Pf a J’accuse (extraits) is] monsieur le Président, et il est temps Mais cette lettre est longue, de conclure. accuse le lieutenant-colonel du Paty de Clam d’avoir été Vouvrier diabolique de Perreur judiciaire [...] Vaccuse Je général Mercier de s’6tre rendu complice [...] dune des plus grandes iniquités du sitcle... Jaccuse le général Billot d’avoir ecu entre les mains les preuves certaines de innocence de Dreyfus et de les avoir étouffées [...] Quant aux gens que j’accuse, je ne les connais pas, je ne les ai jamais vus, je n’ai contre eux ni rancune ni haine. Ils ne sont pour moi que des entités, des esprits de malfaisance sociale. Et l’acte que jaccomplis ici nest qu’un moyen révolutionnaire peur hater Pexplosion de la vérité et de la justice. » EMILE ZOLA L’ AFFAIRE DREYFUS : LES GRANDES DATES 1894 20-25 septembre : le service des renseignements de l’armée intercepte une lettre, le fameux « bordereau », Adressé a Schwartzkoppen, l’attaché mili- taire allemand en poste a Paris, ce bordereau laisse entendre que des renseignements sur Parmement frangais vont étre transmis 4 lambassade d’Alle- magne en France. 15 octobre : les soupgons se portent sur les stagiaires de PEtat-Major. Parmi eux, Alfred Dreyfus est soumis 4 une dictée, pour que son écriture soit comparée & celle du bordereau. Aprés un rapide interrogatoire par le commandant du Paty de Clam, il est arrété sur le champ pour haute trahison et conduit au secret 4 la prison du Cherche- Midi. 23 décembre : le capitaine Dreyfus est condamné a la déportation & vie par le Conseil de guerre, & ?unanimnité. 1895 5 janvier : dégradation publique du capitaine Dreyfus dans la grande cour de I’ Ecole militaire. 13 avril : Alfred Dreyfus arrive 4 |*fle du Diable, lieu de sa déportation. ler juillet : le commandant Picquart est nommé 8 la téte du Service des renseignements. 1896 1-2 mars : le Service des renseignements entre en posse- ssion d’une carte-télégramme (connue plus tard sous le nom de « petit-bleu ») émanant de |’am- bassade d’Allemagne et adres- sée au commandant Estherhazy. Le lieutenant-colonel Picquart enquéte. Rapidement convaincu qu’Estherazy est auteur du bordereau, il va se heurter A Vhostilité de ses supérieurs et notamment du _ général de Boisdeffre, chef d’Etat-major de Varmée. ler novembre : le comman- dant Henry rédige un faux document qui accable Dreyfus. 16 novembre : le lieutenant- colonel Picquart, qui.a da abandonner la direction du Service des renseignements, part en mission de longue durée pour la Tunisie. C’est cette année-li que se mobilise le premier intellectuel dreyfusard, Bernard Lazare, jeune écrivain et jour- naliste d’extréme-gauche, 1897 21-29 juin : le colonel Picquart, en séjour 4 Paris, confie & Pavocat Leblois ce qu’il a découvert sur l’affaire Dreyfus. L’avocat Leblois en parle 4 son tour 4 Scheurer-Kestner, vice- président du Sénat. 29 octobre : Félix Faure refuse d’entendre la plaidoirie de Scheurer-Kestner en faveur de Dreyfus. 16 novembre : les journaux publient une lettre de Mathieu Dreyfus, frére d’Albert, dénon- cant Esterhazy comme I’auteur du bordereau. « Tous les siens étaient encore abattus sous la catas- trophe, courbés sous le destin qui semblait invincible, qu’il se mit A loeuvre, c'est A dire A chercher dans les ténébres. » (Joseph Reinach, & propos de Mathieu Dreyfus) 25 novembre : premier des articles dreyfusards de Zola, dans Le Figaro : « La vérité est en marche, et rien ne l’arrétera. » 1898 10-11 janvier : Esterhazy est Le vendredi 27 février 1998 7 cent ans... 14 janvier : des intellectuels réclament dans L’Aurore la révision du procés Dreyfus. 7-23 février : la cour d’assises de la Seine condamne Zola pour diffamation & un an de prison et 3 000 F d’amende, maximum de la peine possible. 18 juillet : reprise du procés de Zola aux assises de Versailles. A nouveau condamné, le roman- cier s’enfuit le soir méme en Angleterre afin que le jugement ne puisse lui étre signifié et devenir exécutoire. 8 aoft : le colonel Henry avoue son faux au ministre de la guerre, Cavaignac, et il est conduit 4 la prison du Mont- Valérien. Le général Boisdeffre démissionne le jour méme. 31 aofdt : Henry se suicide devant le conseil de guerre de Rennes. Le capitaine est a nouveau reconnu coupable, mais avec « circonstances atténuantes ». 9 septembre : Alfred Dreyfus est gracié par le président de la République Emile Loubet. 1902 29 septembre : Zola meurt A Paris. 1906 juillet : la Cour de Cassation annule le jugement du Conseil de guerrre de Rennes et réhabilite Alfred Dreyfus, Picquart est réintégré dans Varmée avec le grade de général de brigade. Quelques semaines Wee ye ie pan dans. sa_ cellule du Mont- Bs - Hae & lunanimité par le Val pate plus tard, le président du conseil conseil de guerre. oe Georges Clémenceau le nomme 18 mere Enis Zola ; 1899 ministre de la guerre de son publie J’accuse...! dans 7 aott-9 edueis. Crees ie ee ? L’Aurore. me procés d’Alfred Dreyfus east oPPEMEWy i Sécurité de la vieillesse N‘oubliez pas! Postez votre formulaire de renouvellement du Supplément de revenu garanti ou dAllocation au conjoint d'ici le 16 mars 1998, afin d’éviter tout retard dans vos paiements. La date limite est le 31 mars. Pour plus de renseignements, veuillez composer sans frais le : 1800 277-9915 Les personnes qui ont des troubles de louie ou de la parole et qui utilisent un téléscripteur peuvent composer le 1 800 255-4786 Pour Sparc a un agent, appelez-nous pendant nos heures normales Vous serez servi plus rapidement si vous téléphonez du mardi au vendredi pendant les semaines du milieu du mois. 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