Comment les IROQUOIS par- vinrent-ils 4 se développer au milieu des ALGONQUINS auxquels ils étaient compleé- . tement étrangers? Venaient- ils, comme le pensent certains archéologues, de la rive nord du Saint-Laurent, du nord de l'état de New York comme => semblent le prouver les plus récentes découvertes, ou étaient-ils tout simplement apparentés aux tribus PAWNEES de louest du Mississippi? A dire vrai, nul ne le sait et leur avenement demeure un peu mystérieux. Ces redoutables guerriers, que l'on surnomma les "NOUVEAUX ROMAINS", a cause de la complexité de leur organisation politique et "FRERES DES LOUPS", a cause de leur témérité dans la guerre, apparaissent au XIVe siécle sur les terres du futur état de NEW YORK. Divisés en petites tribus d'abord hostiles les unes envers les autres, les IROQUOIS finirent par s'unir et former une confédération de cing tribus, redoutée dans toute la région du nord-est de l'Amérique. Devant leur incroyable agressivité, les ALGONQUINS et les tribus iroquoises dissidentes battirent en retraite. A l'apogée du commerce avec les Européens, vers la fin du XVile siécle, la Confédération des Cing Nations a la maitrise sur le commerce des fourrures et son pouvoir s'étend du Maine au Mississippi. Un Iroquois sur le sentier de la guerre LE PRINCIPE DE «LA GRANDE MAISON» Les IROQUOIS étaient particuliérement sensibles aux lieux sur lesquels ils vivaient. De la rive occidentale de l'Hudson aux bords du lac Erié, — ils se partageaient une vaste portion de terre trés fertile. Cet espace était divisé en cing bandes verticales, une pour chaque tribu. A l'intérieur de chaque zone attribuée se trouvait un lac ou un systéme fluvial indépendant. Chaque tribu possédait son propre conseil, lequel était symbolisé par un feu de cérémonie. Les IROQUOIS comparaient les fumées paralléles, qui montaient a l'unisson vers le ciel, 4 une gigantesque "LONGUE MAISON" s'étirant sur prés de 350 kilométres. Cette "LONGUE MAISON" symbolique, dont le territoire dominait tout le nord de l'état de New York, avait une porte orientale, gardée par les MOHAWKS, qui donnait sur la vallée de l'Hudson. Quant a la porte occidentale, surveillée par les SENECAS, elle s'ouvrait sur le Niagara et les terres giboyeuses de l'Ouest. Entre ces deux tribus, situées aux extrémités, se trouvaient les "ONEIDAS", les "CAYUGAS" et tout-a-fait au centre, les "ONONDAGAS". Aprés la défaite de diverses tribus devant les Cinq Nations, la suprématie de la "LONGUE MAISON" devint gigantesque et s'étendit de la Nouvelle-Angleterre au Mississippi et de l'Ontario au Tennessee. MAIS D'OU VENAIENT-ILS? ° LE TERRITOIRE DES IROQUOIS Le territoire iroquois était un espace trés vaste qui recouvrait le nord de l'actuel état de New York. Il s'‘étirait vers le Nord jusqu'a la vallée du Saint- Laurent et jusqu'au bassin des lacs Erié et Ontario. La région qu'occupaient les Cing Nations présente un relief intéressant: riches vallées nichées entre les montagnes; lacs poissonneux ; marais ou, a cette lointaine époque, s'ébattaient des milliers d'oiseaux; innombrables érables donnant une merveilleuse séve sucrée. Partout dans les riviéres frétillaient esturgeons, perches et aloses. Le sol était d'une richesse naturelle incroyable, en particulier sur le territoire des SENECAS ot la forét immense embaumait I'air de résine et ou, un peu partout, jaillissaient des sources. UN VILLAGE SENECA , Vers 1680, avant l'arrivée des colons, les SENECAS, qui étaient au nombre de cing mille, vivaient dans a peu prés 150 "LONGUES MAISONS", regroupées pour la plupart en quatre villages. En principe, ces villages étaient construits aux confluents des riviéres. Afin de protéger les habitants contre les assaillants, ils étaient toujours entourés d'une palissade. On ne peut pas dire que leur planification était établie a l'avance. Tout simplement, les constructions étaient faites suivant le désir des habitants. Comme tous les autres membres des tribus composant la nation iroquoise, les Senecas étaient sédentaires. Cependant, lorsque le sol de l'endroit ot ils se trouvaient leur semblait étre épuisé par le nombre des cultures, ils changeaient leurs villages d'emplacement afin de pouvoir défricher de nouvelles terres. Ainsi les villages montaient ou descendaient le long des riviéres. LA MAISON DES SENECAS