Information Oui = Canada uni Lepremier ministre Mike Harcourt et Moe Sihota, ministre responsable du dossier constitutionnel, diront oui au référendum du 26 octobre car cela signifie un Canada fort, uni et stable. N ous attendonsunsignal pour poursuivre les négo- ciations” affirme Moe Sihota. Ce signal, c’est un-vote pour le oui qui entérine!’entente de Charlottetown. Cette réponse affirmative appuie accord mais elle permet aussi aux gouvernements de se réunir a nouveau pournégocierles nombreux _ points en suspens. “Les électeurs doivent voter sur des principes et non sur des textes légaux” a précisé Sihota devant une vingtaine de représentants de la _ presse multiculturelle. Des principes négociés dans une atmosphére incroyable aux dires de Mike Harcourt. “C’est un miracle avec tous ces gens différents d’avoir obtenu une entente si importante, détaillée et créative. Fondamentalement, un ouisignifie un Canada fort, uni et stable alors qu’un non veut un Canada faible, divisé et instable” affirme le chef néo-démocrate. A ses yeux, cette entente comporte de nombreux avantages: augmenter |’ impact de la province a Ottawa par J’intermédiaire du eer Sénat, scellerle contratsocial, jetter les bases d’une entente avec les peuples autochtones et éviter la confrontation, éliminer la duplication des _ services gouvernemnetaux et contrdler davantage les activités économiques. “Un document qui parle avec passion” conclut Sihota. Ce dernier a également fait appel a I’ histoire pour expliquer les concessions faites au Québec, la représentation garantie de 25% et les trois juges a la Cour Supréme. “Historiquement, le Québec a toujours constitué le quart de la population canadienne. La cour Supréme compte 3 juges du Québec sur 9 parce que le Québec a un systéme judiciaire différentdecelui du reste du Canada” soutient le ministre. Sans le dire ouvertement, le premier ministre a hate d’en finir avec ce marasme constitutionnel pour passer 4 d’autres préoccupations, notamment léconomie. “La vie se continue apres le référendum. Nous allons nous attaquer aux problémes quotidiens tels les emplois, ” affirme le chef du gouvernement. Daniel Bélanger NPD: expliquer avant tout a chef du NPD fédéral Audrey McLaughlin elle- aussi s’est emparée de son baton de pélerin pour précher la bonne parole constitutionnelle. Devant une assemblée d’étudiants a |’heure du déjeuner 4 1]’Université de la Colombie-Britannique, Audrey McLaughlin s’est employée 4 expliquer et 4 convaincre, tant la nécessité d’éclaircir les points obscurs de ]’accord constitutionnel lui parait indispensable. «Je regardais hier soir une émission sur CBC Newsworld ou l’on demandait l’avis de Québécois sur le référendum, a raconté la chef néo-démocrate. «Un _ vieil anglophone de Westmount disait qu’il allait voter non car il était contre la souveraineté du Québec, - une francophone agée disait qu’elle voterait oui car elle.avait toujours été en faveur de l’indépendance, etc.» a -t-elle relaté. défendu, point. par point, l’accord de Charlottetowm et a affirmé que la Colombie-Britannique obtiendrait davantage de siéges dans la nouvelle Chambre | des Communes, et que c’était au contraire |’Ontario qui avait consenti 4 un sacrifice pour sa_ représentation a la chambre basse. Sielle a refusé de prédire la “fin du monde” en cas de victoire du non, la députée de Whitehorse a néanmoins évoqué les graves -Non aun Canada divise Le parti libéral de Gordon Wilson joint les rangs du clan du non a I’entente de Charlottetown. Aprés quelques semaines de tergiversation sur la position que devrait adopter le parti libéral de !1 Colombie-Britannique face a l’entente constitutionnelle, le chef Gordon Wilson peut maintenant parler au nom de son parti qui s’oppose a l’entente constitututionnelle. Les membres du partise sont finalement entendus sur une position commune pour le référendum: non aux changements proposés. Gordon Wilson avait rapidement émis des réserves, en sonnom propre, mais il avait besoin de consulter ses députés avant de mettre l’opposition officielle dans la campagne