruce, J $ 40.00 Andry. Manguret-Yonenaror. $9000 Baan Brighia $20.00 > Le Soleil de Hurrard, Kelowna '$ 5. Colombie $500.00 Sanschagrin, Jean L.- Shawin $100.00 ° Piolat, André “$800.00 ’ Ross, Rosaire, Coquitlam 00 Saris . Caméra Communication'$ 10.00 ae Schulzer, Vancouver $5.00 8 10.09- ¥-H- Lefebvre Ingenta ee. sccoy Picard, Joseph - Vancouver $ 5.00 < ; = TOTAL $1,920 Les médias francais de la C.B. Suite de la page 1 Michel Richard est la 388me personne a s’occuper vrai- ment de I’émission. “Ce n’est pas ce qu'il y a de plus professionnel - dit-il - mais nous passons tout de méme de la musique francaise.” Selon M. Richard, il faudrait une recherchiste a aes temps pour assurer *émission.... done un appui financier. Radio-Coop diffuse sur modulation de fréquence - 102.7 FM. “L’Apéro” a lieu tous les mercredi de 17h a- 19h et les auditeurs sont en grande partie...anglophones. Disposer de moyens de communication, avoir la pos- sibilité de prendre la parole, c’est ce que demandaient les francophones de la Colombie britannique, ily a 15 ans. Ces médias existent aujourd’hui, pas pour le plaisir d’étre 1a, mais pour celui de donner des informations en frangais et de diffuser la culture franco- phone. Et aussi d’étre des outils utilisés par la popula- tion au développement de la francophonie. autre? Les parents, les citoyens aux groupes postes 345 ou 333. Le Conseil Scolaire de Vancouver Fait Appel a votre aide! ETES-VOUS FRANCOPHONE? AIMEZ-VOUS LES ENFANTS? AVEZ-VOUS UNE HEURE OU DEUX PAR SEMAINE que vous pouvez dédier 4 aider dans une classe de francais dans un programme d’immersion ou ‘Tuniversité et au collége peuvent aider dans les classes de niveaux primaires et intermédiaire. Ily a plusieurs fagons d’aider, comme par exemple: lire denfants dans les jardins de |’enfance surveiller des activités variées en mathématiques, ou articiper 4 des jeux qui servent a augmenter acquisition du vocabulaire nouveau. Side telles activités vous tentent, vous pouvez devenir aide-bénévole, et vous étes invités & vous adresser au Conseil Scolaire de Vancouver en composant 731-1131 d’age d'or, les étudiants a réunions? francophones; — EDITORIAL. Ov étiez-vous? Faut-il croire que le programme cadre de frangais n’intéresse pas les francophones? Ov étaient les professeurs et les parents d’étudiants lors de la tournée du ministre de I’éducation? M. Jean Lalonde, adjoint au directeur général pour le développement en éducation, revient de Kelowna oi il a assisté aux différents forum donnés par M. Brian Smith. On sait que le ministre doit, a la suite de ces rencontres, prendre note des griefs et des commentaires des personnes intéressées et a la fin de cette tournée, il est question de réviser l’acte scolaire de la Colombie Britannique. : Auretour de cette premiére partie de la tournée, M. Lalonde déplore le fait que les francophones n’aient pas répondu en plus grand nombre. En effet, il est malheureux de constater que la réponse a l’invitation du ministre de l'éducation a été négative en ce qui concerne les francophones. Ou étaient les professeurs du programme cadre de francais? Ou étaient les parents désireux de voir leurs enfants éduquer en francais? A Terrace deux seuls représentants ' Alex Levesque et Léo Mailloux. A Vernon: Aucun. Soulignons que par ailleurs des représentants de Kelowna et de Kamloops s’étaient rendus 4 Vernon pour défendre la cause francophone. A Kelowna, les mémes représentants, Danielle Jeffery, Alcide Thibault et quelques autres, en nombre limité ce sont rendus: au forum public. : Il doit y avoir au moins quatre professeurs pour le programme cadre de francais 4 