Comme les autres Troquois, les _ Senecas vivaient _ dans de longues maisons rectangulaires construites avec des poteaux de bois et des plaques d'écorce. Ces habitations pouvaient atteindre de 15'a 20 métres de long et, suivant le nombre de familles qu'elles abritaient, jusqu'a 8 meétres de large. Le toit était vofité et muni d'ouvertures. A chaque extrémité de la maison était apposé le blason d'un des huit clans senecas: L'OURS, LE LOUP, LE CASTOR, LA TORTUE, LE CERF, LA BECASSINE, LE HERON, ET LE FAUCON. L'intérieur de la maison n'était pas des plus confortables. Il y faisait sombre et des petits feux de bois, brilant tous les quatre ou cing métres dans un couloir central, enfumaient l'espace environnant malgré les ouvertures pratiquées dans le toit. De toutes fagons, lorsqu'il pleuvait ou lorsqu'il neigeait,; ces ouvertures étaient en partie ou complétement fermées a l'aide de panneaux coulissants. I] régnait alors dans la maison une atmosphére imprégnée de tabac, de suie, de sueur, de graisse d'ours etc. Mais les Senecas étaient habitués a tous ces inconvénients et qui sait...peut-étre que les émanations de gaz carbonique de nos voitures et de nos usines leur auraient paru bien plus étranges et ... repoussantes. De chaque cété du couloir étaient érigées des plates-formes recouvertes de peaux d'ours. Sur ces sortes de litiéres dormaient, sous des tas de fourrures, des familles entiéres: hommes, femmes et enfants. Les objets plutét lourds comme les armes, les chaudrons et les berceaux étaient placés sur une plate-forme plus élevée tandis qu'aux murs étaient accrochés les réserves alimentaires : chapelets de mais, courges, pommes séchées, diverses racines et évidemment, la provision de tabac et les bottes. A I'intérieur de ces longues maisons, de petits rideaux pouvaient €tre tirés afin de donner-plus d'intimité a chaque unité familiale. La disposition de ces petites cabines dans la demeure commune indiquait 5 , 4», l'importance de chaque me unité dans le lignage . familial. UNE SOCIETE 4 MATRIARCALE _ Dans toutes les tribus | iroquoises, les relations _ familiales étaient | déterminées par la | descendance maternelle. A ‘la téte de chaque longue ; maison se trouvait la | doyenne de la maisonnée: _ c'était a elle et a sa famille qu'appartenait la maison. Lorsqu'elle mourait, la femme la plus Agée prenait alors sa succession. Lorsqu'un homme se mariait, il quittait sa longue maison pour aller vivre dans celle de son épouse. Lorsqu'une femme se mariait, son mari venait donc vivre dans sa longue maison. oe Ce systéme de lignage était la base de la société irequoise. Les lignages se regroupaient en clans, les clans en phratries ou demi-tribus et les phratries en tribus. Certaines restrictions existaient en ce qui regardait le mariage. Ainsi un jeune homme ne pouvait se marier avec une jeune fille de son clan. De plus, il devait faire trés attention que sa future épouse n'ait aucun lien de parenté, méme éloigné, avec sa propre famille. Dans cette société matriarcale, les hommes possédaient bien peu de choses : leurs armes, leurs vétements et leurs objets personnels. Toute autre propriété revenait aux femmes. De la longue maison elle-méme aux outils agricoles, tout leur appartenait. Une femme devait toujours étre bien habillée méme durant les absences de son mari. Si un parent ou son époux était tué a la guerre, elle pouvait exiger qu'on lui remette un prisonnier en compensation. Pour cela, les hommes de son clan allaient en capturer un et le lui ramenaient. Trés souvent d'ailleurs, cela pouvait déclencher une autre guerre. La femme pouvait alors décider d'adopter le nouveau prisonnier ou de le faire mourir sous la torture. DEVOIRS ET RESPONSABILITES DES FEMMES A mesure qu'elles vieillissaient, les femmes iroquoises acquéraient un pouvoir considérable. Fréquemment, les hommes partaient en expéditions militaires ou a la chasse. Leur absence pouvait durer jusqu'a trois mois. C'était donc aux femmes qu'incombait la responsabilité de soigner les vieillards et les plus jeunes, et de cultiver le mais et autres légumes. Cependant, leur plus grande responsabilité était d'avoir des Casse-téte des Indiens des Woodland: _ D'aprés la mythologie indienne, le ~ guerres incessantes fut enfants et ainsi d'assurer la continuité de la tribu. Comme