4 - Le Soveit ve Cotomsie, VENDRED! 7 mai 1993 —NFoRMATION L’assemblée générale de l’Association des parents francophones de la Colombie-Britannique La culture francophone a l’ecole Samedi aprés-midi, les participants réunis a l’occasion del’assemblée générale annuelle del’APCFB ont planché surle théme dela culture francophone al’école. Comment définir la culture francophone ? Que devrait contenir le curriculum d’une école francophone en Colombie- Britannique ? Des questions qui touchent a I’identité méme des franco-colombiens. Dans la perspective de la mise en place d’une commission scolaire francophone dans la province, le ministére provincial de |’éducation a confié la réalisation d’un rapport sur la culture francophone en Colombie- Britannique au cabinet de consultants Prin Communications. Ce rapport permettra notamment de réfléchir au contenu du programme de sciences humaines des classes en francais. Georges Payraste, responsable du rapport, La commission scolaire francophone “Tout sera structuré de facon a répondre aux besoins des éléves, des parents et des professeurs”, affirme Jacques Vinet, en expliquant aux parents ce 4 quoi ils devaient s’attendre de la future administration francophone. Le directeur de l’école Anne-Hébert, appuyé dans ses explications par Harley Trudeau, du ministére de l’ Education, et Marc Gingras, directeurgénéral de]’A.P.F.C.B., ajoutait que la commission scolaire ne serait pas une copie carbone de l’enseignement en francais au Québec ou en France et n’ignorerait pas les besoins des parents anglophones. De fait, la commission scolaire proposée, composée de neuf conseillers supervisantneuf régions scolaires de la province, regroupées sous quatre conseils régionaux, cofitera 18 millions 4 mettre en place et quelque 8000$ par éléve pour son exploitation annuelle. Sur le projet, les parents n’ont pas manqué de vouloir tout savoir. Du “Qui va négocier les acquis ?” au “Qui va s’occuper de Vanimation des professeurs ?”, en passant par “Qu’est-ce que la commission scolaire est préte a faire pour obtenir du bon matériel pédagogique ?”. “Pour |’ instant, iln’ya pasde réponse clé”, répond Jacques Vinet, ajoutant que ce sera au comité provisoire de définir les priorités de la future administration. “II faudra trouver des solutions extraordinaires pour des problémes, ou plutét des défis extraordinaires”, renchérissait Harley Trudeau. Enfin, rappellant!’important probléme du décrochage scolaire au secondaire, le Conseil jeunesse francophone de la Colombie- Britanniquea manifesté son désirdesiégera ce comité provisoire pour faire entendre les vrais besoins des jeunes. “Les parents ne seront satisfaits que si leurs enfants sont satisfaits”, disait leur représentant, Patrick Fillion. Eric Coté CR / rf Décision Canada Décision 93-123. Modifications de licence de radio. Différents endroits au pays. APPROUVE - Demandes concernant le Site d'antenne, le périmétre de rayonnement et I'emplacement des studios, la liste de diffusion hebdomadaire et le facteur maximal de répétition, telles que mentionnées en annexe a la décision, a l'exception des quatres demandes suivantes : Radiomutuellnc., Magog (Qué.) (CIMO-FM) ; NewCap Broadcasting Limited, Camrose (Alb.) (CFCW) ; CHUM Limited, Drumheller (Alb.) (CKDQ) ; Radio QX-FM Inc., Selkirk (Man.) (CFQX-FM). AP- PROUVE - Suppression des dispositions de la licence de CIMO- FM, CFCW, CKDQ et CFQX-FM concernant le site d'antenne, telles qu'énoncées dans chaque licence. REFUSE - Remplace- ment des dispositions des licences de CIMO-FM, CFCW, CKDQ et CFQX-FM concernant!'emplacement des studios. APPROUVE - Suppression des exigences contenues dans la Promesse de réalisation de CFQX-FM Selkirk, Partie Il, en ce qui a trait au nombre minimal hebdomadaire de piéces musicales distinctes, excluant les reprises de ces piéces, et le nombre maximal de fois qu'une piéce musicale distincte peut étre diffusée. "Vous pouvez consulter les documents du CRTC dans la "Gazette du Canada", Partie |; aux bureaux du CRTC; dans les bibliotheques de référence ; et aux bureaux de la titulaire pendant les heures normales d'affaires. Pour obtenir copie de documents publics du CRTC, priére de communiquer avec le CRTC aux endroits ci- apres : Ottawa-Hull, (819) 997-2429 ; Halifax, (902) 426-7997 ; Montréal, (514) 283-6607 ; Winnipeg, (204) 983-6306 ; Vancouver, (604) 666-2111." ivi Canadian Radio-television and Telecommunications Commission Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes entamedoncune vaste consultation de la communauté francophone. Ungroupe de travail composé avant tout d’éducateurs comme Peter Smith, directeur de l’école André Piolat ou William Bruneau, commissaire, a déja été constitué. Une consultation publique aura