Mot du Président L’année scolaire qui se termine bientdt fat trés mouvementée et remplie d“émotions. Le déficit du Conseil scolaire francophone (CSF) nous a beaucoup préoccupé et cette saga n’en finit plus de finir. J“aurais aimé étre en mesure de vous transmettre les décisions finales du CSF et la réaction de la FPFCB face a celles-ci. Malheureusement ce n’est pas le cas puisque ces décisions seront prises vers la mi-juin. En ce qui touche les coupures nécessaires pour équilibrer le budget du CSF, la position de la FPFCB est trés simple et elle a été clairement transmise au CSF ainsi qu’au ministére de Education. Nous demandons l’adoption d’un budget qui n’affectera nila qualité des services offerts dans la salle de classe ni les pro- grammes francophones existants. Si cela peut étre accompli en présentant un budget équilibré, tant mieux. Sinon nous demandons |’adoption d’un budget déficitaire. Nous sommes contre l’érosion de la qualité et de l’accessibilité a ’'@ducation francophone en C.-B. Les enjeux sont trop importants!!! Nous ne voulons pas que les éléves subissent les contrecoups des décisions prises antérieurement qui ont mené a la situation actuelle. La FPFCB ajoué un réle de premier plan pour en arriver a une résolution positive des problémes financiers a court et a long terme du systéme d’éducation francophone en Colombie- Britannique. Nous avons rencontré la ministre de Education, Penny Priddy, son sous-ministre, le Dr. Charles Ungerleider ainsi que plusieurs des haut fonctionnaires du ministére afin d’identifier des stratégies et d’assurer le développement de notre systéme d’éducation. Il semble y avoir chez ces intervenants une volonté de coopérer avec le CSF et les parents afin d’en arriver a une solution positive. eoeeveeeee Grimece 2} et Galipette Bonjour A tous ef A toutes A court terme des personnes ressources du MECB vont travailler avec le personnel du CSF afin d“élaborer un scénario qui repond a nos demandes et qui n’affecte pas la salle de classe. Ces personnes ressources vont également faciliter la mise en place des mesures financiéres et comptables nécessaires afin d’éviter qu“une telle situation ne se répéte dans l'avenir. Along terme, nous demandons au MECB qu“une équipe de travail soit formée pour se pencher sur la question des coats réels engendrés par l’offre d’une éducation francophone de qualité en C.-B. Ce travail implique l’identification des services nécessaires pour offrir une Education de qualité, la fagon d’offrir ces services et le cout rattaché a ces services. Ilya longtemps qu’une telle étude aurait dé étre réalisée. C’est pourquoi, nous espérons fortement que le tout soit terminé avant le mois de février 2001, soit avant le dépét du budget préliminaire pour l’année scolaire 2001-2002. Malgré I“incertitude qui a plané et qui plane toujours sur le systeme d’éducation francophone en Colombie-Britannique, je pense que compte tenu de la situation, la FPFCB a posé les gestes qu'il fallait pour garantir le développement et ’€panouissement de notre systéme d’éducation. Je vous souhaite a toutes et a tous de passer de belles vacances. Au plaisir de se revoir en septembre pour entamer la nouvelle année scolaire et relever les nouveaux défis qui se présenteront. J’anticipe déja avec beaucoup de fébrilité le travail a faire en ce qui touche le développement du secondaire. La FPFCB devra assumer son réle de chef de file afin que ce dossier aboutisse et que de solides fondements soient mis en place. En terminant merci pour votre support et la confiance témoignée au cours de la derniére année. Je vous assure que le Conseil d’administration et l’Equipe du bureau de la FPFCB ont travaillé trés fort pour répondre a vos besoins et assurer l’atteinte des objectifs adoptés par l’Assembliée générale. Au plaisir, Le président, Stéphane Drolet