La Fédération, cest quoi ? La Fédération, au fond, c’est quoi? Cette question, sous une forme ou sous une autre (‘a quoi ga sert?”, “quossa donne?”, voire “quossa mange en hiver?”), il arrive aux employés permanents de __ladite organisation de se la faire poser a longueur de journée, de semaine et d’année . Ces employés avaient pris I’habitu- de, ces derniers mois, d’y répondre de fagon provocante:‘La Fédération? C’est vous!” C’était, dans leur esprit, un moyen d’engager les membres de Vorganisation fédérée, dans l’activité constructive et responsable. Car c’est vrai que la Fédération, cest avant tout ses membres. Ceux-ci, le plus souvent, appartien- nent a la F.F.C.par le truchement de leur organisation locale. Car la Fédération, comme son nom lindi- que, regroupe des_ organisations membres. Ce sont ces organisations qui déléguent a l’assemblée générale un ou plusieurs délégués en fonction du nombre de leurs membres. Mais il est également possible d’étre “mem- bre individuel” de la F.F.C. A titre de “membre assuré” par exemple, grace a un programme d’assurance-groupe offert aux organisations comme la notre par |’Assurance-vie Desjardins (1).11 est également possible d’étre “membre individuel non-assuré”(2) . representation... La seule restriction réside dans la représentativité des membres indivi- duels a l’assemblée générale. Notre constitution, en effet, essentiellement basée sur le caractére fédératif de la F.F.C., aprévu l’affiliation individuelle “a condition que le nombre de ces membres (individuels) ne dépasse pas 49 pour cent du nombre total des délégués ayant droit de suffrage a l'assemblée générale”. En réalité, cette réserve, ne limite pas absolument le nombre des membres individuels. Elle limite seulement leur droit de vote afin d’éviter qu’un nombre disparate d’individus ne mette en minorité un nombre inférieur de délégués représentant par ailleurs plusieurs dizaines de personnes. Une réforme, a cet égard, serait assurément souhaitable. Une formule dont on a parlé dans les couloirs du congrés de mai consisterait a regrouper les individuels, au niveau de Vassemblée générale, en une sorte de “groupe des non-inscrits”’qui désigne- rait ses délégués ayant droit de vote. La représentation des individus et des groupes se traduit par les élections a l’assemblée régionale tout d’abord (3) et a l’assemblée générale une année sur deux. C’est-a-dire qu’une année les régions élisent leurs représentants au conseil d’administra- tion(autrefois appelé conseil général). ... democratique L’année suivante, c’est l’assembiée générale qui élit un président, un vice-président et quatre conseillers qui complétent ce conseil d’adminis- tration et forment le comité exécutif. Voila, en gros, comment s’établit la structure démocratique de la Fédéra- tion qui dispose par ailleurs d’un secrétariat général animé par des employés permanents a qui il appartient de préparer, en collabora- tion avec les dirigeants élus, les programmes d'action et de _ les appliquer dans les faits. Le réle du_ secrétariat et des employés permanents est souvent mal compris, probablement parce qu’il n’a pas été suffisament expliqué. ll est évident, et nullement secret ni honteux, que la Fédération vit essentiellement de subsides gouver- nementaux, puisés surtout au secrétariat d’Etat, au titre du programme d’animation socio-cultu- relle. Ces fonds, est-il besoin de le rappeler, ne sont pas inépuisables et correspondent aux prévisions budgé- taires approuvées par l’assembiée générale. Le budget de la Fédération (4) prévoit les salaires des employés, les frais d’administration et de fonctionnement, et c’est a peu pres tout. C’est dire que le secrétariat de la F.F.C. n’est pas en mesure de financer directement les initiatives et projets, aussi valables soient-ils, présentés par ses membres présents ou a venir. Par contre, le secrétariat est en mesure d’aider les groupes, associa- tions et individus 4 se retrouver dans la jungle des programmes gouverne- mentaux et autres dans lesquels il est possible d’inscrire des projets variés. La seule condition (et elle tombe si facilement sous le sens que nul n’en disconviendra) reléve des intentions des initiateurs de projets qui doivent nécessairement viser les mémes buts que la Fédération, a tout le moins des buts similaires et, en tout cas, pas contradictoires. Exemples:si un groupe de person- nes de l’Age d’or souhaite mettre au point un projet d’activité visant au mieux-étre des retraités canadiens- frangais, la F.F.C. est parfaitement disposée et en mesure de l’aider a obtenir les subsides nécéssaires. Par contre, si un jeune Québécois débarquant a Vancouver avec |’inten- tion d’y passer trois mois pour y apprendre l'anglais s’adresse a la Fédération pour demander de l'aide, il risque de se faire dire (fort gentiment d’ailleurs!) que nous n’existons pas exactement dans ce but. Catalogue Les sources de financement de projets particuliers ou collectifs sont nombreuses. Elles sont nombreuses et parfois fort discrétes, un peu comme Si aprés avoir mis sur pied des programmes fort utiles mais nécéssai- rement limités par le budget, les ministéres se gardaient bien d’y faire de la publicité de crainte que...les demandes soient trop nombreuses. — C’est si vrai qu’il n’existe aucun “catalogue” de ces programmes et que le secrétariat de la F.F.C. a da se mettre en devoir de le rédiger. Il s’agit d’un_ travail d’envergure quand on pense quiil faut fouiller des documents fédéraux, provinciaux, voi- re municipaux, pour réunir tous les renseignements nécéssaires. Mais ce travail est en cours et nous espérons pouvoir publier en septembre le premier “access catalogue” de langue francaise sur la céte du Pacifique! 1) $25.00 par an pour les célibataires, $30.00 par an pour les gens mariés. 2) $15.00 par an. 3) les régions actuellement représentées sont Jlile de Vancouver, le Nord et le Bas-Fraser. 4) le dernier congrés a prévu la mise sur pied d’un comité de l’autofinancement.