lieu a Vancouver les 17 et 18 mai prochains. - Des rencontres en région sont également prévues (voir annonce page 6). Samedi ler mai, l’assemblée générale de l’ APFCB a été Voccasion d’une premiére réflexion sur le sujet. Paul Charbonneau, directeur général de la Commission nationale des parents francophones intervient tout d’abord, décrivant de facon réaliste et €émouvante la vie LUBA DEBIASO culturelle des jeunes enfants Martine Galibois-Barss remet a Diane Saint-Laurent la plaque CNPF. francophones. ’Lorsque le jeune francophone joue a la maison, c’estenfrangais, mais au dehors, c’esten anglais” ,a résumé Paul Charbonneau. “A partl’école et la famille”, conclut Paul Charbonneau, “/’enfant ne verra sans doute a peu pres rien de la francophonie”. Marie-Laure Chevrier, enseignante a l’école Millsside de Coquitlam, est ensuite intervenue pour décrire le projet “Maillardville, hier et aujourd’hui”, conduit avec ses éléves et présenté cette année lors du Festival du bois. Répartis par ateliers, les participants ont ensuite discuté librement du sujet. “Tl faudrait inclure dans le curriculum un focus sur les minorités francophones du Canada” ,asuggéré Lise Woods,de North Vancouver. Marie-Laure Chevrier a proposé quant a elle de financer une recherche historique sur les spécificités de chaque communauté. “La vraie question, c’est : que suis-je ? Quelle est mon identité ?”, a estimé Patrick Fillion, arrivé a l’Age de 6 ans en Colombie Britannique, qui représentait le Conseil Jeunesse. “Ce qui m’intéresse, c’est mon milieu. Les ceintures fléchées, je n’enairien a faire. Je ne suis pas un Québécois. Je suis un francophone hors Québec.” “Mol, je suis québécoise, mais mes enfants ne le sont pas”, a ajouté Dominique Chabot de Nanaimo. “Jl est important que les enfants sachent aussi qu ils ne sont pas seuls en Colombie- Britannique @_ parler frangais, mais qu’ils sont des millions dans le monde”. Tous les participants se sont accordésurun point : importance de V’ histoire des francophones en Colombie- Britannique. Autre point d’accord : ne pas apprendre le francais comme une langue morte mais comme une langue qui permet d’exprimer ses passions. Les ateliers de théatre réalisés dans le 'cadre du consortium sont donc percus comme particuliérement importants. “J! faut que l’enfant comprenne d’abord sa famille, sa communauté, la Colombie- Britannique, le Canada et la francophonie mondiale” ,arésumé ~ a la fin de |’atelier Pierrette Larrivée-Woods. Frédéric Lenoir Le congrés annuel de l’'APPIPC Le rendez-vous de Il’éducation en francais Du 30 avril au 1er mai dernier se tenait le congrés de l’Association des professeurs du programme d’immersion et du programme cadre (APPIPC) a l'université Simon Fraser. Les professeurs de tous les coins de la province, membres de l’Association des professeurs programme d’immersion et du programme cadre(APPIPC)sesont tous donné rendez-vous 4 Vuniversité Simon Fraser a Burnaby, pour leurcongrés annuel et la grande foire du livre scolaire en frangais. Pendant deux jours, le vendredi 30 avril et le samedi ler mai, les professeurs ont eu le loisir de se rencontrer, d’échanger des points de vues et d’assister a leur assemblée annuelle, qui elle, se déroulait vendredi. A ordre du jour, la revue de plusieurs dossiers en cours, et l’élection du nouveau président de VP APPIPC, Raymond Lemoine. Parmiles dossiers traités, la gestion scolaire, la création d’un service en francais au sein du British Columbia Teacher Federation (BCTF), le syndicat des enseignants de Colombie- Britannique, et la préparation des festivités 4 l’occasion du 25éme anniversaire du programme . d’immersion et du 15éme anniversaire du programme cadre. “Ces dossiers m’intéressent au plus haut point”, commente le président élu, Raymond Lemoine. “Par ailleurs, nous sommes sur le point de vivre une époque révolu- tionnaire avec, nous l’espérons tous, la création de la gestion scolaire francophone en 1995". De plus, la foire du livre a été pour les professeurs, Vopportunité de découvrir les nouveautés en matiére d’outils pédagogiques et d’édition scolaire en frangais. “C’estl’une des seules occasions , pour les professeurs de la Colombie-Britannique, de pouvoir accéder a un tel choix de livres, explique Evelyne Guildenuys, directrice de la librairie Zee French Connection. Plus d’une cinquantaine d’exposants étaient présents, ainsi que les plus gros distributeurs : Mc Neill/Manhattan Books, French language ressources de Parksville, Bonjour books de Richmond, et Les librairies Colombiennes, qui renaissent de leurs cendres depuis leur rachat par Bob Cook de Vancouver. Celui-ci a aussi réembauché tout le personnel, qui était jusqu’alors, au chémage technique. Pierre Longnus ees ene een : : ; ; :