‘ | | | | eg = _ _— a ——— 8, Le Soleil de Vancouver, 18 Septembre 1970. LA ET TELEVISION FRANCAISE LA BOUDE POURTANT. NOS ARTISTES CANADIENS FRANCAIS BIEN AVANT GINETTE RENO DANIELLE DORICE A FAIT LA CONQUETE DE LONDRES! Ginette Reno premiere Canadienne francaise a passer au Savoy de Londres. . . C’est un des derniers titres des jour- naux a grand tirage du Québec. Une fois de plus, on oublie les grands talents canadiens partis bien avant, sans espoir de retour, faute d’une politi- que artistique cohérente et qui, bien au-dela du Savoy, ont marqué de leur nom la constellation du vedettariat international. Citons en passant Sammy Davies Jr., Oscar Peterson, Maynard Ferguson, Giséle Mackenzie, Norma Shearer et encore, la seule qui soit ren- trée, sans que pour autant on Vutilise a mesure: sa DANIELLE DORICE. Jusqu’a quand méconnai- trons-nous les talents stirs, le métier et la présence de ceux d’entre nous qui ont glané, a travers le monde, des lauriers que nous aurions du étre les premiers a leur offrir? leurs pour la C.B.C. de Toronto et trop rarement sur notre chaine 2. Incroyable mais _ vrai! Danielle Dorice, une Cana- dienne-francaise pure race, dont le succes a l’étranger et sur les chaines de T.V., anglaises est basé sur son impayable accent francais n’est que peu ou pas utilisée par les chaines d’expressio francaise! , Par contre, en son lieu et place, on voit nos_ petits écrans ‘tres souvent encom- brés par de purs illustres étrangers ou encore, par des starlettes en mal de crois- sance. Et pour couronner le tout, on n’a méme pas encore enre- ON REFUSE DE LUI FAIRE FAIRE UN DISQUE MEME SI LE PUBLIC LA RECLAME. POURQUOI? Le public réclame Danielle Dorice Jusqu’ou vraiment pousse- rons-nous notre ignorance en découvrant subitement qu’une de nos’ vedettes est capable: de remporter un triomphe a Londres et en oubliant, par exemple, que des 1960, une autre, en |’occu- rence Danielle Dorice, avait déja, en tant que canadienne, remporté un_ retentissant succes en un endroit autre ment plus difficile de la méme capitale: le Palladium. Je veux bien que depuis deux ans on commence enfin a exploiter son talent au Québec, le plus souvent d’ail- gistré sur disque les chansons de la vedette de 1’émission “Caf’Cong¢”’. et cela, quand on sait que des centaines de let- tres sont parvenues au canal 12, pendant et apres |’émis- sion ‘“‘Caf’Cong” pour en demander. Jusqu’ou ira vraiment la nonchalance de nos produc- teurs de disques? La recherche d’une copie d’un récent tube étranger ne leur permet-elle pas de se rendre compte que la, sous leurs yeux, avec des chiffres de marketing stirs, ils tien- nent une petite fortune entre leurs mains? En 1960, Danielle Dorice remportait un éclatant succés au Palladium mais malgré tout, le Québec l’oublie a tel point qu'elle doit se résigner 4 n’étre reconnue a sa juste valeur qu’aux Etats-Unis. Ce n’est pas la premiere fois que ‘‘Le Soleil de Vancouver? lance un appel. OUI ou NON: donnerons- nous la place qui lui est due, a Vune de nos meilleures artis- tes, que la critiques améri- caine unanime vient une fois de plus de consacrer aprés son retentissant succes au St- REGIS de New York? A quand enfin un ‘DA- NIELLE DORICE SHOW” sur un de nos postes d’expres- sion francaise? Et a quand, enfin, un dis- que dont le succés est promis d’avance? JEAN BRAT bk at es JouRs my oe | FRANCE SPECIAL NOEL “gv ee nnas NOEL: SPECIA European Pews 1044,rue Robson ie a RDI AAAAAAAAAAL a AAAAAAAAAAA.