EDITH PIAF REVIT LONDRES - Lorsqu’elle vivait, Edith Piaf était con- nue pour ses encoura- gements aux jeunes acteurs. Le ‘‘tragique moineau de Paris’? a fait arriver au succés des acteurs tels Ve Yves Montand. aintenant, dix ans aprés sa mort, Edith Piaf a aidé 4 la découverte brillante d’un autre talent, -Magdalena Buznea, une actrice roumai ne d’environ 35 ans, dont les réminiscences’ des chansons de Piaf en ont fait la favorite des scénes de cabaret de Londres. Son histoire est aussi poi- gnante et dramatique que celle de Piaf. D’actrice du *‘Romania’s National The- atre’’, elle emigra il y a trois ans au ne nous ap- pelez pas-nous vous appel- lerons’’ dans Londres. A- prés 3 années de chdOmage, elle vint au‘‘busking’’(chan- tant ou jouant pour quelques ‘*pennies’’, dans les tunnels des stations de métro. Sa voix mélancolique a réson- né dans ces tunnels durant une année. La plupart des ‘‘buskers’’ sont des étudiants, la plu- part de jeunes hommes a- vec des guitares chantant le folklore et le ‘‘rock’’. Je n’ai jamais été in- téressée par cette sorte de musique, dit Magdalena, ”’ c’est toujours la musique classique qui m’a intéres- sée’”’, ~ Elle devait donc trouver un style qui convienne aux deux: ‘*busking”’ et elle-mé- me. Elle admet que ce sont plutdt ces circonstances que sa passion pour Piaf qui l’amenéerent. A interpréter les chansons du ‘‘petit moi- neau’’. "Sept, 17—21 : Tom Graff **Je l’aimais juste plus que n’importe quel autre chan- teur. Sa voix ne fut jamais une voix pure. C’était une ‘voix naturelle, quelquefois rauque, quelquefois faible, quelquefois forte. Instincti- vement, j’ai su, comme une actrice, qu’il serait plus fa- cile pour moi de chanter na- turellement de cette fagon plutét que de prétendre que j’avais une voix, disons, comme Nana Mouskouri’’. Magdalena a toujours’ eu une voix mais l’ignorait. Pendant son année dans les tunnels du métro, elle dé- couvrit que, non seulement les chansons de Piaf étaient faciles A interpréter, mais qu’elle chantait remarqua- blement comme Piaf. Cependant, il n’y a rien de pathétique dans Magda- lena Buzneae Bien qu’elle ait eu quelques ‘‘coups durs’”’ elle exprime la confiance et triomphe de |]’adversité. Un admirateur de Piaf trou- verait incroyable que Buz- nea puisse mettre A nu le .pathétique des chansons de Piaf et cependant con- server ‘*]’essence’’ de Piaf. C’est juste ce qu’el- le fait. Magdalena est juste phy- siquement l’opposé de Piaf. Alors que Piaf était toute fragile, Magdalena est forte et robuste. Sessom- bres yeux noirs. s’en- flamment avec enthousiasme et un goat de vivre. Quand elle chante la vie d’une ‘‘ grue’’ revenant seule a l’aube, c’est avec tant de coeur que l’on peut aussi deviner l’impudeur heureu- se dans le chant de la prostituée. bey St EXPOSITION: A LA GALLERIE D’ART Le Soleil de Vancouver, 14 septembre 1973, 7 Heures Mercredi, Vendredi 10 hr a 22hr Lundi, Mardi, Jeudi 10 hra17 hr ‘Samedi 10hrai7hr TLIO L I TE SETH? 1145 rue Georgia,ouest Vancouver. Dimanche 14hrai7hr Robert Smithson mourut tragiquement dans un atter- rissage force 4 Texas en juillet, pendant qu’il tra- vaillait sur une nouvelle pié- cee En dehors de Mr Smith- son, il est difficile de pen- ser A un autre artiste qui ait tellement éveillé la cons- cience des autres artistes et de tous les gens qui sont intéressés par ce quise pas- se aux frontiéres du monde créateur. Son ‘‘Spiral jetty‘‘, en Salt Lake, est probablement l’oeuvre artistique de la VISITES GUIDEES. La visite des expositions en cours A la galerie est offer- te au public de Vancouver, du lundi au vendredi entre 10 et 15 heures. plus grande renommée, a- chevée en 1970. Son influence est incalcula- ble et, de plus, a accéléré notre vue dans la marche des entreprises du monde. Si, Son ‘‘Spiral jetty‘‘, en Salt Lake, achevé en 1970, est probablement son oeuvre ar- tistique la plus renommée. Son influence est incalcula- ble et, de plus, a accéléré notre perception de voir les choses. Si l’une des taches d’un artiste est de boule- verser les idées précongu- es, M. Smithson a réussi Pour les groupes de tou- ristes, des visites spécia- les peuvent étre organisées durant la fin de semaine; il suffit pour cela de fai- comme peu d’autres artis- tes. On se souvient ici, A Van- couver, de lui,.& cause d’u- ne variété de projets qu’il a voulu y réaliser, sans pouvoir les achever. Ses connaissances, son in- tégrité et surtout sa per- ception créative, ont attiré l’attention de toutes les personnes qu’il a approché- ese On se souvient et on se souviendra toujours de lui. Ian Davidson. re les arrangements au préalable en telephonant au 682-5621, section éducation. PACIFIC Cinématheque PACIFIQUE— 1155 Rue Georgia Ouest, VANCOUVER, 5 - Prix des Tickets: 1 Dollar - Téléphone: 682-5621 - THE GRAPES OF WRATH Etats-Unis 1940 - Photogra- phie: Greeg Toland - Avec: Henri Fonda, John Carradine, Dorris Bowdon, Jane Darwell - Durée: 128 min. Gagnant de la Critique des Films de New-York et de VAcadémie, retrace l’odys sée des Joads, une famille d’Oaklahoma forcée de qui- ter ses terres dans les an- nées de dépression de 1930. LE CADRAN DES SONGES Recueil de poémes écrit 4 Vancouver. par Roger DUFRANE, se- crétaire des Ecrivains de Langue frangaise. EN VENTE au BOUQUINEUR 1141 rue Davie, Vancouver,5 HOW GREEN WAS MY VALLEY Etats-Unis 1941 - Photogra phie; Arthur Miller - Avec: Walter Pidgeon, Mau- reen O’Hara, Roddy McDo- well, Barry Fitzgerald -. Gagnant du Prix de l’Aca- démie, décrivant la désin- tégration lente et tragique d’une famille de mineurs gallois et la Vallée of ils habitent. ‘*Le film est re- marquable par l’introduction du passé par Ford comme une lumineuse mémoire plus eS eo > ye Ouvert du lundi au vendredi de: 11he30 A 11h.00 ff samedi5:00411:00 4 ayn dimanche 1:00 4 8:00 %% jz 874-2628 wll SED (POE ESE ex 445 West Broadway Cuisine des Caraibes Qome ol réelle que le présent et sans doute plus que le futur hé- roique. Ford et Hawks, les dir ec- teurs les plus prés de la tradition Griffith, projettent différents aspects de laper- sonnalité de Griffith: Ford, la perspective historique et la vision unifiée du monde’’. (A Sarris) - Jeudi 20 septembre - 7h.00 et 9h.15 p.m. - Dekcie ¢ Roy