les péres étaient souvent absents, c’était elles qui étaient chargées de dispenser la sagesse, l'affection et le bien-étre aux enfants. Elles S’occupaient aussi de leur éducation. Ainsi, elles encourageaient leurs fils 4 se battre contre les autres garcons avec des casse-téte factices, fabriqués avec des tiges de mais. Elles leur apprenaient a étre braves comme I'avaient été leurs ancétres. Garcons et filles étaient encouragés 4 manger frugalement et sainement. Ainsi, se goinfrer de gateaux de mais arrosés de sirop d'érable était considéré comme une faute grave. Les méres iroquoises affirmaient méme qu'une telle gourmandise pouvait attirer "Long Nez", une espéce de croque-mitaine ou bonhomme sept heures. Au Grand Conseil des Iroquois, qui se réunissait tous les ans 4 Onondaga, les femmes ne Siégeaient pas. Automatiquement, les siéges appartenaient aux divers clans et revenaient aux descendants males des méres des premiers chefs que HIAWATHA, le fondateur de la Ligue des Cinq Nations, avait convoqués pour le premier Grand Conseil. Comme on le voit, les chefs héritaient des siéges, mais ils dépendaient complétement des méres de la tribu pour étre nommés. Avant chaque réunion, elles s'assuraient de les conseiller et de vérifier qu'ils avaient pris de bonnes décisions. Si elles n'étaient pas Satisfaites du travail de tel ou tel conseiller, elles pouvaient exiger qu'il soit remplacé par un autre de leur choix. Lorsqu'un d'entre eux mourait, c'était encore elles qui choisissaient un successeur. LA GUERRE, ET ENCORE LA GUERRE A peu prés tous les peuples de la terre ont, au . cours de leur histoire, fait la guerre. Les Iroquois ne firent pas exception. Avant la formation de la ligue, leurs tribus vivaient indépendamment les unes des autres et se faisaient continuellement la guerre. C'était une succession de petites expéditions chez l'ennemi, le plus souvent déclenchées par des vengeances personnelles. Elles pouvaient avoir pour cibles non seulement les autres villages iroquois, mais aussi les tribus algonquines. Au début, elles n'étaient pas trés importantes, car ‘le but des expéditions était surtout la revanche et non la conquéte de nouveaux territoires. L'incursion dans un autre camp pouvait étre motivée par la mort d'un guerrier qu'il fallait venger en faisant un ou plusieurs prisonniers dans le camp adverse. Mais les vengeances en appelant d'autres, les escarmouches devinrent plus nombreuses et finalement dégénérérent en guerres permanentes. Puis, les Iroquois finirent par réaliser qu'ils perdaient trop de jeunes guerriers et que si la guerre continuait, ils risquaient de voir leurs tribus disparaitre complétement. C'est alors qu'ils fondérent la CONFEDERATION DES IROQUOIS. LA MERVEILLEUSE HISTOIRE | DE DEKANAWIDAH premier homme 4 se soucier et a s'émouvoir de ces un iroquois nommé DEKANAWIDAH. | On raconte qu'il naquit au milieu du XVIe siécle | et que vers 1570, il eut une vision au cours de laquelle il vit les cinq nations iroquoises rassemblées sous "I'arbre de la paix". Selon lui, les Iroquois “a devaient arréter de constamment se battre,; ils devaient plutét s'unir "sous la voiite accueillante de l'arbre de la paix". Par la suite, un MOHAWK du nom de HIAWATHA fut si touché par le message de DEKANAWIDAH qu'il décida d'aller le porter 4 tous les Iroquois a travers l'état de New York.. Quand tous les hommes de tous les clans et de toutes les tribus eurent entendu le message, ils se réconciliérent et chacun serra la main de la tribu devenue soeur "si fermement que la chute d'un arbre n'aurait pu les séparer". C'est ainsi que naquit la CONFEDERATION DES CINQ NATIONS. II est difficile de savoir si cette histoire est un mythe ou une réalité. Quoi qu'il en soit, la logique de cette stratégie devait faire cesser les guerres et du méme coup, éviter l'extinction probable des tribus iroquoises. LA GRANDE LIGUE Cette ligue avait pour but de réunir cing tribus ou états parlant la méme langue et ayant des similarités culturelles. En ce qui concernait la vie de tous les jours dans les villages, chaque tribu se gouvernait elle-méme, mais pour les questions de plus grande importance comme les accords avec les autres tribus ou les traités avec les Blancs, par exemple, c'était le Grand Conseil qui s'en occupait. Celui-ci se réunissait tous les ans 