cnt | de Vancouver ~ gsur la bande. 26 UNE < ET SUR LES CANAUX 8 A VANCOUVER ET 3 A. VICTORIA. Programme de la télévision francaise de Radio-Canada VOL. 1 NO. 17 vendredi ler Juillet 1977 = AUX BEAUX DIMANCHES : Les grands fleuves du monde La télévision frangaise de Ra- dio-Canada présentera aux Beaux Dimanches du 3 juillet, de 20 h 30 a 21 h 30, un documentaire sur le Mississipi, premier élé- ment d'une série remarquable sur /es Grands Fleuves du mon- de. Réalisation de Michel Hono- “rin, production de FR3-Pathé, le Mississipi, depuis sa source jus- qu’a son, delta, un des plus puis- sants qui soient, nous raconte le passé et le présent d'une vallée ot se sont rencontrés, a |'époque ou |'Amérique du Nord était francaise, des explorateurs francais et anglais, qui ont ja- lonné son cours de leurs noms, lesquels sont aujourd'hui ceux de villes importantes. Ce fleu- ve est a la fois magnifique et dangereux. Il est dangereux en raison de ses bancs de sable, de ses hauts-fonds, «cimetiéres de navires», et aussi de ses changements de its. Reptile dormant dans la plaine, le Mis- sissipi se réveille parfois brus- quement et dérange alors beau- coup de monde. ‘Le gouverne- ment des Etats-Unis dépense chaque année cent millions de dollars pour le tenir en respect. Marquette et Joliet le décou- vrirent au XVile siécle. Dans son ‘bassin, la nature semble se pré-— senter sous trois formes dis- tinctes. Ainsi, dans les trois ré- gions que nous parcourrons, ver- rons-nous un Mississipi indo- lent, un Mississipi traitre et un Mississipi impétueux selon que nous traverserons les marais, les plateaux ou la forét. L'agri- culture se pratique de facgon intensive le long des eaux li- moneuses de ce _ gigantesque cours d'eau. On y cultive le riz, la canne a sucre, le coton, le mais; on y fait aussi de |'éle- vage. Quant a l'industrie, on Henri Bergeron trouve dans la vallée de ce grand fleuve des usines de pé- trochimie, des filatures; |'indus- trie du fer y est également tres développée. Nous nous at- Sons et brioches Dans l'atmosphére détendue de |'enceinte du Piano nobile de la Place des Arts, on enten- dra a |'émission Sons et brio- ches, le dimanche 3 juillet, a - 18 heures, le violoniste cana- dien Martin Foster et le pia- niste américain James Gemmell interpréter la Sonate no 2 en ré majeur, opus 94, de Serge Pro- kofiev. ‘ ‘Martin Foster est né en An- gleterre dans la ville de Man- chester en 1951; mais il vit a Montréal depuis son enfance. ll est d'abord I’éléve de Taras Gabora a la-faculté de musique de l'Université McGill, puis il étudie au Conservatoire de mu- sique de la province a Montréal ou il mérite un premier prix. Par la suite, on te retrouve a la Julliard School de New York ou - jl rencontre le pianiste Gimmell qui l’accompagne ce soir. C'est lors de ses premiers récitals au début des années 70 @ la Ville Musica de Saint-Jean- des-Piles que Martin Foster se révéla au public. Par la suite, il n'a cessé de perfectionner sa technique et son style. C'est a Boston, le 26 novem- bre 1944, qu’eut lieu la premié- re audition nord-américaine de cette oeuvre de Prokofiev. Cet- te sonate fut composée durant les ‘années 1942-1944 alors que Prokofiev avait délaissé Moscou pour aller vivre dans le Cau- case. A lorigine, cette oeuvre fut écrite pour flite et piano; mais, alors que David Ojistrakh et le compositeur préparaient une André Hébert tournée dans la Volga, en 1945, le violoniste demanda a I’auteur de |'adapter pour violon et pia- no. Prokofiev accepta et, bien qu'il y ajouta de nombreuses variations pour violon, il Jui gar- da Ja spontanéité qu’elle possé- dait quand elle fut congue. Cette oeuvre sera présentée et commentée par André Hé- bert. tarderons au paysage humain, tres divers lui aussi par suite de l'importance des _ événe- ments historiques qui ont fa- conné cette région du monde, lieu de rencontre de trois civi- lisations: la francaise, le creu- set anglo-saxon et la civilisa- tion scandinave. Le delta du Mississipi est, comme on I'a dit,