Vernon, quatre 4 Kelowna et deux a Terrace. Ow étaient-ils lors de ces rencontres? N’avaient ils pas selon leur devoir, fait pression auprés des parents afin de demander a ces derniers de ne pas oublier ces importantes Il est a espérer que les professeurs et parents de Dawson Creek, Fort St-John, Prince George et Victoria seront plus conscients que leurs confréres des villes précédemment visitées par M. Brian Smith! I] est trés important que les francophones soient ddéquatement représentés lors de ces forum publics. N’oubliez pas que l'avenir de vos enfants en dépend. Vous ne vous é@tes pas battus prendant des années pour rien! Réveillez-vous... participez 4 ces forum. I faut démontrer au ministre de l’éducation que les francophones de la Colombie Britannique apprécient le programme cadre de francais. Ce programme doit se développer d’année en année. Il en dépend de nous tous pour que le gouvernement provincial continue 4 aider financiérement les commissions scolaires pour I’établissement de ce programme cadre de frangais. I en va de la survivance de notre langue! _ Huguette DECARIE-DESJARDINS errace, Vernon et Un acte de foi Oh! Canadiens, mes fréres humains, oyez, oyez ma complainte, on me fait dol! Cessez ces querelles b&tar- des et fausses, indignes de vous et de votre grand et immense pays. Quant a la fin _ d'une longue nuit d’insomnie et de méditation a Orléans (France), ma femme et moi, avons décidé de tenter de partir au Canada, a Vancou- ver. C’était, 455 ans, un acte de foi profonde dans la grandeur de ce pays. Aprés de longues démarches et un voyage préliminaire ici, en juin juillet 79, pour analyser nos possibilités d’établisse- ment, avec ma soeur ici, mon frére d’Edmonton (venus en 56, Aleur retour du Maroc) mon fils Philippe, arrivé en “1975 a 17 ans et qui a déja vécu 2 ans'4 dans le Yukon la difficile existence des pionniers 4 Dawson Creek, je pensais, navré, que nous n’obtiendrions jamais notre visa et préparais notre instal- lation dans ma chére ville de - La Fléche (jumelée avec Montréal), d’ou sont partis au 16e et au 17e tant de mes compatriotes pour découvrir et fonder votre merveilleux Pays. =~ : Essayer de mesurer notre joie quand au mois d’aofit 79, l’'ambassade me promit le visa, ce sésame, confirmé en octobre suivant. Nous avons touché le sol canadien a Abbotsford le 11.10.79 la nuit méme ov le second Narrow Bridge fut endommagé dans le brouil- lard. Quand, quelques jours plus tard, pour le 25e anniversai- re de l’Ecole St-Sacrement, et pour la premiére fois, nous avons entendu chanter avec ferveur l’hymne national j'ai été bouleversé, “O Cana- da, Terre de nos Aieux”’. mais c’était vrai, merveilleu- sement vrai.Ceux de M. Jean. Chrétien, il y a 800 ans, venaient de Loches, 4 80km ‘de chez moi. Les normands, les bretons, les picards, vendéens, poitevins ‘des. grands aventuriers” au sens le plus noble, ont fondé ce. pays avec courage, amour, dignité,; dans la peine et la douleur, mais aussi dans la joie. eee Nos fréres anglais, celtes, saxons, écossais, irlandais,— normands aussi, sont pour moi ‘“‘fréres d’armes”’,, tous unis et confondus dans nos coeurs qui ont débarqué le 6 juin 44 en Normandie, et coude a coude, héroique- , ment, dans une union sacrée nous ont victorieusement aidé a repousser l’envahis- seur totalitaire, 4 reconquir ‘enfin la liberté, ce bien le plus sacré. Depuis 10 mois, nous apprenons l'anglais, condi- tion “sine qua non” de survie et de développement dyna- mique dans cet “ouest cana- Courrier des lecteurs...Courrier des lecteurs...