4 ONONDAGA, village principal situé sur le territoire des ONONDAGAS. Selon la mythologie iroquoise, la réunion avait lieu sur la colline ot se trouvait l'Arbre de la Grande Paix. Un aigle vivait sur la plus haute branche. "S'il voit un danger qui menace", avait dit DEKANAWIDAH , il avertira les peuples de la Ligue." Le conseil était composé de cinquante siéges: 9 MOHAWKS, 9 ONEIDAS, 14 ONONDAGAS, 10 CAYUGAS et 8 SENECAS. En réalité, il n'y avait que 49 représentants car le siége d'HIAWATHA ni‘avait jamais été occupé et ne devait jamais l’étre, les Iroquois considérant leur premier ancien chef comme étant irremplagable. | chaque - membre _Symbole de la confédération, le feu du Grand Conseil brélait durant toute la durée de la réunion. La fumée qui montait dans le ciel signalait aux tribus et 4 leurs alliés que le conseil était rassemblé pour traiter des affaires importantes dont il était chargé. L'ART ORATOIRE DES [IROQUOIS Lorsque les Anglais, les Frangais et les Hollandais commencérent a se disputer le fructueux commerce des fourrures dans le nord de l'état de New York, la vallée du Saint-Laurent ‘et la région des Grands Lacs, ils trouvérent, installée sur leur chemin, la puissante Confédération des Iroquois. Celle-ci voulait ; contréler le commerce et tenait a diversifier ses - alliances avec les diverses puissances blanches, ' afin de maintenir son influence sur les territoires. ' Les colons qui, auparavant, n'avaient pas hésité a monter les tribus les unes contre les autres, furent stupéfaits de rencontrer une si grande unité entre les cing nations iroquoises et de constater que par ' Ce baton a encoches servait 4 un sachem iroquois a dresser la liste des membres du Grand Conseil. Le baton est divisé en cing parties — une par tribu — et Le Skit Semler 1997 - 85 leurs alliances avec les divers groupes de colons, & elles usaient, en somme, des mémes tactiques de division dont ils s'étaient servis. Certes leurs armes n'étaient point comparables a - celles des colons, 4 l'exception d'une, toutefois, © qu'ils utilisaient merveilleusement bien: l'art oratoire. A l'occasion du Grand Conseil annuel, ot les Blancs envoyaient toujours des délégués, l'art oratoire était trés prisé. Les conseillers iroquois en usaient abondamment afin d'impressionner les Européens en leur démontrant leur puissance et leur unité. On peut juger de cet art, qu'ils maitrisaient si bien, au discours qu'adressa, en 1694, a une délégation de Blancs a Montréal, le représentant onondaga, Dekanisora, venu avertir les colons que la paix serait brisée si les Francais continuaient d'attaquer les villages iroquois. Dekarihokenh Ayonhwathah Shadekariwadeh Sharenhowaneh Deyoenhegwenh Orenregowah Dehennakarineh Rastawenseronthah Shoskoarowaneh Agpmosz Odatshedeh Kanongweniyah Deyohagwendeh Shononses Dehonareken Adyadonneatha Adahoneayenh Ronyadashayouh Ronwatshadonhonh POormZo Adodarhonh Awennisera Dehatkadons Yadajiwakenh Awekenyat Dehayatgwareh Ononwirehtonh Oewenniseroni Arirhonh Qewayonhnyeanih « PERE (nom d'un personnage Thosadegwaseh arora officiel), NOUS DEVONS VOUS sheassseedl DIRE QUE VOUS ETES UN HOMME MAUVAIS...ON NE PEUT TOUJOURS PAS VOUS FAIRE rOarUZOzZO Dekaeayough Tsinondawerton CONFIANCE. NOUS AVONS ETE MRS 3 & EN GUERRE JADIS. ET BIEN Deyohronyonkoh ( U QUE VOUS L'AYEZ Deyothorehgwen | G _Dewenhethon 4 DECLENCHEE, NOUS NE VOUS Deskae AVONS JAMAIS HAIS...VOUS NOUS AVEZ PRESQUE a ANEANTIS. NOS MEILLEURS Shakenjobwanch ( E HOMMES SONT MORTS... MAIS Desbaayees + NOUS OUBLIONS LE PASSE. Sas 3 NOUS AVIONS JETE LA HACHE DE GUERRE DANS LE FLEUVE...MAIS VOUS L'AVEZ REPECHEE POUR ATTAQUER TRAITREUSEMENT NOTRE PEUPLE A CADARAQUI.. PUIS LA HACHE FUT LANCEE VERS LE CIEL, MAIS VOUS AVEZ ATTACHE UNE CORDE A SON MANCHE ET VOUS L'AVEZ TIREE POUR QU'ELLE RETOMBE SUR NOTRE PEUPLE...ONONDIO! (1) NOUS NE _TOLERERONS PAS DE COLONIE FRANCAISE A CADARAQUI. VOS FEUX SE SONT ETEINTS PAR TROIS FOIS. NOUS NE CONSENTIRONS PAS A LA CONSTRUCTION DE CE FORT, MAIS LA TRAVERSEE DU FLEUVE VOUS SERA TOUJOURS PERMISE, POUR ASSURER LE COMMERCE DES FOURRURES. NOUS... CHASSONS LES NUAGES ET LES TENEBRES, POUR VOIR LA LUMIERE SAN: DISCONTINUITE.» AINSI PARLAIENT LES IROQUOIS LORSQUE L'HOMME BLANC VINT S'INSTALLER SUR | LEURS TERRES? (1) Onondio: 4 homme blanc marque représente un du conseil.