référendaire. La consultation ne laisse aucundoutedans|1’espritdes députés de son parti. Le chef libéral croit que l’entente ne dessert pas les intéréts de la Colomvze- Britannique. “Nous nous opposons fortement a Vhabile campagne de relations publiques organisée par les gouvernement fédéral et provincialauncoitélevé sur ledos du contribuable canadien” déclare le chef. De plus, il évoque la représentation garantie de 25% du Québec a la Chambre des Communes et le pouvoirquirestera au centre du pays avec les 18 siéges supplémentaires accordés 4 l'Ontario et au Québec. Avec le nouvel accord sur 1’unité canadienne, le chef de l’opposition estime ‘qu’il sera pratiquement impossible d’apporter un changement constitutionnel sans Vunanimité des provinces. La nouvelle formule du sénat dont lefficacité est restreinte ne peut contrebalancer ce renforcement du Canada central, explique Gordon Wilson. Le leader libéral croit aussi que le Canada ressort plus divisé qu’uniavec la reconnaissance de la société distincte et du droit inhérent des autochtones; une division basée sur Ja langue et sur l’ethnie alors qu’il prone un Canada indivisible. Tout comme le camp du oui, les libéraux comptent informer la population de Ja province pour qu’elle prenne un vote éclairé et basé sur la raison et non )’émotion. Daniel Bélanger = conséquences économiques a long terme d’unvote négatif. “Jmaginez- vous un investisseur étranger, le lendemain d’une victoire du non qui dirait: “C’est merveilleux, ce Le Soleil de Colombie sera effectuée avant la nomination. fois celle-ci terminée. - Audrey McLaughlin discutant avec des étudiants de UBC. Canada - Agent(e), enquétes et contréles 35 616 $- Emploi et Immigration Canada Prince Rupert, Terrace, Prince George, Williams Lake (C.-B.) Vous utiliserez diverses techniques d’enquéte en vue de prévenir, de déceler et de décourager tout abus relatif au fonds de l’Assurance-chomage et aux - autres programmes d’Emploi et Immigration Canada. Vous enquéterez © également sur certains cas, rédigerez des rapports concis’ et précis, recommanderez des sanctions et préparerez et présenterez les preuves que | vous présenterez devant les tribunaux. Pour mener a bien ce mandat, vous devez posséder un dipléme d'études secondaires ou une combinaison équivalente de scolarité, de formation et d’expérience. Vous avezdéjaconduit avec succés des entrevues d’investigation ainsi que des enquétes détaillées, ou encore pris des décisions ou fait des recommandations ayant trait a des questions complexes portant sur des programmes ou des politiques. Vous devez également bien connaitre la procédure des tribunaux et les régies entourant la preuve. De plus, vous devez ‘étre disposé(e) a voyager en empruntant divers modes de transport. La connaissance de |’anglais est essentielle. Vous devez aussi réussir l’'examen de sélection d’agent au niveau d’entrée (ESANE). Une vérification de fiabilité N.B. : En ce moment, nous avons seulement des postes vacants a Prince Rupert et Terrace. Veuillez indiquer, s'il y a lieu, vos préférences quant a la ville pour laquelle vous désirez. Les candidat/e)s assumeront tous les frais de déplacement et(ou) d'emménagement que pourrait entrainer ce concours. Si vous désirez relever ce défi stimulant, veuillez acheminer votre curriculum vite avant le 13 octobre 1992, en indiquant le numéro de référence S-92-71- _ 0225-0110(W9F), a Lisa Ellis, agente de ressourcement, Commission de la fonction publique du Canada, 757, rue Hastings ouest, bureau 210, Vancouver (C.-B.) V6C 3M2. Nous n’enverrons pas d’accusé de réception; toutefois, vous serez avisé(e) des résultats de |’étape de présélection une Nous souscrivons au principe de |’équité en matiére d'emploi. This information is available in English. ~ pays n’arrive pas a s’entendre, je vais aller investir tout mon argent au Canada” a -t-elle ironisé. Renaud Hartzer 40 123 $ iq Public Service Commission itl. Sona REFERENDUM 92 22-7529 F Vous &tes citoyen canadien, vous avez 18 ans et plus...Vous avez droit de vote. Le Scleil de Colombie Vendredi 2 octobre 1992