6, Le soleil de Vancouver,19 octobre 1973 Les Japonais ont l'oei sur nos_ sauterelles M.Tadao Makino, du Japon, et M. Dave Smith, du mini- stére de l’Agriculture du Manitoba,ont capture’ quelques Sauterelles et les examinent pour savoir si elles sont bonnes 4 la consammation. WINNIPEG Les Japonais qui aiment 4 croquer les saute- relles vont jusqu’a payer $3.80 la livre dans leur pays. Ils en consomment plus de 500 tonnes par année, et le marché de cette denrée augmente tous les ans. L’un des principaux four- nisseurs de sauterelles au Japon est la compagnie Ryoshoku dont le président est récemment venu au Ma- nitoba pour se renseigner sur lasauterelle canadienne. M.Tadao Makino trouve que la sauterelle du Manitoba a fort bon goat et est juste assez grosse pour la con- sommation. L’utilisation croissante des insecticides au Japon a ré- duit les sources d’approvi- sionnement de la compagnie de M.Kakino, c’est pourquoi il est venu voir s’il ne pour- rait pas s’en procurer au Manitoba. Les autorités manitobaines songent a divers moyens pour captuer les sauterelles. On pourrait par exemple em- baucher des étudiants pour les recueillir 4 la main comme on le fait au Japon. Ou bien, on pourrait les pa- ralyser au moyen de stupé- fiants et les recueillir A la machine. Mais avant que le Manitoba se lance dans le commerce des sauterelles, il faudra des installations pour les blan- chir et les congeler,selon le ‘ministére de 1l’Agriculture. La sauterelle est depuis longtemps considérée au Ja- pon comme une excellente source de protéines et com- me un met de choix. Les experts en alimentation esti- ment que trois sauterelles ont autent de valeur nutri- tive qu’un oeuf. Au Japon, les famille d’a- griculteurs ont coutume de prendre quelques jours A l’automne, pour faire leurs provisions de sauterélles . Celles-ci sont bouillies, en- core vivantes, ou bien blan- chies et cuites dans un mé- lange de sauce soya et de sucre. De cette fagon, elles peuvent se conserver pen- dant deux ans. Les sauterelles ont un got sucré de mélasse et ont la consistance d’une noix fi- breuse lorsqu’elles sont ap- prétées selon larecette spé- ciale de la compagnie Ryo- shoku, avec delasauce soya, du sucre et des herbes. Ryoshoku, qui veut dire ‘‘un aliment avec deux ailes’’ produit plus de la moitié des sauterelles consommées au Japon. Londres retire 1,000 soldats de I’Ulster BELFAST - La Grande Bre- tagne a décidé de retirer 1.000 autres soldats de l’ir- lande du Nord dans les pro- chaines semaines parce que la situation s’est améliorée au point de vue sécurité, se- lon un porte-parole de l’ar- mée. Mais les attentats 4 la bombe et les menaces d’at- tentats ont continué de sé- vir A Londres et 4 Dublin. Le nouveau retrait de trou- pes laissera 15.000 soldats en Ulster, alors qu’il y en avait 26.000 il y a un an. A Dublin, le gouvernement de la république irlandaise a placé la police et l’armée en état d’alerte maximum, A la suite de la menace de! IRA de lancer une campa- gne d’attentats 4 la bombe dans tout le pays, si les membres de l’IRA détenus 4A la prison de Mountjoy ne se voyaient pas accorder le statut de prisonniers politi- ques. A Londres, une bombe a ex- plosé 4 l’aérogare de Crom- well Road, dans l’ouest dela capitale britannique. Six personnes ont été blessées. Une vingtaine de minutes a- vant l’explosion, unhomme 4 Vaccent irlandais avait télé- phonéa une agence de presse, pour avertir de la présence d’une bombe 4 l’aérogare. Une seconde bombe a été dé- couverte plus tard au méme endroit; une partie de la ga- re a été évacuée et les pom- piers ont décidé de ne pas intervenir et de la laisser exploser. Porte ouverte aux © maladies tropicales OTTAWA - Par la politique d@’immigration pratiquée de 1967 A 1972 et qui donnait a des visiteurs le droit d’ob- tenir un statut d’immigrant, le Canada est devenu unter- rain fertile pour les mala- dies tropicales. Le numéro de septembre du ‘* Canadian Medical Associa- tion Journal’’, rappelle que des milliers de gens sont ve- nus ainsi au Canada, sans a- voir subi un examen médical 4 leur arrivée, et pourtant ils sont restés. Et maintenant, les méde- cins doivent corriger les dégats du gouvernement, a- joute l’article de deuxspé- cialistes. ; Mais le Dr. G.H. Hicks, conseiller du gouvernement fédéral, a répondu hier que rien n’indique une recrudes- cence de maladies tropica- les chez les Canadiens qui ne vont pas 4 l’étranger. Les rares cas sont chez des missionnaires, des im- migrants, des employés des Affaires extérieures et d’au- tres. cogito,ergo sum Si les femmes vieillissent plus vite que les hommes, c’est qu’elles y mettent moins de grace A accepter l’inéluctable et qu’elles n’admettent pas que le matin de la vie est derriére elles. Anonyme Beaucoup trop de gens se livrent en aveugles au bon- heur d’aimer. H. Stendhal Nul ne veut le bien public que quand il s’accorde avec le sien. : J.