S’il y a-heaucoup de nouveautés et d’inventions au Japon, il y a par contre aussi beaucoup de vieilleries. Ainsi, cette horloge supposée étre la plus vieille du Ja- pon, est exposée au musée de la préfecture Ibaragi. L*horloge a été construite par Igashhichi lizude (1726- 1836), il y a quelque 150 ans. I] a mis cing ou six ans a _construire cette horloge avec du bois, un pendule et un cadran pour les heures, les jours et les mois. ibs horloge est conservée dans une tour du musée aprés avoir été restaurée en 1959. Une hausse de $1 milliard OTTAWA - Selon un rap- port présenté A 1’Office fé- déral de l’énergie, l’infla- tion a haussé de $] milliard le cot du pipe-line proje-. té dans la vallée du Mac- _kenzie. » Le coat estimatif a l’ori- gine pour cet oléoduc de- . vant transporter le gaz naturel de l’Alaska et du delta du Mackenzie vers les marchés canadiens et ameéricains, en se basant sur les cofits de 1974, é- tait fixe A $4,4 milliards. Les chiffres révisés, tels que présentes par Cana- dian Artic Gas Pipelines Ltd., la compagnie qui veut construire ce réseau de 2,400 milles, atteignent maintenant $5,7 milliards. $11 millions a la caisse libérale OTTAWA - Pendant les 4 prochaines années, le Parti Libéral du Canada tentera de recueillir au moins $3 millions annuellement, ‘en invitant les Canadiens 4A s’ intéresser 4 la chose poli- tique tout en faisant des dons déductibles de ]’im- pot. Le parti espére avoir en ‘caisse $11 millions lorsque viendront les prochaines é- lections générales, proba- blement en 1978. En fait, c’est le maximum que le parti, en vertu de la loi entrée en vigueur en aoft, est autorisée A avoir A ~ échelle nationale et pour les 264 comités. machoire; et revenir. StEeo) LA CRISE CARDIAQUE —ses symptomes— La crise cardiaque occupe le premier rang de toutes les causes de morta- lité. Elle réclame, chaque année, au Canada, 48,000 victimes. // faut prendre garde aux signes avant-coureurs suivants: @ une pression ou une douleur étouffante prolongée au centre de s la poitrine, sous le sternum; @ il se peut que la douleur se propage a l'épaule, au bras, au cou et ala @ je malaise ou la douleur, s'iaccom- pagne souvent de transpiration et, a l'occasion, de nausées, de vomisse- ments et d’essoufflements. ® les symptomes peuvent disparaitre La moitié des décés lieu avant que le malade ne se rende a !hopital. Planifiez et sachez que faire en cas d'urgence. Pour de plus amples détails veuillez communiquer avec: B.C.Heart Foundation, T é1.736-4404 _vl 884 quest. Broadway,Viancouver.V6.) 1Y5 ~ enquéte o Scdaaas ei oe < Bin nk Sass ia ‘s Les “cloches’* (clochards} tour Eiffel, Et Ceci, immémoriaux. été, Seine. méme... une piece, photographiés pour album de souvenirs. Proies faciles Eh _ bien, peut-étre Jes traditions. les citadins : nocturnes des jeunes yoyous. Car, bules par plus en vocation, chent quelquefois, La génération de la derniére thance QUEBEC - M. Jean-Char- les Fallardeau, professeur de sociologie 4 1’Universi- té Laval, est d’avis que no- tre salut linguistique dé- pend de la génération ac- tuelle, qui est célle de la derniére chance. Dans le cadre d’une vaste sur le francais parlé au Québec, menee par la Sré des écrivains ‘canadiens, section de Qué- bec, a l’Université Laval, M. Falardeau a deéclaré que jusqu’aux années 1960, qui ont sonné le réveil des Québécois, la langue frangaise avait dans no- tre societé un caractére symbolique, axé sur la foi catholique. M. Falardeau estime que le rajeunissement dont nous avons tant besoin se- ra fondé sur une langue francaise authentique. - **Ce doit étre une langue et non pas un indéfinissa- ble sabir que nous serons les