iis ss ite he a LI) uy Del \ lik PU TTD LE SEUEL JOURNAL DE LANGUE FRANCAISE EN ~ COLOMBIE - BRITANNIQUE Vol. 8 No. 46 _ Vendredi 26 Mars 1976 20¢ * $1 JAVAIS A FAIRE UN FILM...” ‘‘Personnellement, si j’avais A faire un film sur la réalité Canadienne-francaise en Colombie-Britannique, je ferais un film en anglais.‘‘ C’est ce que nous décla- ra M.André Lamy, président de 1’O.N.F., lors de son passage 4 Vancouver. Nous apercevons M.André Lamy, président de 10.N.F. -et Mare Béliveau, rédacteur’au Soleil. EN ROUTE VERS LE CONGRES (Vancouver) Le Congrés an- | nuel de la Fédération des Franco - Colombiens ap- proche a grands pas. Sa- medi prochain, il y aura une réunion du Conseil Gée- néral de la F.F.C. . A l’or- dre du jour figurent les activites du Congrés. Ega- lement, lors de cette réu- M. Jean RIOU : Directeur de la F.F.C. - nion, on étudiera une pro-— position qui suggére des_ modifications a la structu- re de la Fédération, 4 sa- voir éliminer les Conseils regionaux. On discutera de la possibilité d’avoir un re- présentant régional quise- rait un porte-parole de la région d’oi il vient. D’autre part, ‘l’une des taches prioritaires de cet- te réunion sera de discu- ’ sur 1’Education' RE an APD. oF ee TE ter des modalités du Con- grés qui se tiendra les 22 et 23 Mai prochain a Victoria. ‘Cette année, on compte axer nos actions de dire M. Jean Riou, directeur de la F.F.C. .ffEn se servant du rapport sur |’Education rédigé par M.Roger Riou, recherchiste pour ACELF, nous pourrons définir quel- les seront nos strategies d’action pour l’année 1976- 7G502 De plus, au Congrés de Mai, il y aura quatre pos- tes A combler vu l’expiration de mandat de trois d’entre eux, ceux de Sr. Thérése Michaud, Mlle Nicole Ford et de Jacques Baillault. Egalement, il faudra rem- plir le poste laissé va- cant par M.Jean-Guy La- londe, suite 4A sa démis- sion duConseil général de la EF SG. « Le Congrés de Mai pro- chain offrira aux délégués et observateurs qui s’y. rendront quelques activités spéciales. En effet, il y - aura la projection d’un long métrage québecois ainsi que la présence d’un chan- “sonnier québecois. Les a- mateurs de livres en fran- ais pourront s’en donner coeur joie puisqu’il y aura une exposition. C’est un rendez-vous. au West- wind Motor Inn, Victoria. Photo: Yann GEOFFROY ~ Par Marc BELIVEAU La semaine derniére, M. André Lamy, président de V’O.N.F. s’est rendu 4a Vancouver pour diriger l’une des quatre réunions annuelles du Conseil d’Ad- ministration de 1’O.N.F. . Les points majeurs de cet- te réunion étaient les sui- vants .. Dans le plan de 5 ans, étudier l’avenir de la régionnalisation 4 tra- vers certains paramétres financiers et culturels. Durant un entretien avec” M.Lamy, ce dernier a dé- claré: ‘* Personnellement, si j’avais 4 faire un film sur la réalité canadienne- francaise de la Colombie- Britannique, je ferais un film en anglais puisqu’en fait, c’est A une population anglophone a 98% qu’on a 4 vendre notre produit.’’ - **...Le budget de la C.-B. n’est pas consacré pour faire des films sur , pour, et avec la région, c’est surtout 4 l’extérieur de la région de laisser savoir des points de vue.’’ Dans ce sens, de préciser M. Lamy, ce qu’on essaie de faire avec la régionnali- sation francaise, c’est de créer d’abord un impact dans la région, et surtout sur le plan national. Parlant qu’il faut éviter ”*un certain narcicisme’’, M.Lamy se dit persuade que la grande vertu de la régionalisation réside dans le fait qu’elle ne crée pas de ghetto culturel. A la question:‘‘ Est-ce ‘que Vancouver pourrait avoir une équipe de production francaise, M.Lamydéclara qu’au nom d’un principe, globalement, il est favora- ble que la régionnalisation utilise des ressources lo- cales. Cependant, si une équipe de ce genre ne peut produire qu’un film par année, il est A peu prés certain alors que ce pro- duit sera difficilement dif- fusable...puisqu’if faut a- voir les mains a la p4- te plus d’une fois par an- née. Il existe une autre option: réussir 4 faire per- cevoir de fagon profession- nelle une réalité ... comme celle des Canadiehs-fran- gais vivant en C.-B. , par exemple. ‘‘Enprincipe,ce- pendant, on ne peut pas faire de jugements de va- leur.’’ de dire M.Lamy. e Lors. de l’interview, M. ~ Lamy a fait mention d’un role trés important de VO.N.F. ¢ il s’agit de la distribution. L’O.N.F. est le plus important systéme intégré au Canada. II exis- te 27 bureaux de distri- bution et environ 1,200 points d’accés of I’on peut - se procurer des films de 17O.N.F... Environ $8 mil- ions sont consacré 4 la distributions de nos films. L’école bilingue Par André PIOLAT ‘Le succés de cette école est dQ a JVintérét qu’y portent les parents’’, c’est ce que déclarait M. Nicolas Ardanaz, coordinateur des: langues secondes de la Commission Scolaire de Vancouver, lundi soir, Au- ne soixantaine de parents des éléves de 1]’Ecole Bi- lingue. Dans cette école quiex- iste depuis 3 ans, l’ensei- gnement est dutype dit: ‘Immersion totale’’, ce qui veut dire que la maternel- le, les premiére et deu- xiéme années donnent un enseignement exclusive- ment en francais; en 3éme année, l’anglais est intro- duit A 40%. Quoi que les enfants qui fréquentent cette école proviennent 495% de fa- milles anglophones et ne Savent pas un mot de fran- gais a leur arrivée et bien que l’enseignement se fas- se enfrancais, les tests ees ae ace aan apn = que l’on vient de leur faire subir indique une évalua- tion au-dessus de la moy. enne. c Les enfants semblent n’a- voir aucune difficulté A ex-- primer en anglais ce qu’ils ont appris en francais. Si, en 3é. et 4é. années les é- léves paraissent avoir certaines difficultés avec l’orthographe anglaise, ce probléme se rectifie en 5é. et 6€. et, par la suite, comme Jlindique l’expé- rience de l’Ecole d’Immer- sion de St-Lambert (PQ), ils arrivent souvent: a exceller les eléves en- ‘seignés seulement en an- glais. ’ Rappelant aux parents que la lecture était 1’é1é- ment le plus important du systéme éducatif de l’cn- fant, il félicita les parents pour le travail qu’ils -ont: accompli en créant une bi- bliothéque francaise pour l’école. Les encourageant . ' cole Lloyd George, a continuer cette oeuvre, il leur demandadenepas ou- blier que, pour que leurs enfants puissent profiter pleinement de 1l’enseigne- ment de 1’école, il leur fau- drait prévoir un accrois- sement d’activités para- scolaires, en francais: - sports, théatre, etc. . . Au cours de la conversa- tion qui s’ensuivit, plu- sieurs parents se dirent inquiets de ce quiarrivera en septembre prochain, a- lors qu’une 4é. année sera ajoutée 4 1’Annexe de ]’E- deja comble. Ils trouvent que les démarches avec la . Commission Scolaire de Vancouver, dans le but d’obtenir l’Ecole Cecil Rhodes, située prés de la 14é. avenue et Oak, quiest presque vide, sont trop len- tes. Il fut méme suggéré de rappeler aux Commissai- res que 1976 estune année électorale. - ver