-J. Rousseau L’amour absolu n’existe pas plus que le parfait gou- vernement. A. Maurois Tout événement a deux as- pects, toujours accablant si 1’on veut, toujours réconfor- tant et consolant si l’on veut. E. Alain Les vieux se répétentetles jeunes n’ont rien A dire. J. Bainville Satisfaire une femme en tout et pour tout, c’est vouloir l’ impossible, car il n’est vraiment possible de ne lui donner satisfaction qu’im- parfaitement et incompléte- ment. Anonyme. - Club pour Arthritiques Le fait qu’un bazar est or- ganisé n’a rien d’inhabituel 4a ce moment de l’année, mais constater que la plu- part des articles vendus 4 ce bazar ont été exécutés par des arthritique, quel- ques -uns sévérement han- dicapés, tend A donner une entiére nouvelle perspective ‘histoire. Ce bazar, qui se tiendra le 20 octobre prochain, de midi a 4 heures de J*aprés-midi, dans Trinity Baptist Hall, 4 la 49e rue et Granville, est un projet du ‘*895 Club for arthritics’’, un groupe dyna-. mique commence par quel- ques personnes 4 la fin de 1971. La fondatrice et pre- miére présidente, Mme. Pat Hunter, elle-méme ay- ant du rhumatisme arthriti- que,:eut d’abord |’idée quand elle était 41’hdpital et qu’elle eut parlé avec des malades affligés de laméme maladie. Ces gens ressentaient le besoin d’un clubpourseren- - contrer et s’amuser. Avec l’assistance de Mme. Ann Campbell, directricedu ser- vice social de la Société ca- nadienne d’arthritisme et de’ rhumatisme, un petit nom- bre de femmes se rencontré- rent et firent des plans pour la formation d’un tel club. Comme on leur a donné l’utilisation de la salle du comité du C.A.R.S. dans I’ immeéuble situé’ 895 dans © la 106 avenue Ouest, elles décidérent de nommer le club ‘*895 Club for arthri- tics’’, choix qui fut approuvé par le directeur médical. En moins de deux ans, les membres sont passés de moins de 10 4 plus de 70. Le club a eu un énorme succés et a certainement rendu un grand service 4 la commu- nauté. Chaque jeudi aprés-midi, les membres se rencontrent, jouent aux cartes écoute un invité sur un sujet quelcon- que ou apprécient un amu- sement de quelque sorte et, depuis quelques mois, ces dames ont travaillé active- ment 4 la réalisation des objets qui seront vendus au bazar, lequel sera ouvert par le Maire Art Phillips. Il y a bien des talents et un esprit de création par- mi ces personnes et leur travail pourra étre admiré le jour du bazar. Ces mé- mes articles pourront aussi étre achetes. Les gens qui ont été atta- qués par l’arthritisme res- tent toujours avec plus ou moins de séquelles, mais tous -quel que soit leur 4- ge ou les circonstances, sentent la nécessité de ré- aligner leurs vies. Le corps peut faiblir mais l’esprit reste le méme et comme l’un des membres l’a dit: ‘““C’est trés important d’a- voir quelque chose A envi- Sager, d’@tre capable de re- faire quelque chose, parler et vivre, et cela grfce au challenge offert par le ‘#895 Club’’. Les activités vont du brid- ge et discussions de groupes aux pique-niques, jeux et o- pérae Mme. Kathy Webb, 1’ active présidente, a donné au Club, malgré de nombreu- ses facettes déjA A son pro- gramme, une nouvelle di- mension en organisant pour ses membres, la facilité d’assister, la saison dernié- re, aux séances du Playhou- se et Metro Theatres et a la représentation de la Tosca avec l’aide du Vancou- ver Opera Association. Ce sera la méme chose cette année et les membres at- tendent ces événements a- vec impatience. Pendant les mois d’été, le Club est allé -& Victoria, White Rock, The Aldergro- ve game farm, Fort-Langley et Harrison Hot Springs, puis en septembre, des voyages furent prévus 4 la Galerie d’Art de Vancouver, l’Aquarium et Bellingham. Maintenant toutes les acti- vités sont centrées sur le bazar, dont les fonds ser- viront A la contimation des activités et 4 transporter convenablement les mem- bres. L’autobus Easter Seal transporte les membres qui sont dans des voitures rou- lantes et ceux plus sévére- ment atteints.mais des vo- toute urgence pour les mem- bres qui marchent, spécia- lement pour les réunions du jeudi aprés-midi. Toute per- sonne capable d’aider de cet- te fagon est priée de s’a- dresser. A ila Présidente, Mme. Kathy Webb, au 325-6750 ou 4 Mme. A. Gray au 434-6709. Mme Kathy Webb,présidente Grace au 895 Club, unnom- bre toujours croissant de personnes avec différentes sortes d’arthritisme s’ai- dent 4 sortir de ce monde confiné de la maladie et de l’immobilité pour se re- tremper dans la vie active du dehors, physiquement et intellectuellement. Diseuse-conseillére Mme TINA, cartomancienne et palmiste, vous aide a ésoudre tous les problé- mes de la vie -Si vous avez des difficul- tés, des soucis ou des doutes et. que vous avez besoin de conseils sur l’amour, le mariage, la santé, etc. Appelez Mme TINA & 255-5648 pour prendre rendez-vous ,si vous habitez hors de la ville, ecrivez-lui 4 1881, Est lére avenue, Vancouver 6, B.C. Toutes les consultations & oitié prix A ceux qui sont porteurs de cette annonce. lontaires sont demandés de " db :