¢ dien” otilyatantettouta faire pour les Ames de bonne volonté. as . J’attends, avec impatience, le jour qui me permettra d’accéder a l’honneur d’étre “citoyen canadien” 376 jours | sont passés, ils vont s’écouler bien vite les 720 restants, si Dieu nous préte vie, mais, nous les comptons quand méme. Je savais, sans bien le comprendre, que nous allions ‘vivre un tournant capital pour l’avenir de ce pays. Réfléchissez mes fréres, il -n’y a d’avenir lumineux que dans et par la grandeur du grand Canada de St-Jean Terre Neuve a Vancouyer, du pole nord a1’Us border. Mais, et je vous le crie de toute mon ame, de tout mon coeur, avec mes tripes, c’est pour vivre cela que je suis ici, et que tous les regards de la vieille Europe, bien malade, se tournent vers vous, com- . me la promesse d’une aurore nouvelle. Enchassez la “char- Encore un attrape-nigaud Dans le Québec, 50 familles anglaises et moins bien sou- vent, ont leur école entourée par 200 familles frangaises. Essayez d’obtenir cela dans une province anglaise pour sa population frangaise, méme dans un endroit ot ceux-ci seraient 50% de la population. I] faudrait re- courrir par étape a différents tribunaux jusqu’a la Cour Supréme, et a quel prix? ' Cependant M. Chrétien et ses acolytes fédéraux se- raient d accord avec cette proposition des provinces, anglaises (We are ready to! ive the French minority heir schools, wherever their) umber warrant) d’aprés ' ux, bel engagement, mais ue veut dire (number arrant), nombre considéré par eux? A méme égalité que les anglophones gatés du Québec, non mille fois non! C’est toujours la méme ren- gaine. Un autre attrape- nigaud tendu 4 la population francaise. E ‘Pendant ce temps, M. Ryan , a la téte de son parti provincial libéral, s’évertue a persuader le Parti québécois a donner plus de droits aux anglophones qu’aux Cana- anglophones que les Cana- diens francais n’ont jamais pu obtenir dans les autres provinces.’ En plus, ces libéraux ont. voté en bloc contre le Bill 101 qui ne visait qu’a la défense du frangais dans cette province. C’est ur état de choses absurde. Les libéraux sont voués a la défaite aux-prochaines élec- tions. ¥V.A. Sabourin, Vancouver te des droits humains fonda- mentaux” dans votre consti- tution. car ils le sont depuis 1789 et souvent assez mal respectés dans ma premiére et chére mére patrie. Je crois profondément en Dieu.. je crois autant dans la grandeur et l’unité du Cana- da, ce géant, maitre de son destin, adulte qui ne sera pas “aux pieds d’argile”. : Car nous ne le voulons pas nous ne bafouerons pas la parole du seigneur “Aimez- vous les uns les autres”, ne gaspillons nos énergies en querelles mesquines. Que les 2 langues des 2 peuples fondateurs soient inscrites dans la constitution, ce n’est que rendre a César ce qui est a César. Mais je suis persua- _dé que nos gouvernements fédéraux n’en feront pas un carcan astreignant et insup- portable pour le paysan qué- bécois qui n’aura jamais a pratiquer l'anglais, ou le pécheur ou mineur colom- bien qui n’aura jamais besoin du frangais. Des efforts considérables sont faits de part et d’autre et combien sympathiques anglophones ici parlent aussi bien francais que moi, qui m’enrichit avec la magnifi- que langue de Shakespear, Dickens..:. Je souhaite terminer cet acte de foi par la trés belle citation de St Thomas More qui figurait en exergue sur le programme des fétes du Prytanée militaire de la Fléche, collége fondé par HenriIV en 1601 et dont la fiére devise est ‘“‘Le passé répond de l’avenir”. Sans parler de ses illustres : éléves Descartes, Mgr de Montmorency Laval, votre premier évéque le pére Gabriel Lallement, futur saint et martyr des Iroquois, M. Albert - 558 E. 1le ave: Vancouver. sinc SAIS |