seuls A pouvoir inter- préter’’. AVEZ-VOUS RENOUVELE VOTRE ABONNEMENT £. apparliennent au paysage de Paris au méme titre que la ou Notre-Dame. depuis des temps Tous les étrangers les con- naissent, les ont vus leur de- mander une cigarette, dormir sur les bancs du métro ou, sous les ponts de la Beaucoup leur ont. refile les ont leur ces accessoires pittoresques de Paris se raré- fient et menacent de dispa- raitre. Us sont vingt a vingt- cing pour cent moins nom- breux qu’il y a dix ans, mais cest surtout depuis un an ou deux que leurs effectifs dimi- nent & une cadence qui, tout en enchantant Ja police, qui a toujours cherché a se dé barrasser d’eux, désolera amateurs des lls sont victimes des mémes phénoménes que tous la pollution, les bruits — voire, les agressions aussi paradoxal que cela puisse paraitre, les clo- chards qui sont des noctam- sont de plus fréquemment dévalisés par des voyous qui savent que .dans leurs bar-. das, ou sacoches, ou poches de pantalons rapiéceés, ils ca- sinon de véritables fortunes, du moins Le Soleil de Colombie, 29 Novembre 1974, 13 Paris perd ses clochards quelques dizaines ou centai- nes de francs. Comme la plupart d'entre eux, vieux ou jeunes, sont généralement affaiblis a la fois par alcool et l’existence qu’ils ménent, ils sont inca- pables — sans armes — d’op- poser la moindre résistance et deviennent ainsi des proies faciles. — Les pires, ce sont les fil- les — raconta l'un d’eux, en portant plainte 4 la police — des gamines de quinze, seize, dix-sept ou dix-huit ans, qui, en braquant un couteau ou un revolver, nous dépouillent de nos derniers sous. Devant cette insécurité, beaucoup de “‘cloches’’, sur- tout les malades et les agés — abandonnent la partie, le... meétier, acceptent ce que “‘les vrais du vrai’’ ont toujours refusé, d’étre hébergés dans des asiles — d’ou ils ont le droit de sortir le jour, mais pas le soir, a plus forte rai- son 14 nuit. Cependant, comme ces agressions ont lieu parfois en plein jour, ils finissent par devenir casaniers. Gran- deur et décadence. Moins de... charité Une autre raison est effec- tivement la pollution, qui, a certains endroits, ou ils avaient précisément Thabi- tude de dormir, est devenue insupportable, ~ asphyxiante. Sans oublier les bruits, mar- teaux piqueurs, etc... qui les empéchent de... roupiller n’jmporte oll, n’importe quand, n'importe comment. Enfin, il y a la dureté des temps: la genérosité se raré- fie; a la sortie des églises “— ou il y a dailleurs moins de fidéles, ils doivent lutter contre la concurrence des... vrais pauvres, plus propres et d’aspect plus convaincant qu’eux. Et. ce sont d'autres pau- vres — ceux-la, avec domi- cile — qui fouillent avant eux Jes poubelles, dans lespoir d’y trouver des objets de quelque valeur — ce qui constituait auparavant leur principale ressource. “Réfugiés” en province Alors, face a une existence devenue plus difficile, plus risquée, chassés et molestés souvent dans le métro, ou dans la rue par des vendeurs de mille petits objets, qui veulent prendre leurs places, les clochards sont découra- gés. ; Certains sont partis, se sont... réfugiés en province, ou. parait-il, les moeurs sont encore moins dépravées et les gens ont un peu plus de coeur. La, par contre, comme ils se font remarquer plus facilement, c’est la po- lice qui Jes traque. D'ici cing ans, il n’y aura plus de clochards a Paris — estime un spécialiste — sauf pour le tournage de. certains films, ot leurs réles seront tenus par des figurants — car on -voit difficilement un film qui se passe dans les rues de “‘Paname”’ sans quel- ques cloches pittoresques, ou originaux. -JOUEZ AVEC NOUS iib BD