”

sans droit de greéves.

| le monde du travail
par Jean RIOU

POUR LE DROIT DE NEGOCIER

Le secrétaire provincial, M.
Black, a promis au Syndicat des fonc-
tionnaires de répondre trés prochaine-
ment 4 leurs propositions de négocia-
tions collectives,

Gette réponse risque d'@tre
trés intéressante.- Selon des informa-
tions en provenance de Victoria,le Ca-
binet serait divisé oquant 4 l'attitu-
de du Gouvernement face 4A ses fonc-
tionnaires.

Le ministre du Travail, M.Peter-
son serait favorable aux propositions
des fonctionnaires. Il reste 4 savoir
s'il trouvera assez de support au Ca-
binet pour donner un espoir au syndi-
cat. Car il semblerait que le premier
ministre, M.Bennett, s'opposerait a de
telles negociations.

Ce qui est certain, c'est que
les relations entre le Gouvernement
et ses employés sont discutées dans
le cercle parlementaire. Il est évi-
dent que le syndicat essayera de main-
tenir le dialogue, méme 4 un niveau of-
ficieux, advenant un refus du ministre
Black.

La décision de changer le nom
de 1'Association pour celui de syndi-
eat, prise lors d'un récent congrés,
est un indice du _ sentiment des fonc-
tionnaires dont le Gouvernement de-
vrait tenir compte.

‘Il n'est pas encore question de

~l'inquiétude qui régne au sein du syn-
dicat.

Ces fonctionnaires ont vu un
groupe d'emplioyés du Gouvernement, les
employés des ferrys, obtenir le droit
de négociation collective, quoigue
Ils aspirent
done 4 quelque chose de semblable. Les
chefs syndicaux ont l'air de ne pas
attacher une grande importance au
droit de gréve.Il ne fait aucun doute
qu'une gréve ne serait jamais permise
dans certains services essentiels au
public; par exemple, les gardiens de
prisons. Par contre une gréve des em-
ployés des travaux publics ne serait
guere plus dangereuse qu'une greve
dans le secteur privé.

Le Gouvernement va bient6t nom-
mer un nouveau président a la Commis-
sion du service civil a laquelle le
syndicat doit présenter actuellement
ses soumissions de salaires et des
conditions de travail.

Il semble que le Gouvernement
aurait l'intention de nommer un prési-
dent ayant de l'expérience dans les
relations industrielles. Si cela est
vrai,ce serait promouvoir la fonction
de la Commission avec le syndicat. Un
tel président serait certainement
plus qu'un gargon de bureau, chargé
d'évoluer entre le Syndicat et le Gou-
vernement ou les décisions se prennent.

Si le Gouvernement veut profi-
ter de l'expérience d'un tel prési-
dent, il devra lui donner un champ
d'action plus grand afin de discuter
des litiges avec le syndicat.

Néanmoins, la proitiotion de la
Commission par le. Cabinet peut @tre
considérée comme 1'aveu du Gouverne-
nent de n'étre pas préparé a accorder
la négociation collective. La Comis-
sion pourra constituer une sorte de
barriére entre le syndicat et le Cabi-
net.

Si le ministre, M.Black, consent
& une réunion avec le syndicat, ce se-
ra au moins le signe que le Gouverne-
ment a ltintention d'apporter des
ses relations avec

changements dans
ses employes.

hia a Meniee ae e  Rnae

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Le Soleil de Vancouver, page 11, 28 novembre 1969

les MOTS CROISES

INO SOV ts GS NS) ou

89. 6

HORIZONTALEMENT

I. Instrument de musique pour la ja-
va.

2. Méme en tole, il circule librement.

Be On eta préfére dans le -pot, plutdt
que chez soi — Part en esa.

4. Avec ¢a on sent qu'il va arriver
quelque chose, °

5. la fin pour le vice — Ravagée.

6. Affluent de la Dordogne.

7. Agent double sous Louis XV -
Unité de travail.

8. Boltes qui servent beaucoup aux é-
lections - Article pour plusieurs.

9. Peut donc se toucher du doigt -
Qui mange beaucoup.

VERTICALEMENT

I. Homme gui fait des maniéres pour
attirer les femmes.

2. Mauvaise viende — Partie finaleck&
encore,

oe Goumen@enenb de erétin - Ctest
~ done venu tout seul.
4, Celles des roses sont quand m&me

préférables 4 celles des lieux
d'aisances - Début de elle.

5. Vient de rire - De se casser une
patte ne les handicape pas trop.

6, Avec ga 1'édenté peut casser la
crotite,

7. La queue du chien — La téte de
l'intellectuel - Ga nous fait tou-

jours rigoler. .-

&, Un désir — Au fond de la cour.

9. Petite fille - Permet de faire des
tours,

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goit dans son hublot, elle lui dit :

— Il fait suffisamment frais, & présent. Je crois
que vous pourriez arréter le ventilateur.

Le fléau de la pollution

Le probléme de la pollution est
actuellement si sérieux que notre ex-
istence méme risque d'étre en danger.
M.Daniel Moynihan, conseiller spécial
du président Nixon, déclarait dans son
discours du 21 octobre 4 Bruxelles,
que l'homme a moins de 50% de chances

de survivre d'ici 1980 s'il ne commen-'°

ce pas immédiatement 4 nettoyer son
environnement.

Deux des principaux dangers
sont la pollution de l'air et l'oxyde
sulfurique affectant les plantes in-

‘ dustrielles.I1 existe un reméde, cepen-

dant personne ne l'emploi,pas méme la
compagnie Monsanto qui l1'a invente!

La pollution de l'eau présente
aussi un danger. A Toronto, les étu-
diants universitaires ont manifesté
en organisant les funérailles de la
riviére Don.

A Vancouver, un groupe de citoy-
ens s'est réunis en janvier 1969
Gans le Lut d'agir, réalisant que le
Gouvernement n'était pas encore cons-
cient du danger. Ils ont formé la So-
ciété du Controle de la Pollution et
de l'environnement. (S.P.E.C.)

~L'ennemi principal est 1'igno-
rance. Etre conscient du probléme,
c'est déja quelque chose; encore faut-
il trouver la solution. Il me semble
logiquement inutile d'aller polluer
la lune, si nous ne pouvons méme pas
laver notre linge sale en famille et
nettoyer un peu notre bonne vieille

terre afin d'y vivre en sécurité!
; Patrick J. Kieran

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